ha voilà une brochette d'haiku .. un plaisir

novembre nous ensommeille aussi !

et mon préféré , car il a cette note d'humour haiku :

Bogue piquante
Comme une huître entrouverte
Clin d’œil du marron

merci

Bonjour embellie,
Les vers sont autant de petits clichés sur les saisons qui passent.
J'aime particulièrement la fin qui rappelle que nos vies sont aussi faites de saisons.
Je n'aurais pas fait le choix d'une absence de ponctuation mais ce n'est que mon avis.

J'ai bien aimé ces presques haïku (certians évoquent des pensées)

Ils sont parfois légers et manquent parfois d'image fortes mais ils sont bien le reflet du temps qui passe.

Merci pour ce texte

Je ne connais pas trop cette forme.
Je n'apprécie donc pas encore...
Sauf le dernier l'image est belle
fmr

Merci pour cette jolie barquette de sushis bien découpés. Le 2ème et 3ème en particulier m'ont beaucoup plu.Bravo

Bonjour Embellie,

Je vais chasser les images, je me dis que c'est ce qu'il faut éviter dans ce genre de poésie, alors que c'est difficile même dans le langage courant... Il y a "Rires du soleil", "La nature sous la couette", "Dentelles givrées", "Pluie de pétales", "Clin d’œil du marron", "les hivers de la vie". Chaque fois, ce pourrait être de jolis vers, mais un haïku peut donner autre chose.

Il n'en réchappe que ceux des ricochets et des coquilles nacrées, mais c'est celui du marron que je garde quand même, dans sa bogue entr'ouverte, c'est très bien vue.

Les haïku 1,2, 5 et 6 sont mes préférés. J'estime que les autres manquent un peu de force sur le plan émotionnel. (Enfin il s'agit juste de mon ressenti) Après, un haïku parle ou ne parle pas. Tout dépend de chacun.
Je sais que tu préfères le haïku dans sa forme classique (nous en avons échangé quelques mots) et en ce sens ils sont réussis.

Quelques mots, un clic tout est posé...Poésie.

Bonjour,
au gré du vent qui tourne les pages d'Oniris, je découvre cette petite merveille.
Des vers emplis de délicatesse, qui me rend tout frissonnant comme votre jardin. Chaque mot de ce poème est un poème.
L'idée d'une suite de haïkus évoquant le temps qui passe est intéressante, et vous l'avez parfaitement mise en forme...

bonjour embellie
Il est rare de raconter une histoire en haïkus, tant ceux-ci doivent se suffire à eux-même or, je découvre sous cette forme à déclamer au son du gong, une journée qui s'étire du matin jusqu'au soir.
Depuis la brume du ciel en passant par celle qui " fume " au-dessus de la rivière ; le jardin tout en dentelle de givre des branches jusqu'à parer le barbelé ; toute la campagne, du Printemps à l'Hiver sous ses divers habits resplendit !
NB je me régale à dire ces lignes, et les déclamer à loisir ; s'il faut en choisir parmi ce florilège, le dernier est plus le proche de ma silhouette, et me sied !
Techniquement, si je veux m'en tenir à la métrique de 5/7/5, quelques groupes dissidents n'en font qu'à leur tête, comme :
au second............vers 2 = 6 pieds
au cinquième....... vers 3 = 4 pieds
au septième......... vers 1 = 4 pieds
idem...................vers 2 = 6 pieds
mais cela n'enlève rien à la douceur vous lire !