Cette année est une année à méduses, j’ai pu le constater en me trempant les pieds dans la mer du nord .
Il me semble qu’habituellement elles sont là plus tard dans la saison.
Pas bien grave en fait, elles ne sont guère agressives.

Le poème …l’occasion de parler de cette magnifique bestiole tellement gracieuse lors qu’elle ondule dans la mer calme.
Ben oui, mais à vouloir trop en faire le propos s’enlise dans des descriptions compliquées, des mots mal choisis, qui perdent de leur sens et même de leur poésie.
Désolé trop alambiqué, à moins qu’il y ait derrière tout cela une métaphore qui m’échappe.
Je n’aime pas trop et ne suis pas convaincu.

En EL
Lebarde

bonjour Elysa
" en ondes serpentines, la méduse traverse l'écran de notre imaginaire : elle vole... à travers l'eau "
NB tout n'est que grâce à travers cette poésie libre, qui semble vouloir se faire remarquer sans pieds ni rimes.
L'alexandrin s'oublie par la magie de votre plume, et tout en délicatesse, comme chevauchant cette " soucoupe volante " des haut-fonds, la " chose " rutile sur votre vélin...
PS on en oublie sa version " brûlante " des bords de plage, dont en font les frais urticants l'enfant comme le grand ( maman, ça brûle ! j'ai trop mal ! )
l'avant-dernière strophe a ma préférence
le dernier vers (... des lys ) pouvez-vous m'éclairer ?

Il fallait des mots translucides et gracieux.
Ils sont là.
"ombrelle", "rêves", "s'évapore", "cristallines", "fleur", "silence", "soupir".

J'ai vu et appécié ce que j'ai du mal a nommer "l'animal".

Le thème a attiré mon attention.
Je trouve la plupart des idées bonnes mais suis un peu surpris par leur interprétation. Le libre s'il permet la fantaisie n'empêche cependant pas une certaine logique dans la narration.
Au premier vers le mot "abysse" synonyme pour moi de profondeur s'accorde mal à l'image de la méduse flottant sur l'eau qu'observe la narratrice.
La suite de la description est agréable à suivre jusqu'à ce dernier vers dont je ne saisi pas l'image bizarre de ces lys qui ceignent le silence.
La lecture a été cependant agréable.

Ce poème est une ode à la beauté et à la grâce de cette créature marine. Les images poétiques sont riches et évocatrices. Cependant, quelques aspects du poème pourraient être améliorés. Par exemple, certaines expressions pourraient être plus précises pour éviter une certaine répétition ou pour rendre les images encore plus percutantes. De plus, la quatrième strophe semble être la plus complexe en termes de construction, et cela pourrait nécessiter une reformulation pour mieux s'intégrer dans le flux poétique général.
la conclusion du poème est poétique avec l'image de la fleur qui éclot dans un soupir dans le silence ceint des lys. Cependant, le sens de cette image pourrait être éclairci pour renforcer l'impact émotionnel.
Dans l'ensemble, c'est un poème suggestif, mais il pourrait bénéficier d'un polissage supplémentaire pour peaufiner la musicalité et renforcer l'effet émotionnel recherché.

Bonjour Elysa,

L'influence émotionnelle en poésie est toujours délicate à exprimer. Le danger de l'émotion accuse à son défend une perte de maîtrise dans la force des mots usités. Chercher et trouver la singularité et l'authenticité de l'émotion est très difficile.

Et pourtant c'est l'émotion qui pousse tout un chacun passionné d'écriture à écrire et chercher à produire.

Liée au départ, dans votre poésie, en "ondes serpentines" elle se transforme à l’arrivée en émotion esthétique sous " la fleur éclot en un soupir dans le silence ceint des lys" c'est ce que j'ai apprécié.

Au plaisir de vous lire
Cordialement