|
|
BlaseSaintLuc
7/10/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Voilà un animal, proche de "l'éléphant" , je reconnais là, le sombre désespoir.
"j'irais mourir loin, ou personne ne vas ..." le décor n'est pas le même , mais la résonance oui . Partir plutôt que d'être seul... Mais il y manque un peu d'habillage, je trouve. |
izabouille
13/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
C'est assez plombant je dois dire... ça en dit long sur l'état d'esprit de l'auteur au moment de l'écrire. C'est rédigé de manière glaçante : "je crèverai tout seul...". Du coup, je ne sais pas trop quoi dire, si ce n'est que c'est court, touchant et percutant.
Merci pour le partage |
Cristale
28/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Si le poème n'a pas les caractéristiques exigées par la versification dite classique, il prend malgré tout la forme d'un dizain à antépiphore qui me plaît bien.
De plus l'écriture sombre est en parfaite symbiose avec la situation désespérante de cet enfermement hospitalier (de hôpital) "Creverai-triste-noyé-oubli-glacé-amertume-fracassé-silence" les mots martèlent les trois vers qui suivent le distique. Dans les trois vers suivants je lis : "Etreint-émotion-souvenirs-laisserai partir-s'enfuira le jour-sans bruit-sans pleur-sans ami-sans amour" des mots comme une résilience avant le distique final qui reprend celui du début dans un râle de désespoir. "Je crèverai tout seul dans un grand hall sombre. Hospice abandonné dans la triste pénombre." Une volonté évidente de recherche d'originalité qui, loin d'être éphémère...eeeephmr, reste accrochée et mon retient mon attention. |
Anonyme
28/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Abandonné ou longue maladie ?
Comme ce " grand hall ", une atmosphère sombre dans laquelle se meuvent la tristesse et l'anéantissement moral. " Enveloppé par l'oubli et glacé d'amertume " " Étreint par l’émotion de souvenirs lointains " " Sans ami ni amour " " Je crèverai tout seul ". Autant d'images pesantes pour illustrer cette situation. " Étreint par l’émotion de souvenirs lointains ". Sans bien sûr trop se dévoiler, l'auteur aurait pu développer un peu ; ce qui aurait, à mon avis, ajouté de l'intérêt à l'ensemble. |
papipoete
28/10/2018
a aimé ce texte
Bien
|
bonjour eeeephmr
quand ce sera l'heure ... je me laisserai prendre, cueillir telle fleur fanée, dans un silence sans même un pleur d'ami, et je m'en irai comme j'ai vécu ...tout seul, inexistant . NB un poème que je situerais dans les Carpates, aux environs d'un lugubre château ; et la brume envelopperait comme un linceul, le corps et le coeur du héros ! je me souviens de la salle commune, où le hasard m'avait installé alors que je n'étais qu'enfant ; heureusement, bien que fréquentant longtemps hôpitaux et cliniques, je ne songe pas finir ma vie dans " cet hospice abandonné dans la triste pénombre ... " J'espère que votre plume, dans ces colonnes, ne fera pas un passage éphémère ... |
Raoul
28/10/2018
a aimé ce texte
Pas
|
Bonjour,
Relation plate de forme d'un événement personnel. Où est la transfiguration poétique du souvenir ? Pas de narration, pas de hiérarchie, pas de temporalité, juste des sensations basées sur des images basiques et des qualificatifs à la limite du pléonasme... Les rimes n'aident pas non plus. Je ne remets pas en cause la "nécessité" de l'écrit ni son honnêteté mais, pour moi la forme, finalement assez informe et molle, ne me laisse filtrer aucune émotion à éprouver. Pas convaincu, désolé. |
wancyrs
29/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Salut eeeephmr,
il est triste votre poème, et j'espère que c'est juste fiction, même si aujourd'hui le monde est si désespérant que chaque jour il en meurt des gens de la sorte. Vous trouvez les mots justes et forts pour me faire ressentir ce que vivent ces gens abandonnés. Comment faire pour mettre un peu de lumière dans leur existence si morne ? C'est triste ! Wan |
Absolue
30/10/2018
|
Comme c'est triste cet homme seul dans son home perdu dans le sous-bois:-(
C'est malheureusement la réalité de nombreuses personnes. J'aime le début et la fin qui se rejoignent. |
Polpol
30/10/2018
a aimé ce texte
Bien
|
J'aime bien le ténèbre qui m'envahit, et qui aspire ce qu'il y a dans mes os
"il ne restera rien." |
Stephane
31/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonsoir,
Beaucoup de tristesse dans ce poème à strophe unique. La solitude est sublimée par une atmosphère de désespoir et de froideur admirable dont on ne sort pas indemne. Stéphane |
lucilius
2/11/2018
a aimé ce texte
Un peu
|
Solitude, dépression, mort… Trois thèmes forts que je trouve ici trop peu développés alors que le décor ne manque pas de détails.
Le point est parfois (souvent) utilisé à mauvais escient. La répétition des vers "Je crèverai tout seul dans un grand hall sombre. Hospice abandonné dans la triste pénombre." pour un texte si court, me semble paresseuse. |