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jeanphi
17/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime beaucoup
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Bonjour,
Difficile d'apposer une critique tellement le poème me paraît couler de source ! De superbes images, le sujet est admirablement traité. Beaucoup d'aspects se superposent avec concision, d'abord ôde, puis appel au voyage, réminiscence d'enfant tête en l'air (tétant l'air) et enfin hommage. Le poème clôt sur un ton plus léger (au sens insouciant) qu'a l'ouverture, alors qu'il s'agit presque des deux même vers. Comme un nuage qui repasse après être allé faire un petit tour de la terre. Il y a quelque chose du mythe comme une rêverie cyclique et passionnée. J'aime beaucoup. |
Robot
4/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Je me suis inscrit dans cette rêverie qui d'emblée m'a emporté pour un agréable voyage aérien à la recherche d'autre part. Un sympathique dépaysement.
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Jemabi
5/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une poésie certaine se dégage de ce texte un peu naïf et, même si elles peuvent paraître faciles, les images développées sont belles et touchantes. Le thème de l'être humain plombé par une carapace de plomb qui le cloue au sol alors qu'il rêve de s'envoler n'est pas nouveau, c'est le mythe d'Icare, mais, là encore, il est exprimé ici avec beaucoup de douceur et - à n'en pas douter - de sincérité. Par contre, je n'ai pas bien compris l'idée derrière ces deux vers : "Voyager, ce n’est que partir, Le reste est toujours être là".
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Donaldo75
11/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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J’ai trouvé ce poème gentil, c’est-à-dire pas très sophistiqué. Certes, il y a des images du genre le jour qui poudroie, le soleil levant qui soule j’en passe et des plus barbe à papa. Le ton se veut léger et effectivement il l’est, même au-delà de ce que j’aurais pu imaginer après la lecture de l’exergue. La rime reste dans le même esprit – soupir, désirs, revenir – de pas trop fatigant à lire. Et les deux derniers vers rappellent les deux premiers, comme quoi la boucle est bouclée, l'eau mouille, le ciel poudroie et les clichés défilent.
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pieralun
17/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J’aime ce voyage dans l’azur.
Qui n’a jamais rêvé de flotter dans le ciel porté par le moelleux d’un nuage bien gonflé ? La requête est bien tournée, une prière presque enfantine avec des mots superbes: « je m’y ferai d’air ou de sable, j’y serai l’eau interminable » Le dernier quintet est émouvant: « j’ai fait ma part et puis voilà » Un poème construit de mots très simples, sans métaphore extravagante, sans comparaison qui recherche la poésie à tout prix, juste la prière d’un vieux bonhomme qui veut voyager hors de sa vie avec le plus doux des véhicules. C’est émouvant, donc, pour moi, très poétique. |
Castelmore
18/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Edgard
Non ce n’est pas le voyage qui attire et qui bien souvent est salué par un « comme c’est agréable de rentrer ! » … C’est l’exil volontaire, un billet sans retour, jusqu’à me semble-t-il la perte totale de la pensée qui oblige … seulement devenir eau sable air ! dans une perte totale du vouloir du devoir ! … Mais la conclusion est là dans les deux derniers vers : cette pensée même n’est que mirage de l’esprit… douloureux! De très jolis moments de poésie dans ce texte aux mots simples comme sortis d’un rêve d’enfant mais terriblement marqués par une vie … la vie ? Très agréable lecture. Édit 18/04 j’ai relu ce poème plusieurs fois après avoir parcouru les nombreux commentaires, et plus je découvre leur insistance sur sa légèreté … plus je ressens la souffrance du narrateur, plus le mot voyage y est souligné … plus je lis abandon et désespoir… jusqu’à ces deux vers finaux symétriques des deux premiers qui ferment le ban avec ironie. …et je « plussoie » mon appréciation |
Anonyme
17/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un mélange touchant, par moments poignants, de légèreté et de tragique, de lourdeur quotidienne et de rêve d'ailleurs. Voilà ce que je me dis après lecture, et j'apprécie la prise à témoin des nuages, quel meilleur vaisseau imaginer pour son voyage ?
Le sujet n'est pas franchement nouveau, en l'occurrence il me semble que vous avez trouvé juste le bon équilibre pour que je ressente l'appel de l'ailleurs et la pesanteur d'ici qui écartèlent le narrateur. J'apprécie le rythme d'octosyllabes, doux et mesuré, l'absence de majuscule systématique en début de vers qui, je crois, plomberait. Au final, selon moi, une bonne adéquation entre forme et propos. |
Geigei
17/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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"Sur les robes d’aubes faraudes"
Joili ! Le partir pour s'évader, se défaire des fers. Le ciel, le sable, le soleil levant, l'océan et les lagons sont la promesse du dépaysement et de la Liberté, légère. Le thème est le même que celui des agences de voyage. Mais ici, sincère. |
papipoete
17/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Edgard
" où allez-vous, nuages blancs ? " Ils sont en train de partir sous d'autres cieux, où la voûte est bien plus bleue... pas celui de mon âme ce vilain bleu, celui d'un oedème qui ne guérit pas ! " dis, nuage tu ne veux pas m'emmener avec toi... ? NB un texte idéaliste avec cet ailleurs, qui ne peut qu'être que meilleur ; mais il viendra le temps des orages, ou bien cette invasion de moustiques ! Un texte comme écrit par un enfant, qui parle aux nuages, fait coucou le soir à la Lune, ( mais qui écrirait fort joliment ! ) La dernière strophe est ma préférée |
Ramana
17/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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C'est un rêve que font beaucoup d'entre nous à un moment donné. "Emmenez-moi au pays des merveilles", chantait Aznavour ; Dieu qu'il m'a fait rêver, le bougre ! Et moi qui n'avais pas le sou (et les navires n'étant plus au charbon, pas question de travailler dans les soutes), voire pas l'audace de tout quitter ! Eh oui, "partir, c'est mourrir un peu" dit le dicton, et "mourrir, c'est partir beaucoup", rajoutait Pierre Dac en son temps. Voyager sur les nuages, je n'y avais pas pensé, alors que question budget, ça parait plus abordable, nom de nom !
Merci pour le tuyau, et bon voyage... |
Miguel
17/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Ce poème me rappelle les beaux textes d'Henri de Régnier, de Maurice Carême, qu'on apprenait à l'école dans mon enfance. C'est plein de grâce et de musique, d'une légèreté en phase avec le thème, et de belles trouvailles, images, métaphores, etc. Un vrai plaisir de lecture, bravo et merci.
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Anonyme
17/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Edgard,
Toute gentillette, toute mignonnette cette poésie, si je peux me permettre. On sent un certain âge, plutôt avancé d'ailleurs, chez l'auteur, mais beaucoup de tendresse. (je n’ai plus l’âge de voler, je n’ai plus l’âme éparpillée…) Un peu de tristesse quand même, de la résolution, mais encore plein de rêves doux, agréables et chauds comme ce que deviendront ces nuages une fois arrivés là-bas. Très belle image dans : (sans le fer des jours raisonnables) Là-bas; en aller simple ! En un soupir ! du désir, des rêves, pas de souci, voyager en suivant les jolis mirages. C'est tout beau ! Il faut réaliser ses rêves, c'est ce que je vous souhaite. Merci et félicitations pour votre texte; n'avez-vous pas déjà fait la moitié du chemin ? ericboxfrog |
Marite
18/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ma foi je ferais bien partie du voyage sur les nuages blancs. Chaque strophe nous entraîne bien agréablement vers les lagons, les douceurs bleutées ... les mirages peut-être mais, quand on n'a plus l'âge de voler et l'âme éparpillée, que souhaiter de plus ?
Un seul mot m'a arrêtée dans la lecture : " ... poudroie" il m'a paru décalé. |
Lebarde
18/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Des mots simples, un ton guilleret et primesautier, pour une histoire légère presqu'enfantine.
Prend moi la main, je pars avec toi pour ce voyage de rêve dans les nuages, qu'importe mon âge, même si ce n'est qu'un mirage. C'est joliment écrit et j'aime assez. Lebarde |
Cyrill
23/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Edgard,
De jolis mots – trop jolis peut-être ? pour dire le désir d’évasion suscité à la vue des nuages. Rien de bien original mais le poème coule bien, j’ai pu m’y sentir concerné, être partie prenante dans le ton un peu désenchanté à l’évocation du réel présent : « je n’ai plus l’âge de voler ». Et dans l’imaginaire sans poids qui est proposé au futur sans condition, ce qui vient en contradiction avec le vers que j’ai cité, mais que j’apprécie grandement. J’ai aimé particulièrement les aubes faraudes, et plus généralement la fin du poème à partir de ces aubes. Je trouve les métaphores moins banales qu’au début et la composition plus audacieuse en ce qu’elle mêle au rêve une mélancolie certaine. Merci pour le partage. |