|
|
|
| Anonyme
8/11/2010
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour ! Annoncé comme bluette naive et romantique, ce poème l'est peut-être mais en sus il est beaucoup, beaucoup trop long ! J'avoue ne pas être allé au bout de ma lecture, ou tout au moins l'avoir lu en travers...
J'ai hésité à commenter mais je pense que, tel qu'il est, ce texte ne sera pas accepté d'où ce conseil à l'auteur : Elaguez, reprenez, sur votre métier remettez votre ouvrage car bien peu de lecteurs, tel qu'il est à cette heure, d'une telle lecture n'auront le courage ! Nota après parution : Contrairement à ce que je pensais, malgré sa longueur, ce texte a été publié. De Faible je passerai donc à Moyen. C'est le genre de dilemme qui se pose parfois en Espace Lecture. On aimerait ne pas juxtaposer au commentaire une appréciation basée sur un critère tout à fait personnel et souvent arbitraire. |
| framato
26/10/2010
a aimé ce texte
Bien
|
La longueur ici, ainsi que les répétitions créent une sorte de litanie langoureuse et belle, par moment superbe... Dommage, grand dommage l'absence de ponctuation qui impose parfois des retours en arrière pour capter le juste fil des mots. C'est un beau texte, inégal, mais c'est fatal au vu de la longueur, et je dirais même nécessaire pour captiver jusqu'au bout... Il faut des temps faibles, sur cette distance, pour rendre plus beau les temps forts. Il y a beaucoup de répétitions dans ce textes, mais elles servent le propos et sont globalement bien maîtrisées. Au fond je t'aime tard n'est qu'un des exemple de ces répétitions qui apportent un plus.
Je ne me suis jamais ennuyé, tout au long de cette lecture, bien au contraire... et pour un texte de cette longueur, c'est déjà sacrément "fortiche". Quelques pépites, dans un ordre aléatoire : "Des moments à débattre ou juste à te combattre À céder de mon cœur pour un avancer un peu À céder magnifique quelques mondes et désastres Pour espérer de toi un univers un vœu" "D’entre deux lèvres closes entre mes lèvres closes L’occasion d’un baiser" "Croire que vous imaginer c’est vous faire exister " Il y a deux trois endroits où le rythme s'échappe un peu, des petits moments où le lien entre les mots coule moins bien, il y a aussi beaucoup de "des", mais ça donne une certaine sonorité au texte. Merci pour ce texte (long mais pas ennuyant) |
| Lunastrelle
29/10/2010
a aimé ce texte
Bien
|
Un texte assez long, et qui malgré certains écueils arrive à tenir la route jusqu'au bout. J'ai remarqué, entre autres, un problème avec la ponctuation. Parfois, il faudrait en mettre un peu, pour que le rythme se fluidifie, et que l'auteur puisse se retrouver facilement, qu'il ne soit pas obligé de revenir en arrière.
Il y a aussi certaines tournures un peu maladroites, un peu apoétiques. En lisant le texte dans son ensemble elles ne choquent pas, mais suffit que l'on cherche à creuser... Je relève quelques unes: "laissent au creux des yeux des perles suspendues, et accrochés aux chutes des traits de son visage brillent en demi-teintes fêlures et bruits de rue lassés de ses voyages." : je prends ce passage en particulier, mais il y en a d'autres où j'ai remarqué ce petit couac: beaucoup de "de", "des", ça coupe un peu l'élan et me fait parfois buter. "des battements de l'heure de pardonner l'amour...": ah, voilà un autre exemple, à moins que cela soit voulu ici. Mais il y a autre chose: le vers me paraît un peu superflu par rapport au reste... "Et tu chantes en courrant ce que je comprends mal ce que je vis pourtant quand les couleurs des livres": je n'ai pas bien compris le sens ici... "Un style qui ne brille pas Poésie sans éclat Sans début sans départ Un poème sans toi Au fond je t’aime tard Je crois…": ce passage me paraît inutile, et un peu hors propos... Mais là, c'est un ressenti personnel... |
| thea
8/11/2010
a aimé ce texte
Un peu
|
il eut été préférable de faire des coupures..
dommage il y a de belles chose, elles ont été dites... mais il est évident que la longueur du texte perd en force et puissance...on reste sur une note négative...alors qu'il ya a d'excellents passages.. à reprendre sans doute |
| LeopoldPartisan
8/11/2010
a aimé ce texte
Pas
|
Alors qu'en général j'apprécie les textes longs, ici passé les 5 premiers paragraphes, j'ai eu l'impression de me retrouver dans la version poétique des feux de l'amour. Plus j'avançais dans ma lecture, plus je ressenatis une impression de déliquescence, d'une ballade dans les marais d'un certain voyeurisme. Que l'auteur noirisse 15 pages à son être aimée, pas de souci, il n'ennuie que l'autre et peut être même pas au fond, s'il n'y avait pas un public pour regarder, "les dits feux" seraient ils encore à l'antenne après tant d'années ? Personnelement j'ai changé de chaine.
|
| Anonyme
8/11/2010
a aimé ce texte
Bien
|
tout d'abord la longueur du poème pose problème, l'attention du lecteur est mis à l'épreuve, un poème ce n'est pas comme une nouvelle c'est sans rebondissement, ni intrigue, donc une certaine lassitude au niveau patience et ressenti atteint vite sa limite.
il est vrai que parfois on se sent obligé de revenir en arrière pour se souvenir à qui appartient certains pronoms, exemple: "Je vous vois autant que l’on puisse voir Vous aime autant que l’on puisse croire Croire que vous imaginer c’est vous faire exister Qu’à suivre ses pensées l’on pourrait basculer De l’autre bord des lèvres Sur le coin de ta bouche Sur le fil invisible" qui est ce "vous?", je reviens en arrière mais je ne vois pas à qui il est attribué, on passe de "tu" et soudainement ce "vous", pour ensuite basculer à "tu". et aussi beaucoup de répétition que je ne trouve pas utile enfin plutôt on retrouve 2 fois cette strophe, exemple: "Il y a des choses qu'on oublie Des petits "rien" de notre vie, Il y a des roses qui se plient Et des longs chemins sous la pluie, Et il y a toi que tu parsèmes," sinon j'aime beaucoup le fond que je trouve touchant, plein de sensibilité, et les vers qui les expriment sont très beaux, le tout au rythme mélodieux. |
| Lariviere
8/11/2010
a aimé ce texte
Pas ↑
|
Un poème trop long et trop inégal en l'état, pour lui permettre d'atteindre le lecteur et faire ressortir les intentions parfois intéressantes de l'auteur...
Il y a du bon dans ce texte et parfois du très mauvais. Sur l'intention, je crois avoir compris que le but de l'auteur était de nous entrainer dans une espèce de "farandole du coeur transi" si j'en crois la rupture dans l'écriture à partir de : "En oubliant et moi, je..."... Rupture de rythme, rupture dans l'écriture et dans la construction des vers... Je salue cette intention... Mais pour cela, en plus d'accélérer le rythme, ce qu'il arrive parfois à faire mais pas toujours, l'auteur aurait du aussi muscler un peu plus ses images poétiques... Le coté "emballement amoureux" aurait donné une très bonne valeur poétique, renforcé par le contraste avec la première partie plus classique dans sa construction, si l'auteur avait réussi a faire coller son écriture avec ce besoin de rythme, pour cela, d'après moi il aurait du employer des images plus profondes, avec plus de fantaisies, accentuer le coté étouffant et noyant de ses sentiments, les faire sortir du sentier rationnel pourquoi pas ?... Employer tout ce qui était possible pour faire ressortir un peu plus ce désespoir ou disons cette douleur que l'on devine seulement et encore trop légèrement, à la fin du poème. Comme cela, la longueur du poème aurait pu être passable, mais encore, c'est vraiment périlleux en poésie de faire des textes aussi long. Il faut vraiment un travail d'écriture multiplié par le nombre de lignes... Là ce qui ne va pas et qui rend presque illisible une telle longueur, c'est d'une part le tâtonnement plus qu'incertain dans le rythme, malgré quelques réussites de ce point de vue, mais surtout, c'est le caractère "bluet" pour ne pas dire "bibliothèque rose" des images. Tant de pensées amoureuses tourné vers le même être, aurait du amener l'auteur à travailler d'avantage la profondeur de son fond... Ce n'est pas le développement qui manque. Ensuite, le bon : J'ai aimé quelques passages perdus dans l'ensemble qui me fait dire que ce texte aurait pu être meilleur, bien meilleur avec un peu de travail. Ce sont des passages où le rythme est présent et où les images sont plutôt bienvenues : "C’est là où tout commence Les lignes des romances Les pages des romans Où l’on se dit vraiment Qu’à vivre des histoires ... De l’autre bord des lèvres Sur le coin de ta bouche Sur le fil invisible Délicate escarmouche Une balafre au cœur Ça vaut bien d’être seul Au moins jusqu’au matin Le temps de te revoir Le temps de n’être rien Juste d’être pour toi ... Au loin les grandes voiles rouges Au loin les beaux navires Au creux les grands sourires Tout près les jupes bougent Et frileuses timorées Caressent, se paressent Tout aux plis de l’été Remémorant l’hiver Et le froid saisissant Le fin duvet qui serre Les joyaux en cristal Aux tempêtes et mistrals ... Pour espérer jamais n’avoir à répéter Ce que je dis ici Peut-être est-ce dépassé Je me souviens encore Je l’ai déjà écrit Je t’ai déjà aimée Mais le temps a filé C’est déjà le grand soir Au fond c’est trop idiot Je n’écris que des mots Je n’ai aucune histoire Rien de plus, Rien vécu Je suis immensité Fondue Banalité Rien à croire Un regard Un style qui ne brille pas Poésie sans éclat Sans début sans départ Un poème sans toi Au fond je t’aime tard Je crois…" Un texte qui prend donc de l'assurance sur la longueur, avec un rythme rapide, comme une voiture monte ses tours pour gagner en puissance... Sur la fin, je n'aime pas la réalisation car il y a trop de maladresse qui gâchent les petits réussites, mais j'aime bien l'idée désespérée de l'expression vaine... Avec un peu de travail, ce texte pourrait ressembler à certains poèmes de Vian... Parfois la fantaisie, ou les images fortes peuvent permettre à un texte un peu trop personnel de se munir de toute l'universalité nécessaire à donner le ressenti au lecteur, car le thème lui, est largement universel... En espérant que cette lecture subjective puisse aider l'auteur je lui souhaite une bonne continuation... |
| Anonyme
9/11/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
De jolies choses, de très belles choses noyées dans la longueur.
Plusieurs idées, plusieurs textes en un seul. Une impression générale de rêverie, de mots jetés au fil d'une inspiration braquée sur une idée et qui peu à peu dérive. "Un rebord de voyage Où l’on oublie le vent" "Où s’automnent les épines" et surtout "Cent soleils en rafales" De l'originalité c'est sûr mais... trop de bruit autour. |
| Anonyme
10/11/2010
a aimé ce texte
Pas ↓
|
J'm assez le début, une belle amorce, des images qui claquent (même si je déplore parfois des sauts de pensées faciles, des images délavées), une ambiance et un rythme qui ponctuent parfaitement le propos.
Un creux, ensuite, sur Chérie, chérie qui m'apparait difficilement compréhensible (lecteur). Le début étant ce qu'il est, non seulement le rythme change, mais l'ambiance change, le ton change, les champs lexicaux prennent une direction qui AMHA est suffisement déstabilisante pour stopper l'élan... du cerveau et des yeux. Au niveau qualitatif la lecture s'en ressent. Arrive alors une forme de lassitude, certainement répercutée par la longueur de l'oeuvre et par l'inégalité au niveau construction, vocabulaire, rythme. On passe d'un poème agréable à une chansonnette. Puis à nouveau Je vous vois autant que l’on puisse voir les vers redeviennent plus (délicats?)... L'intérêt renait, les mots collent à nouveau avec les émotions auxquelles ils nous renvoient. Ce malgré des maladresses de ponctuation. Il y a de très belles choses au milieu de ce feu, de ce tourbillon poétique. Pas suffisamment cependant pour échapper aux dégâts. Je m'interroge sur un retravail de toute la partie centrale dans le ton de l'entame et de la fin. Également sur une adaptation de la forme, peut-être pour arriver à mettre en valeur les quelques vraies belles trouvailles.Et puis, peut-être une revue de la ponctuation. Je me demande également si l'auteur ne s'est pas laissé porter par une humeur, une sensation, puis une autre au fil de l'écriture, et que le patchwork obtenu ne part pas un peu trop dans tous les sens. Pour moi, une des grandes qualités de la poésie - celle qui me plait tout du moins - est de pouvoir dire, sans artifices, de manière suffisamment condensée ce que d'autres écriraient en 10 pages. La poésie serait la quintessence de l'expression : une idée = une image qui se prolonge ou non au-delà. Ici, j'ai plein d'idées concentrées autour d'un même sujet et peu de mise en valeur de l'image, dans son prolongement...vers l'éternité. Mais peu de choses au-delà. C'est trop dense, trop fouillis, trop ... trop. Trop long par rapport à l'impact, au rythme, à la qualité générale de l'œuvre. Ah, le titre, oui. J'allais oublier. AMHA et je peux me tromper, l'effet "fin de l'éternité" est un peu limite. Pas sérieux. Presque humoristique. Par contre, j'aimerais vraiment pouvoir avoir une explication à la majuscule à Amants. (par rapport à la pose de la scène d'ouverture qui est très visuelle et renvoie à quelque chose de connu à mes yeux) Très dommage donc, que la poésie y perde. |
| Eileen
20/11/2010
|
|
| Anonyme
20/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
"Aux courbes de ma nuque les restes des morsures
Empreintes rouge sang témoins de ses passions Éclats de ses folies quand les choses ne durent Que le temps de les prendre, et le temps friandise Semblait une cerise croquée sous la pression Des battements de l'heure de pardonner l'amour... Elle et ses lèvres sourdes aux bonheurs des toujours Me saisissaient si fort. Elle avait la main là, juste sous la poitrine Et ses doigts tenaient bon Elle me laissait les torts de croire à l'avenir Ces idées que l'on prête aux fureurs des plaisirs Les jolies échappées. Et juste après l'amour, elle me disait, Discrète, « J'en tremble encore. »" Si ça c'est pas de la poésie... Et si ça c'est pas une déclaration d'amour : "Et je n’attends que toi Rien de vraiment spécial Rien que tu ne veuilles croire Peut-être que j’aime mal Au fond je t’aime tard." J'ai vraiment apprécié. Sur des semblants de litanie, un poème qui n'est pas sans rappeler les longues magies d'Eluard dans La rose publique, par exemple ou dans L'amour la poésie. Voilà, c'est ça, si je résume, c'est L'amour, la poésie, deux mots pour ce poème. La longueur ne m'a pas gênée, on trouve des poèmes très longs de ce genre chez Alina Reyes (dans un autre registre et un autre style). Un tourbillon d'amour qui enchante. |
