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Lebarde
10/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Beaucoup de poésie dans ce texte sur un thème douloureux dont l’idée va crescendo pour exploser sur le duo de vers final.
Comment conserver tous les souvenirs qui s’estompent « Au seuil du grand départ « avant que revienne « le souvenir sublime » dans les détails précis de « mille petites choses chantantes » toute une vie. Beaucoup de délicatesse et d’émotion dans l’évocation, certes un peu floue, des derniers adieux. « Se souvenir » Un texte qui me touche, sans plus d’explications rationnelles. En EL Lebarde |
Cristale
13/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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"On n'oublie pas, on vit avec."
Une musique mélancolique "leurs voix" "leurs rires" "la cloche tinte" accompagne une écriture fine qui évoque le décès d'êtres chers et les étapes du processus de deuil indispensables pour ne pas se perdre dans les méandres de la douleur. "Se souvenir", martelé comme pour conjurer l'oubli... les souvenirs qui aident à supporter l'insupportable en un tableau final parsemé des petites touches colorées et parfumées. Et, pour se consoler, cette lueur optimiste des derniers vers. Mais y croit-on vraiment ou est-ce pour faire croire aux autres qui se détournent de votre peine (qui n'est pas la leur) que ça va mieux ? "Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit." Marguerite Duras Concernant les techniques de la poésie libre je n'en suis qu'aux balbutiements donc je fais confiance à l'auteur de ces vers. Pour moi, l'écriture est fluide, agréable, les images qui me viennent à la lecture sont parlantes. |
Geigei
13/8/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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"Ainsi nous étreint la douleur
Entre abandon et déni" Je vois un paradoxe dans ces mots, le déni étant un mécanisme de défense anti-douleur. Un autre paradoxe : "Au seuil du grand départ" suivi de "Reviendra le souvenir sublime". Je n'ai pas su quoi faire de la fin : "Et croire en la réconciliation possible De la mort avec la vie" La liste des souvenirs est un moment que j'ai apprécié. |
Eskisse
25/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Eki,
"S’accrocher à ce qui peut survivre Rassembler des brisures de tendresse Surtout ne rien égarer Tout rattraper en plein vol Les jours de l’incommensurable chagrin" Ce passage m'émeut : il donne le "mode d'emploi" version poétique du processus de remémoration, c'est comme s'il nous était chuchoté. J'aime particulièrement " des brisures de tendresses", très doux, très triste ou encore " resserrant le noeud de nos peines muettes". Je regrette en revanche l'emploi du pronom " nous" qui crée une distanciation et ne parvient pas pour moi à intensifier l'émotion. Un "je" plus intime aurait selon moi pu être tout aussi universel. Mais j'ai aimé la succession d'infinitifs, légère, et les énumérations qui matérialisent le souvenir. Je vois dans ce poème la célébration des mots comme survie car le souvenir y est mis en mots et bellement. |
Provencao
25/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Eki,
"Le libre" vous va bien... "Longtemps, leurs voix nous habitent Et leurs rires résonnent éclatants Nos présents absents Trop lointains déjà Et si proches encore" Mon préféré.... très émouvant, fort et véritable écho personnel. Belle attention à la vie en votre poésie, puissante.un présent suspendu d'une vie passée toute entière, en sublime mélodie. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
25/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Eki
Comme sous un dais tout de noir tendu, la procession triste avance, traînant le pas plus lourd qu'une enclume. Avant que sous deux mètres, Elle disparaisse pour toujours, nous rassemblons nos forces de courage, prêts à l'ultime adieu. Puis, la peine rangée un instant, nous nous souvenons de cette robe fleurie ; un parfum qui sent bon ; un sourire devant l'objectif - on ne bouge plus ! sourire... NB même si l'on croit que la vie continue au-delà, nous ne pouvons empêcher nos larmes de couler ; notre coeur s'emballer ; se dire - non, c'est trop tôt ! non ! Et puis le film continue, en avant avec des flash-back qui nous font rire aux éclats ! - tu te rappelles ce jour-là ? et cet autre ? Un poème où le maintenant dans le chemin du cimetière, cède la place au demain d'après, à travers de bien touchantes images, comme dans la dernière strophe " là où tout part et tout revient..." ou plus tôt " rassembler des brisures de tendresse... " la dernière strophe justement, est mon passage préféré. |
Robot
25/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Aprés la perte, reste LE souvenir. Cette chandelle qu'il faut entretenir pour ne pas oublier. Les petits rien qui viennent se rappeler à la mémoire.
L'ensemble m'a plu et convaincu et j'ai particulièrement apprécie le paragraphe final et la conclusion. |
Cyrill
25/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Salut Eki,
Ou comment transformer le chagrin en apaisement. Je lis une manière de deuil très douce. Les objets listés de l’avant-dernière strophe me sont particulièrement plaisants. Ce sont ces « Mille petites choses » qui permettent au lien de ne pas se rompre, à la mémoire de refleurir et s’enrichir de nouvelles couleurs. Chacun, chaque lecteur trouvera matière à imaginer ses propres talismans. Les vôtres reconstituent un passé heureux. Je regrette un peu un excès de qualificatifs ici ( je n’aurais, pour ma part, conservé que tremblantes ) : « Au seuil du grand départ Les ombres de nos chers disparus Bercées pour le long repos Gardent leurs secrets Sous la passerelle des eaux tremblantes ». Merci pour le partage. |
Quistero
25/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Il y a bien « mille petites choses chantantes » dans votre poème, des détails qui n’en sont pas au regard du fond sombre. Je l’ai écouté avec plaisir. Merci.
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Vincente
26/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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L'heure des adieux précèderait celle du deuil, la dissociation de ces deux moments a priori distincts et consécutifs semble indiscutable. Or vous avez choisi de les fondre dans votre poésie, une façon de mettre en valeur, et en question aussi, leur différentiation. De ce choix réflexif naît une tentative de rassembler la conscience de vivre à celle du souvenir d'avoir vécu… avec ses morts. Votre épilogue ne dit-il pas :
"Et croire en la réconciliation possible / de la mort avec la vie". La formulation paraît ingénue ; pourtant ce sont bien les deux composantes essentielles de l'existence sur terre, elles forment un tout, un ensemble qui lui-même participe à un continuum immense. En ce sens, l'on pourrait avancer que la "conciliation" entre vie et mort est effective, si bien que seul ce qui appelle à "réconciliation" (à la différence de votre position) est l'ordonnancement, ou les temporalités qui détermineront l'une par rapport à l'autre. Mais la force de votre propos ne peut laisser de marbre, le funéraire se trouvant ici à l'œuvre d'une vie qui ne s'éteindrait pas, mais qui s'étreindrait dans l'enlacement avec ses proches aimés et décédés, et in fine, ceux qui réciproquement nous succèderont. Vous accentuez votre regard sur le "souvenir" et sa perduration plus ou moins puissante selon l'intensité des sentiments qui animaient les relations entre le disparu et son survivant. Votre narrateur se consacre au sauvetage de son amour afin qu'il se soustraie à l'oubli qui le guette, vous prolongez le battement du cœur du défunt dans la pensée de l'aimant ; le geste, hautement sympathique, paraît pourtant désespéré… Il n'en reste pas moins très touchant. J'ai bien aimé l'intention que j'ai cru desceller, de même votre écriture attentionnelle, et puis ce titre bien trouvé. Je note par contre que votre choix de chanter spécifiquement "le souvenir sublime" aurait gagné à différencier le grade d'attachement à "nos" défunts (puisque votre formulation a une "prétention" universaliste), ils n'ont pas tous le même degré et cela change alors beaucoup de choses, dans la teneur comme dans la perduration ; et alors cela remet en cause le choix même du traitement, qui devient surtout idéaliste, utopique, et s'affirme alors d'abord comme une consolation… Je crains que dans ce cas, ce soit à l'inverse de l'intention de votre émouvante allégorie. |
Ombhre
27/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Ekki,
un beau texte, empli de sensibilité et de toutes ces petites choses qui font la vie, et nous manquent ensuite quand la vie est partie. Une écriture simple et percutante, des souvenirs éparpillés qui parlent au lecteur même s'il n'a pas les mêmes, mais il en a de semblables. Merci pour ce beau partage tout en simplicité et en délicatesse. Ombhre |
Eki
28/8/2023
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