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Poésie libre
Elizabeth : Vacances romaines
 Publié le 13/11/10  -  7 commentaires  -  660 caractères  -  133 lectures    Autres textes du même auteur

"Why is a raven like a writing desk ?" (Charles Dodgson)


Vacances romaines



Ah ! quel calme sur le mur !
C'est la place Saint-Pierre.
Le petit lustre de cristal est éteint,
La fontaine de Trevi est dans le noir.
Pas une âme dans les jardins du Vatican.

Au-dessous, où le papier peint se décolle,
La Villa Borghese a fermé ses portes.
Il y a des photos d'animaux,
Les fleurs et les feuillages frémissent,
Sous les feuilles, les insectes grouillent.

Il nous faut aller sous le papier peint
Pour rencontrer les insectes-gladiateurs,
Combattre avec la sica et la spatha,
Et abandonner la place et la fontaine.
Ah ! si nous pouvions dormir sur le mur...


 
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   bulle   
4/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime beaucoup l'atmosphère de ce texte.

Les lignes sont portées de manière tellement originale, que je me suis demandé si nous étions face à un tableau, ou en situation réelle, en Italie même.

En fait, j'ai surtout la sensation d'être passée à travers le cadre ou de l'autre côté du miroir, transportée par des couleurs, des odeurs, et le rêve, pourquoi pas.

Ce vers-ci particulièrement, me paraît être la clé centrale :
"Il nous faut aller sous le papier peint"

Quoi qu'il en soit, il reste au final un bon moment de lecture.

   Anonyme   
7/11/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Ton badin, sous le signe de la confidence, d'un texte qui nous invite à une ballade romaine... Les propos susurrés nous parviennent à peine tant l'écho me semble trop peu assourdissant. Bref un ressenti un peu mitigé.

   Anonyme   
7/11/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
je ne suis pas tombée sous le charme de ses vacances romaines, tout n'est que description. des descriptions trop brèves, il manque une histoire, le ressenti du narrateur face à ces lustres, ces fontaines, ces papiers peints.

exemple cette strophe:

"Au-dessous, où le papier peint se décolle,
La villa Borghese a fermé ses portes.
Il y a des photos d'animaux,
Les fleurs et les feuillages frémissent,
Sous les feuilles, les insectes grouillent."

j'aurais aimé savoir ce que les photos d'animaux, les fleurs et les feuillages vous évoque.
il manque cette ambiance qui m'aurait permis de voyager entre les vers.

   Lunastrelle   
8/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé cette manière de narrer, ce n'est ni pompeux comme on aurait pu s'y attendre, ni trop descriptif. J'ai eu l'impression d'avoir une "liste" d'instantanés, liés par ce fil conducteur, cela nous fait presque oublier que ce ne sont "que" des vacances romaines... En bref, on a été porté beaucoup plus loin que ces dernières...

   Arielle   
13/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Une curieuse ambiance sur ce mur devant lequel on rêve... On s'y promène à plusieurs niveaux, plusieurs échelles aussi.
Un texte qui exalte à sa façon le pouvoir de l'imagination. Quelques répétitions : feuilles-feuillages, insectes, auraient facilement pu être évitées.

   i-zimbra   
24/11/2010
Entre ceux-là et le gros que la princesse avait au palais... Mais elle ne doit pas être avec Gregory Peck – déjà elle ne penserait pas à dormir.

   Anonyme   
16/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Voir les "Vacances romaines" de cette manière est vraiment très originales, cela nous entraîne bien plus loin, qu'une simple visite de ces monuments et lieux, bien sûr à voir, mais "aller sous le papier peint", en voilà une étrange curiosité qui ne manque pas d'attiser mon avis d'en savoir davantage.

J'entends ici cette phrase "Ah ! si nous pouvions dormir sur le mur ..." alors me vient cette phrase "Ah ! si le mur ou les murs pouvaient parler, il(s) nous en apprendrai(ent) encore bien plus, loin de ce parcours touristique.

J'ai aimé l'ensemble de l'écrit, qui me parle, ayant visité pratiquement toute l'Italie, je ne l'ai jamais vu sous cet angle là, c'est bien dommage...


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