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Poésie contemporaine
Egeiro : Sous le ciel bleu azur
 Publié le 21/02/25  -  6 commentaires  -  1083 caractères  -  73 lectures    Autres textes du même auteur

Poème de rupture.


Sous le ciel bleu azur



J'ai regardé le ciel pour un dernier adieu
De ces adieux soudains qu'on voudrait alibi
En miettes décorées d'impossibles aveux,
Le temps s'est abîmé dans le flou de la vie.

D'un soupir, d'un sourire, aux joies de nos caresses
Le vent nous déshabille et malheureux nous laisse,
Il n'est pas de mystère aux confins de l'envie
Que le temps délabré ne puisse avoir sali.

Je regarde le ciel un peu plus chaque jour
Enivré sous la pluie décrassant les impasses,
Martyr de faux-semblants, de miracles sans classe.
Prier, jurer, mentir, la reine abat la tour.

La joie est sans rivale aux âmes des rêveurs,
À la peine les chants, aux pensées la douleur.
L'ultime soumission aux histoires sans fin
Fera des naufragés de pauvres arlequins.

Le Lendemain pâlit, la veille s'est nichée
Au cœur des parodies qui ne sont que fardeau.
Le soleil se dérobe sous mes yeux mi-clos
Et s'éteint lentement sous l'horizon souillé.

Je regarde le ciel, et mes yeux sont mourants.


 
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   Lebarde   
5/2/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
On me présente un poème en classique, ma première démarche est de vérifier s'il en respecte les règles de base, sachant très bien qu'il n'y a aucune obligation ni honte, à écrire en néo ou contemporain qui sont des catégories reconnues et tout à fait recevables.

Si les vers ont bien tous douze syllabes, sauf un qu'une possible diérèse rend bancal, les rimes qui oublient l'alternance féminine/masculine sont trop souvent fautives ( alibi/vie, carResses/ laisse, envie/sali etc...).
Pour en finir sur la forme, on regrettera les e non élidés particulièrement inacceptables à l'hémistiche,
Dommage.

Concernant le fond, j'ai eu du mal à suivre le fil rouge du sujet mal servi par un propos souvent confus et alambiqué.

Devrais-je relire une 4ème ou 5ème fois?
Peut-être car je n'arrive pas bien à me laisser convaincre, "Sous le ciel bleu azur" qui aurait pourtant dû me séduire après ces longues semaines de pluies et de brouillards tenaces!

Dommage, mon appréciation vous paraitra sans doute injustement sévère, je suis désolé.

A une prochaine fois.

   Cyrill   
14/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Un poème qui s’appuie sur le thème de la rupture conjugale mais qui ne se contente pas du trivial de la chose.
Si le premier quatrain commence assez prosaïquement, je trouve le 3e quatrain excellent et sort tout à fait de l'ordinaire. Le locuteur sort de ses gonds, sort également du sujet pour prendre une tournure plus universelle. Ça fait beaucoup de sorties... Grâce à ce quatrain-pivot, le poème me semble très équilibré dans ce qu'il tient de propos, à la fois amers et lucides, et ce qu’ils déploie d’images. Quelques aphorismes émaillent un propos qui se cherche une certaine sagesse au milieu de la débâcle sentimentale.
Un poème tonal et incisif, et cadencé.
Une évidente modernité dans l’expression et le registre langagier joue en faveur de sa non-conformité aux règles de la catégorie classique.
Bravo !

   papipoete   
21/2/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
bonjour Egeiro
j'ai regardé le ciel pour un dernier adieu...j'ai eu le tiens qui me tue, me torture, je ne peux survivre au souvenir de nous-deux, te savoir dans d'autres bras
je regarde une dernière fois le ciel, mes yeux déjà sont mourants...
NB un texte joliment écrit ( trop bien peut-être ? ) pour évoquer cet orage, ce séisme qui abat la montagne de nos tendres promesses, défonce ce chemin où heureux nous allions promener.
Mais on guérit de tout ; le temps efface l'ardoise, et un jour on se prend à regarder la glace, réajuster une cravate, repartir à l'aventure... mais ça pique, ça écorche, mais toute plaie se referme, avec le temps, avec le temps va, tout s'en va
la 4e strophe a ma préférence ; elle me rappelle MOI, lorsque j'étais jaloux du voisin qui chantait à tue-tête toute la journée, alors que moi...
c'est bien écrit mais avec trop d'emphase selon mon goût, pour crier la douleur.
techniquement, les assonances ne sont point rimes...

   Boutet   
21/2/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Je crois comprendre que cet écrit fut présenté en classique Bon il y a beaucoup d'erreurs mais j'ai cependant apprécié le thème proposé et la fluidité à la lecture

Je regarde le ciel un peu plus chaque jour
Enivré sous la pluie décrassant les impasses,
Martyr de faux-semblants, de miracles sans classe.
Prier, jurer, mentir, la reine abat la tour.

Ce passage a ma préférence.

   Provencao   
21/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Egeiro et bienvenue,

J'ai bien aimé cette émotion en votre poésie qui nous offre ce pouvoir de désadaptation, avec un concept très particulier du langage usité
Un langage un tant soit peu désautomatisé:

"D'un soupir, d'un sourire, aux joies de nos caresses
Le vent nous déshabille et malheureux nous laisse,
Il n'est pas de mystère aux confins de l'envie
Que le temps délabré ne puisse avoir sali"

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   BlaseSaintLuc   
22/2/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Courage, Egeiro, le classique est dur à atteindre tant, il est exigeant de règles et de contraintes.
Ici, on passe à côté, c'est dommage, ça m'arrive tout le temps !

De bonnes idées, on a du mal sois même à voir que notre petite musique et parsemée de fausse notes, c'est ainsi.

Pas toujours cohérent, pas toujours lisible ça demande un peu plus d'ordres, il est question d'un amour qui n'a pas résisté au temps qui passe, mais c'est très brouillons.

Exemple : "Le temps s'est abîmé dans le flou de la vie." La formule est jolie, mais un peu vide de sens.


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