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Poésie contemporaine
embellie : Pantoum de la valse sans fin…
 Publié le 07/03/22  -  8 commentaires  -  1265 caractères  -  115 lectures    Autres textes du même auteur

Poésie à forme fixe, le pantoum, choisi pour son caractère « chantant ».


Pantoum de la valse sans fin…



Tu me prends dans tes bras pour valser avec toi
Un deux trois, un deux trois, et déjà je m’envole
Ton sourire est si beau je sens un doux émoi
Pied léger tête en feu, joie, mon cœur caracole

Un deux trois, un deux trois, et déjà je m’envole
Poussée par la musique dans un tourbillon
Pied léger tête en feu, joie, mon cœur caracole
Serrés l’un contre l’autre ensemble nous tournons

Poussée par la musique dans un tourbillon
Je veux tout oublier légère sur ton bras
Serrés l’un contre l’autre ensemble nous tournons
Notre entente est parfaite au rythme de nos pas

Je veux tout oublier légère sur ton bras
À l’envers, à l’endroit, et de plus en plus vite
Notre entente est parfaite au rythme de nos pas
Pour vivre avec bonheur ma danse favorite

À l’envers, à l’endroit, et de plus en plus vite
Le flou autour de nous je ne vois que tes yeux
Pour vivre avec bonheur ma danse favorite
Sur la piste à présent nous ne sommes que deux

Le flou autour de nous, je ne vois que tes yeux
Les valseurs sont lassés, tu es là près de moi,
Sur la piste à présent nous ne sommes que deux
Tu me prends dans tes bras pour valser avec toi.


 
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   Anonyme   
19/2/2022
 a aimé ce texte 
Bien
La forme de pantoum, avec ses obsédantes reprises de vers, me paraît bien convenir au propos, et j'apprécie les alexandrins fluides sauf
Poussée par la musique dans un tourbillon
que je me retrouve obligée de scander en 7/5.
J'ai aussi un bémol sur les rimes qui me semblent peu recherchées (moi/toi, bras/pas, pour moi ça ne le "fait" guère), il me semble que justement, vu le sujet, des rimes riches voire extravagantes auraient apporté un plus d'entraînement baroque, de folie dans le tourbillon. C'est ce que j'aurai à reprocher à votre poème : je le trouve trop sage, il ne m'enlève pas comme le cavalier ravit la cavalière sur un rythme irrésistible.

   Lebarde   
21/2/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément
" Un deux trois, un deux trois" et l'on tourne et l'on s'envole, même le piètre danseur que je suis, est emporté dans le tourbillon de cette "valse sans fin", "A l'envers à l'endroit et de plus en plus vite".

Superbe écriture magnifiée par la forme du pantoum qui accentue le rythme et l'élégance de cette danse.

Beaucoup de légèreté, de grâce et de poésie. Aucune fausse note, dans les mots, dans la prosodie; C'est magnifique et j'adhère avec enthousiasme.
Sauf, mais seulement un tout petit sauf, que les puristes classiques vont peut être déplorer, des rimes que je ne cite pas car il existe une possible correction si l’auteur(e) le souhaitait..

Merci un très joli poème que je savoure, le classique (et de cette qualité) est si rare!

Lebarde

   Miguel   
24/2/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
On est ici en poésie néo classique, voire peut-être contemporaine.
Le vers initial est grammaticalement fautif, car le sujet non exprimé du verbe à l'infinitif doit être le même que celui du verbe conjugué. Le vers aurait dû finir par "moi" plutôt que par "toi", ou alors il fallait écrire, ce qui évidemment dépassait la mesure du vers : "pour que je danse avec toi".
Il y a dans ce texte une certaine dynamique, une joie de vivre que n'altèrent pas les quelques maladresses que l'on peut trouver ici ou là. Mais il manque à l'ensemble un je-ne-sais-quoi pour me séduire totalement.

   inconnu1   
26/2/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Joli et léger. 2-3 petites erreurs pour être parfaitement classique, en particulier l'utilisation de e non élidés (joie...). Ce qui me gêne le plus finalement c'est l'absence de césure à l'hémistiche au 9eme vers, mais la lecture est agréable et je trouve qu'il y a un rythme qui s'accélère au fur et à mesure de la lecture qui va bien avec le thème

Bien à vous

   Anonyme   
7/3/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour embellie

J'ai songé à la valse à mille temps de Jacques Brel. Je ne dois pas être la seule.

C'est charmant.

Anna

PS : grâce à vous, j'ai mis dans mes carnets un nouveau mot : pantoum. Merci

   papipoete   
7/3/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
bonjour Embellie
Tu me prends dans tes bras, et nous voilà embarqués dans ce tourbillon, où nous ne faisons plus qu'un " un deux trois, un deux trois, et déjà je m'envole ! "
Nous dansons si bien, que tout le bal nous admire, et bientôt sur la piste, ne reste qu'un couple, nous !
NB ce texte montre le bonheur qu'il y a, de savoir danser, en oubliant tout, en osmose parfaite, et joue la musique ! joue !
Ce fut pour moi toujours grand bonheur, de regarder virevolter ces couples de danseur, moi qui chancelais rien que de traverser le parquet, en compagnie de... moi ; grand désapoint de me dire " quelle chance, ils ont ! j'espère qu'ils en sont conscients ? "
Mon frère ainé était un de ceux-là, vers qui se tournaient tous les regards, et patientaient les demoiselles devant Don Juan...
Chaque ligne étincelle puisqu'il s'agit d'images féériques !
Je ne m'attarderai pas sur la forme du Pantoum, car j'avoue ne pas le priser !
je ne vois pas le grain de sable qui empêche le " néo-classique "

   Cyrill   
7/3/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'aurais vraiment aimé entrer dans cette valse à trois temps, sentir l'envol, le tourbillon, tourner, et cætera.
Mais le poème me semble bien trop raconté, je n'ai guère ressenti l'ivresse expliquée, je suis resté largement spectateur de ma danse favorite... oui oui, c'est aussi la mienne.
Je n'ai pas ressenti ce de plus en plus vite, la cadence reste la même, on stagne. C'est le principal reproche que je ferais à ce poème par ailleurs non dénué de de moments agréables : pied léger tête en feu, je ne vois que tes yeux... La forme pantoum est à la fois bien adaptée au sujet, mais il me semble qu'elle a bridé l'élan de la valse.

   Cristale   
7/3/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Embellie
...quel joli pseudo ...

Un deux trois, un deux trois, un deux trois, un deux trois et les vers s'enchaînent au rythme de la valse, des petits pas et des plus grands et ça tourne tourne en pantoum entraînant le lecteur dans sa danse.

J'aurais bien vu le premier vers ainsi :
"Tu me prends dans tes bras et je valse avec toi"
mais c'est vous l'auteure, je respecte votre intention.

L'une des formes fixes anciennes les plus connues, et la plus difficile, avec le sonnet et le rondeau, dont l'auteure a choisi de débrider la versification. Pantoum contemporain donc, ça dépoussière et ça fait du bien.

J'ai apprécié l'invitation à ce bal élégant pour mon plus grand plaisir.

Cristale


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