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Poésie contemporaine
emilia :  À mon arbre de vie...
 Publié le 09/05/18  -  8 commentaires  -  2280 caractères  -  149 lectures    Autres textes du même auteur

Jeux de rimes pour un arbre de vie...


À mon arbre de vie...




Du ciel à la terre
capturant les ondes
garantes du mystère
tes racines profondes
font fuir le mensonge
d’un mirage ou songe
et traduisent les signes
pour en suivre les lignes


Tant éprise de liberté
lors s’érige en majesté
immobile en apparence
cette indiscrète sentinelle
prête à servir de citadelle
sur le perchoir d’où surveille
dans sa cachette aux merveilles
l’hôte familier dans la confidence

quand se dessine en secret l’arbre de vie
épure imaginaire qui me hante et m’enchante
dont la silhouette s’esquisse comme par magie
tandis que s’élance en un pas de danse ta cime qui chante

Du couchant au levant
c’est au chant de l’oiseau
que tes feuilles se balancent
sur les branches qui dansent
offrant un ravissant intermezzo
avant qu’elles frémissent en transe
puis qu’elles accélèrent leur cadence
au chuchotement de la harpe du vent

Légère ambiance musicale
pour cette sculpture verticale
qui rend grâce à son éminence
depuis que chaque soir de bal
viennent s’inviter au récital
pour en rythmer la séance
les espiègles métaphores
de ce pantin sémaphore

Symbiose d’éléments
messagère des saisons
jusque dans ses filaments
empruntant au souffle divin
ainsi qu’au vent musicien
leur lente respiration
ta sève nourricière
s’élève en prière

Ami des heures buissonnières
reflets d’ombres et lumières
tôt le matin et jusqu’au soir
ta riche forêt de symboles
joue sa chanson d’espoir
m’apaise et me console
ta lampe qui m’éclaire
en sa coupe tutélaire

Elle cache sous le feuillage
ses dessous captivants
la mémoire du vivant
offrant pour héritage
son tapis de mousse
et son ombre rousse
ses livres d’images
abris d’enfant sage

Telle une source vive
précieux trésors d’archive
point n’est besoin de pavoiser
quand j’apprends à t’apprivoiser
toi, qui m’abreuves et m’enivres
depuis l’écorce jusqu’à ta fibre
je ressens ton cœur qui vibre
dans l’étreinte d’un baiser…


 
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   Papillon26   
26/4/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
L'arbre de vie, et le chêne en particulier nous apporte la sérénité, la force dont nous avons besoin, si nous savons l'entendre.
Tout est si bien décrit dans votre poème, dont les derniers vers me touchent et me parlent particulièrement.

je ressens ton cœur qui vibre
dans l’étreinte d’un baiser…

Merci pour ce bel hommage.

   Donaldo75   
9/5/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour emilia,

J'avoue être toujours impressionné par ce type de poésie, graphique et littéraire. Ici, le côté graphique ne vampirise pas la poésie qui reste profonde, enracinée dans les mots.

C'est fort.

Bravo !

Donaldo

   Anonyme   
9/5/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je ressens cette poésie comme la métaphore de la façon d'être et l'amour porté à l'être aimé, pour ses qualités, sa présence et ce qu'il apporte.
"tes racines profondes font fuir le mensonge "

" cette indiscrète sentinelle
prête à servir de citadelle " confident à l'écoute.

De fort belles images, comme un panégyrique, parcourent ce texte.

J'ai apprécié, bien sûr, le calligramme.

   Anonyme   
9/5/2018
 a aimé ce texte 
Bien
C'est un poème un peu long, qui perd un peu de sa consistance par instant.

Au fil de mes lectures, l'émotion s'émousse, car il me semble que certaines strophes parlent du même sujet, "chant et musique". De ce fait mon enthousiasme a des hauts et des bas.

C'est un peu dommage car il émane de "l'Arbre de vie..." de bonnes vibrations dans son ensemble.

Je n'ai pas été vraiment sensible à la forme, il m'aurait fallu pour cela que l'écrit soit plus marquant.

   papipoete   
9/5/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour emilia
l'arbre est à l'honneur ces jours-ci, et le vôtre se joue du vertige, en semant derrière lui une ribambelle de rimes, de la souche à sa cime !
L'auteur à la plume mélodieuse, se fait de surcroît croqueuse de ramure avec ce joli coup de crayon !
La dernière strophe est la plus convaincante, avec ce tronc qui se laisse câliner par ce tendre baiser !
Arbre notre Ami ...

   Robot   
11/5/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Emilia,

J'avoue que la silhouette ne m'a pas vraiment attirée et c'est sur son rapport avec la rédaction du poème que je poserai mon avis.

Je le trouve globalement réussi. Cependant, le dessin vous a contraint à des approximations dans la structure du texte.

Si je prends l'exemple du quatrain, je trouve que sa construction grammaticale est imparfaite.

Tel quel il donne l'impression de juxtaposition. Notamment les deux subordonnées qui se succèdent ne se suivent pas logiquement et le dernier vers semble posé sans lien avec le reste.

On sent à mon avis qu'il vous a fallu suivre le dessin plus que le déroulement du texte. suite à ce paragraphe qui débute par "quand" on s'attend à ce qu'il se passe quelque chose aprés ce "quand"

A moins qu'il ne se rattache au paragraphe précédent, ce qui prolongerait encore une très longue phrase. En fait avec "quand et Tandis" on a deux adverbes de temps qui se succèdent sans avoir de lien apparent avec une conséquence.

*Quand se dessine en secret l’arbre de vie
dont la silhouette s’esquisse comme par magie
épure imaginaire qui me hante et m’enchante*

La succession des subordonnée me paraît ainsi plus naturelle, d'abord le dont et ensuite le qui.

Il manque des majuscules pour rompre les longues phrases qu'on s'essouffle à déclamer à l'oral.
Par exemple 1ère strophe, un point après songe et débuter le vers suivant par Elles.
Je crois qu'un peu de ponctuation n'aurait pas nui pour structurer le texte.

J'aurais encore plus goûté ce texte s'il avait été moins guidé par la forme du calligramme.

Cependant j'ai apprécié de vous lire en raison de la qualité descriptive des images et des apports métaphoriques.

   Queribus   
12/5/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Sur le fonds, ce texte m'apparait comme un superbe hommage à l’arbre, aux arbres, avec des strophes qui s'enchainent habilement et une forme gracieuse; un reproche cependant, le texte me semble très long et doit être relu plusieurs fois pour en sentir toutes les subtilités; j'aurais préféré quelque chose de plus simple et de plus direct; votre texte témoigne cependant d'un gros travail sur la forme avec le désir de sortir des sentiers communs.

Le tout me parait donc plutôt réussi et mérite le respect.

Bien à vous.

   senglar   
6/3/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour emilia,


Un exercice virtuose ; de Méditerranéenne... ou d'Orientale ? Est-on déjà à l'Orient en votre Sud ? Je devine Emilia quel peut être cet arbre de vie. Il et ici fidèlement reproduit. Peut-être quelque peu corseté, ce qui le rend féminin ; Croiriez-vous qu'il me renvoie à la légion, avec son chapeau chinois - souvenir de victoires - or il n'a pas le tablier de sapeur mais bien la ligne et la taille au garde-à-vous des pièces de l'échiquier qui signifie pour la poétesse, par un jeu d'écriture et de mise en forme : Gaffe à vous ! C'est moi qui suis la plus forte !

Echec et mat !

Bravo ! Impossible pour moi, après ce coup, de déplacer la pièce !


Senglar de Brabantie qui s'en va tenter de dessiner son arbre de vie :)


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