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Gabrielle
8/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très beau texte qui, dans sa forme , invite le lecteur à voyager dans un univers féérique et partager l'émotion subtile ressentie par l'auteur(e).
Le jardin de l'enfance est le sujet traité et le souvenir, ainsi que l'émotion occupent une place d'importance dans ce texte. Merci pour ce merveilleux voyage qui prend forme à travers même le travail de composition : un talent certain. Bien à vous. |
Corto
22/10/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Voici un superbe poème avec l'edelweiss pour héros.
Héros entouré d'enfance, de souvenirs, d'altitude, de fragilité, de délicatesse, voire de tendresse. La capacité de l'auteur à relater cet ensemble de sentiments est magnifique. Personnellement ayant découvert durant l'enfance cette fleur à haut pouvoir symbolique, j'admire ce cheminement "dont l’émouvant souvenir s’apprête à renaître". Bravo à l'auteur. Edit du 22.10: Simple rectification d'orthographe. |
Anonyme
22/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Joli texte empli de tendresse, de cette tendresse un peu naïve qui nous replonge dans l'enfance. Cette enfance comparée à la neige des sommets alors que, perso, je la comparais plus aux cheveux blancs de la vieillesse, mais chacun voit l'allégorie différemment. Oui, un joli texte libre plein de cette pureté qui nous quitte souvent tous un jour. |
Robot
22/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une petite fleur séchée suscite des réminiscences portées par les mots d'un poème nostalgique.
Une simple petite fleur retrouvée qui vient rappeler à la narratrice un flot d'images et de sensations que les vers portent agréablement. |
papipoete
22/10/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour emilia
une petite fleur étincela sous un ciel ravi, et aux yeux d'une enfant attendrie ; il y a longtemps de cela, et le parfum de l'edelweiss reste imprimé dans la mémoire de la femme aujourd'hui. Dans son cahier d'écolière, est niché un joli marque-page, une fleurette des sommets... NB comme c'est beau ! comme vous parlez joliment de celle qui embrasa votre regard à tout jamais ! La façon " libre " de versifier en lignes superposées, donne à votre poème l'impression du jeu " à saute-mouton ", où chaque image met au défi la suivante de faire mieux qu'elle... mais toutes phrases sont aussi mignonnes l'une que l'autre... La 5e strophe ( des notes... ) est ma préférée, mais les autres n'en sont pas moins douceurs... |
Anonyme
22/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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La plume est douce, sensible, romantique.
J'aurais pourtant préféré que la dernière strophe fut la première : le souvenir provoqué par cette fleur séchée. Mais, cela n'ôte rien à la beauté de l'ensemble. |
Pouet
22/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bjr,
edelweiss, souvenirs d'enfance et inspiration: un bien joli mélange pour un poème (aigre) doux teinté d'un soupçon de nostalgie et de présent suspendu. L'écriture est vivante, les métaphores souvent inspirées. J'ai particulièrement goûté aux passages évoquant la poésie. ("les vers se font la courte échelle et jouent à saute-mouton" par exemple). Je peux relever un petit plus et un petit moins concernant deux passages: le petit moins concernant "ne pas atteindre le graal" qui m'a un peu fait sortir de la poésie par son côté un peu trop "consacré", j'aurais en outre mis une majuscule à Graal, mais je dois faire erreur. Le (gros) plus en fait concernant "blancheur maculée d’un instant douillet", mon instant préféré je crois de part le fait de "détourner" blancheur immaculée en maculant cette blancheur d'un "instant" douillet. Cela est très bien vu et très poétique selon moi. Voilà les deux petits détails sur lesquels je me suis attardé. Au final, l'ensemble est très plaisant, sonne juste et demeure très agréable à lire. |
Anonyme
22/10/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Il suffit que " tombe à terre .. du cahier d'écolière la petite fleur fanée
au parfum évaporé " pour faire resurgir les souvenirs d'enfance et naître une très jolie poésie. Des images superbes enluminent ce texte. " Trésor d’inflorescence et de mots tressés la reine des sommets devient allégorie '' " avec une seule crainte ne pas atteindre le graal et laisser sans un cri se perdre le silence sur la page blanche " une association subtile de l'edelweiss et la poésie. J'aime beaucoup. |
Cristale
22/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Que ce poème est joli, et tendre et coloré.
J'aime ces mots-pastellisés, ces rêves qui libèrent les images de l'enfance, et cette reine des sommets dont on suit la traîne de pureté. "et laisser sans un cri se perdre le silence sur la page blanche" "Des notes mélancoliques viennent se poser sur la feuille en attente comme autant d’hirondelles sur les fils assombris par les rimes chagrines" Mes passages préférés entre autres car tout le poème est...poésie. Merci Emilia pour ce grand plaisir de lecture. Cristale |
troupi
25/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une poésie tranquille qui s'étire vers après vers comme une aquarelle que l'on pose touche après touche et qui fait un tableau à la fin.
La douceur du souvenir donne à cette fleur une aura de bonheur caché dans les creux de montagne, dans un cahier d'écolière mais aussi dans un recoin de mémoire d'où il ne demande qu'à s'échapper. Il le fait fort bien sous la plume délicate et imagée d'emilia. |
Louis
25/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un beau poème, léger, aérien, qui s’enroule sur lui-même, construit en boucle pour s’inscrire dans un cycle temporel, une éternité circulaire pour échapper au temps linéaire.
Il faut se représenter un jardin suspendu au bord des rêves, un jardin d’altitude, un jardin des sommets. Il faut, pour se hisser là-haut, s’élever doucement, puis s’engager sur « un chemin plus étroit » et « pentu ». On n’y accède pas avec facilité, la pente est escarpée. « L’oxygène plus rare », on s’approche du ciel où se cueillent les étoiles, on s’essouffle, on soupire. Sur l’épaule des mots, sur l’escabeau des verbes, « les vers se font la courte échelle » ; c’est à pied qu’il faut gravir la pente, avec ces pieds qui cheminent dans les vers du poète. La poésie est le marchepied de cette escalade, qui rappelle l’enfance, quand on jouait à « saute-mouton ». La sente poétique qui s’élève permet d’atteindre « l’étoile immortelle» : la fleur qui pousse dans le ciel, la fleur que l’on nomme « étoile d’argent », l’edelweiss au « pur velours argenté ». C’est une « Immortelle » étoile, parente des « doux flocons de neige», de cette neige que l’on dit aussi « éternelle ». C’est une fleur tissée. En elle, se « tressent » les mots qui la nomment : « étoile des glaciers », « étoile d’argent », « immortelle des neiges », « pied de lion », « gnaphale à pied de lion », et « un trésor d’inflorescence », en mode capitule, fleurs serrées les unes contre les autres. En elle, se tressent les mots et les images, la réalité et l’imaginaire. C’est « une allégorie ». Image d’un temps qui ne passe pas, d’un temps retrouvé qui ne s’est perdu ni dans l’oubli ni dans le néant. « Maculée / d’un instant douillet », elle est pourtant toute de « blancheur », blanche comme la neige ; blanche comme la page sur laquelle on écrit. À la poursuite de cette étoile, puissance d’imaginaire : « Elle enfante les songes au goût de paradis », une crainte surgit : « ne pas atteindre le graal », la fleur idéale, la fleur à partir de laquelle s’écrivent les mots nés pour sa quête, mots accompagnés de musique, mots enchantés. Sur cette fleur planent les rêves pour toujours venus d’un passé, d’une enfance, rêves au goût du jardin de l’éden. Crainte encore de « laisser le silence / se perdre sur la page blanche », appréhension, semble-t-il, d’une dilution du blanc de la fleur dans celui de la page blanche, celle qui est silencieuse, sans un « cri », sans un mot, sans un rêve. La « mélancolie » succède à la crainte. Douleur du blanc, du vide, du manque. Mélancolie portée par des notes de musique, par « les rimes chagrines ». L’humeur s’assombrit face au blanc de la page, et « des larmes perlent ». La « reine des sommets » semble perdue de vue, sous les larmes, « discrètes gouttes de rosée » qui font perdre sa blancheur à l’étoile d’argent. Mais subitement « tombe à terre / de mon cahier d’écolière / la petite fleur fanée». Elle tombe d’entre les feuilles blanches, comme l’une d’entre elles, et « l’émouvant souvenir / s’apprête à renaître. » Recherchée au sommet, tout en haut, elle est retrouvée au sol, tout en bas. Par le souvenir, et par l’imagination, elle renaîtra en altitude. Et de nouveau la quête du graal reprendra, dans une ascension poétique, un mot devant l’autre, un mot au-dessus de l’autre. Et de nouveau le rêve s’éveillera, au « jardin de l’enfance ». Le graal n’est qu’une illusion, et l’ascension n’en finit pas. Il n’est rien d’autre que la course qui sans cesse le poursuit, n’existe que d’être recherché. Ainsi se forme le cercle. Ainsi se gagne un bout d’éternité, un jardin édénique où les fleurs ne périssent pas, et portent le nom d’étoiles immortelles. Merci emilia. |