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papipoete
4/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il va falloir que je me mette à la " poésie libre ", quand je vois de tels écrits.
La petite flamme vacillante s'est éteinte, et le miroir a le tain pâle du néant. Le coeur de l'autre se fissure, et saigne goutte à goutte. Même les traces de plume de celle ( celui ) qui fut, s'effacent en cendres, et derrière la porte à jamais, règnera le funeste silence de la solitude. Vers magnifiques tel " ce coeur qui saigne...clepsydre d'une solitude anonyme ". Une fois n'est pas coutume, j'oublie l'absence de ponctuation, chaque ligne portant l'intonation de la voix. Bravo! |
madawaza
8/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Pas sûr de saisir toutes les subtilités des mots, je suis emporté par le rythme des phrases. le 4e paragraphe "Invisibles...inéluctablement" me retient particulièrement. A vous relire |
troupi
22/2/2016
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Commentaire modéré
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Francis
22/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Chaque vers éveille une image, un élément du miroir devenu écran. Une flamme vacille sous le souffle du temps, dans le froid de la solitude et du néant. J'ai particulièrement aimé le clepsydre, la solitude anonyme, le rêve qui cogne à la porte du silence, l'encre devenue cendre. Merci pour ce partage.
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Lulu
22/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Emilia,
nous vous lisons rarement sur le site et c'est une réjouissance de vous retrouver avec ce texte plein de délicatesse, je trouve. J'ai beaucoup aimé cette espèce de sagesse qui semble se dégager du poème. Il y a solitude, mais ce n'est pas une solitude qui se lamente. Vous faites preuve de finesse et de poésie dans cette subtile mélancolie. J'ai beaucoup aimé, par ailleurs, les images nées au fil de vos strophes. J'ai toutefois dû relire votre texte pour saisir votre propre rythme. Ainsi en est-il souvent de la poésie libre que j'affectionne particulièrement. Bien souvent, il faut lire à haute voix pour mieux appréhender le souffle personnel de l'auteur. Tous mes encouragements. |
Robot
22/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Des strophes qui chacune expriment de manière différente le même sentiment. Une belle écriture en rythme et en métaphores qui tisse le sujet avec élégance.
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Anonyme
22/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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" Des illusions à perdre " j'ai bien aimé cette expression.
Un joli poème aux images qui expriment bien cet état d'âme. " chaque battement clepsydre " celle-ci, il fallait la trouver.. Mon coup de coeur sera pour la première strophe. J'ai moins aimé " la peau du coeur " |
Bidis
22/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Les derniers vers sont tout simplement superbes.
Ce texte renvoie extrêmement bien aux premières souffrances de la jeunesse quand elle se heurte aux murs de la frustration. Et même si on nous dit, même si on se doute qu'il y en aura d'autres, on pense que celles-là sont les plus importantes. C'est tout cela dont ces vers très joliment écrit ont ravivé le souvenir en moi. |
Anonyme
22/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Emilia... je ne suis pas expert en poésie libre mais je reconnais que tout ceci est fort joliment dit...
J'aurais peut-être supprimé le "vital" qui ne me semble pas très utile. J'ai une préférence pour les deux dernières strophes et plus particulièrement pour l'ultime quatrain, une chute bien amenée pour clore ce poème qui, je l'espère, n'est pas autobiographique. Merci pour cette lecture un peu tristounette mais pouvait-il en être autrement ? |
StayinOliv
22/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'ai apprécié les images de votre poème, par contre je pense qu'il souffre d'un soucis de fluidité, dû à une trop grande fluidité justement. Cela est sans doute le fait de la poésie libre, dont je ne suis pas un expert, mais une toute petite ponctuation ne lui aurait pas fait de mal à mon avis. Je retiens la dernière strophe qui conclue ce poème triste et beau. Olivier |
Pouet
23/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bien belle évocation. Attention à ne pas tomber dans la grandiloquence toutefois, à mon goût on en est pas loin. L'équilibre est fragile.
J'ai bien aimé: "à chaque battement/clepsydre/d'une solitude anonyme" Le tout résumé par "quand le rêve fracassé/d'une illusion perdue/cogne en vain/à la porte du silence"... Une "illusion" n'est-elle pas perdue d'avance? Les mots ici me parlent d'un amour impossible, d'un espoir bafoué. Quand la réalité vient frapper à la porte de nos rêves... |
Vincendix
23/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Encore un texte destiné à faire vibrer une corde sensible, le thème de l’illusion perdue est récurent, de nombreuses expressions l’illustrent.
Malgré leur similitude apparente, avoir l’espoir et se faire des illusions sont deux sentiments différents, le premier est positif, le second négatif. L’espoir se base sur des réalités, l’illusion sur des rêves. Autant l’espoir peut être assorti d’une conclusion heureuse, autant l’illusion est vouée obligatoirement à l’échec. Cet échec est fortement ressenti dans ce texte, « lente plongée dans le gouffre… du néant »(pléonasme), « rêve fracassé »… L’espoir émane d’un esprit plutôt combattif, l’illusion est très souvent synonyme de faiblesse. Malgré une réelle qualité de l’écriture, je reste modéré dans mon appréciation en raison d’une trop forte incitation à sortir le mouchoir. J'espère vous lire dans un thème moins larmoyant, mettez plutôt votre écriture au service d'autres sujets. |
troupi
23/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Emilia.
Dans la poésie libre ce que j'aime c'est la liberté de n'avoir pas les contraintes de rimes, de métrique et de pouvoir se consacrer totalement à la musique des mots et au sens que l'on veut donner au poème. Rien de facile et ceux qui penseraient que c'est de la sous-poésie se rendraient vite compte de leur erreur en lisant un texte tel que le votre. Merci donc pour cette belle lecture matinale et à bientôt. |
Lylah
23/2/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Une poésie tout en soupirs, j'ai particulièrement aimé la quatrième strophe, très fluide. Un moment de lecture agréable. Merci. |
leni
24/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Excusez mon retard Votre texte me touche à coeur C'est dit avec une simplicité dé concertante J'AIME BEAUCOUP je voudrais tout citer mais je me limite à cette finale de toute beauté Bravo Salut cordial Leni |
Anonyme
26/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Premiers groupe de vers : j'aime bien cette illusion s’éteignant comme une petite flamme de bougie Second groupe de vers : le miroir éteint…répète un peu l’extinction du petit feu... Troisième groupe : le mot "clepsydre" isolé casse un peu le rythme de ma lecture, ou bien est-il là justement pour être partagé entre 'chaque battement' et 'solitude anonyme', c’est possible mais pas évident. Avant-dernier groupe : celui qui pour moi manque le plus de fluidité, en effet si je lis en marquant une légère pause après chaque vers, exple : à retenir…la lente plongée…dans le gouffre…du néant…où la mémoire de l’encre… devenue cendre…s’efface…je trouve cela un peu poussif, sans élan et sans évidence non plus quant au choix qui est le vôtre de ces 'ruptures' Dernier groupe…même remarque que précédemment, ainsi, peut-être parce que je lis mal la poésie – j’aurais préféré : "quand le rêve fracassé d’une illusion perdue cogne en vain à la porte du silence" ou carrément : "quand le rêve fracassé d’une illusion perdue cogne en vain à la porte du silence" Bref j’accroche sur le rythme et du coup je me suis essayé à faire un exercice assez osé à partir de votre poème, si je devais y mettre un autre rythme je le réécrirai ainsi (et je vois bien que ça cloche, je parle de mon essai, mais bon, quand le vin est tiré ;o) "Soufflée par l’éteignoir, la petite flamme fragile vacille, avant de s’étouffer Privé soudain de l’oxygène vital qui l’animait le miroir éteint ne reflète plus rien sous le regard vide que la conscience éveille Lucide, la peau du cœur craquelle griffée par la gerçure et saigne goutte à goutte à chaque battement d’une solitude anonyme Invisibles larmes qui s’écoulent impuissantes à retenir la lente plongée dans le gouffre du néant Où la mémoire de l’encre devenue cendre s’efface Inéluctablement Quand le rêve fracassé d’une illusion perdue cogne en vain à la porte du silence" Voilà, pas convaincu, ni de votre poème (le rythme), ni par mon exercice, je passe sans doute à côté de quelque(s) chose(s). Qu'en dites-vous ? À vous relire Cordialement |
senglar
14/3/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Emilia,
L'absolu du désespoir mais j'ai envie de dire l'absolu d'un (le nombre pas l'article indéfini) désespoir, le constat par des manifestations mentales mais très rattachées au physique. Il reste de la lucidité dans cette autoanalyse donc on devine que l'actrice subissante de cette déprime amère - pas destructrice, pas foudroyante - prendra le dessus, elle s'appesantit sur son état qu'elle est capable de disséquer (viens donc ici que je te fasse la peau !...), elle se regarde déprimant, elle se distancie. C'est le boxeur sonné qui a mis un genou par terre et qui attend que l'arbitre ait compté jusqu'à 9 pour se relever car un boxeur qui n'est pas foudroyé se relève toujours. Un poème très difficile. Suis un peu sonné moi-aussi, mon soigneur m'éventera en oxygène à la fin du round et repartira la bougie. Senglar de Brabantie |