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Corto
10/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Désir et amour sont ici les deux mamelles de "L'île enchantée".
Qui oserait contredire l'auteur ? "suspendre le temps" est dès lors une excellente idée. Presque en chuchotant on comprendra que "les mots s’étincellent...en regards étoilés". Ainsi cette première strophe devient une vraie gourmandise. Les deux strophes suivantes qui jouent avec les voyelles et les consonnes sont moins convaincantes. Mais ensuite dès que "l’étreinte des âmes brise la solitude" on est ravi "que le temps coulisse vers son île enchantée". Surtout ne dévoilez pas les coordonnées de cette île... Avec plaisir. |
Gabrielle
16/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un merveilleux texte qui met à l'honneur les moments de bonheur que l'on voudrait éternels...
Ce bel exercice, empreint de lyrisme, renvoie sur le talent de l'auteur(e). Merci à vous pour cet agréable moment de lecture. |
Davide
8/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour emilia,
Un poème intéressant... où les expressions manquent parfois de clarté, telles ces "voyelles" reflétées par la toile où s'imprime les reflets du soleil couchant (2e couplet)... J'ai déjà mal à la tête ! En revanche, entre quelques images convenues, j'ai beaucoup aimé celles des "consonnes muettes" qui traduisent habilement la rétention extatique du temps, de même que ce temps personnifié qui "coulisse", suggérant bien des choses... Enfin, le mot "étinceler" étant intransitif, son emploi pronominal est ici joliment surprenant. Un brin de fantaisie et une structure narrative maîtrisée, J'ai bien aimé ! Merci emilia, Davide Edit : oui, je connais la différence entre une "strophe" et un "couplet", mais j'ai la fâcheuse tendance à substituer l'un à l'autre. Pourquoi ? Je mets des poèmes en musique... |
papipoete
8/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour emilia
Pour la seconde fois ce jour, je lis " orbe " inconnu de moi, mais " du couchant " me dit clairement sa signification ; un mot nouveau, un ! J'avoue ne pas oser dire ma vision de ce poème... et puis si ! " des papillons dans les yeux, après l'amour il n'y a rien de mieux ; heureux sans rien dire, éclairés d'un même sourire... nous restons enlacés, après l'amour... " NB c'est précisément l'avant-dernière strophe, qui m'inspire ces paroles de notre regretté Charles Aznavour. Mais la première strophe tend cette toile, où bien des amants voudraient se prendre... Même si je suis à des années-lumière, de ce que l'auteure ici voulut dire, j'aime sa version, mais ne déteste pas la mienne ! |
Donaldo75
8/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Emilia,
J'ai beaucoup aimé ce poème. Il y a tout ce qui rend ce libre aussi réussi: - du rythme, - des images, par exemple, dès le départ avec "en regards étoilés de papillons dorés" - du souffle. Bravo ! Don |
senglar
8/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour emilia,
Somptueux ! Je ne sais trop que dire, je ne sais trop qu'écrire, je suis sous le coup de l'émotion poétique tout simplement. Comment prendre du recul, comment embrasser cette poésie du regard puisque je suis tout bonnement dedans, charmé au sens magique et le souffle un peu coupé. Mon oeil papillonne, les consonnes à mon sens se jouent des gaillardes voyelles pour susurrer la tendresse de l'éternel amour. ... dont je suis un têtard ;) Merci emilia pour cet enchantement ! P. S. : Maintenant faut m'embrasser pour que je devienne un prince :))) senglar |
STEPHANIE90
8/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
une jolie poésie libre au cadre enchanté de la source d'amour. C'est beau et bon comme un loukoum de guimauve qui fond dans la bouche. Juste un petit truc qui me chiffonne : "reflète les voyelles où s’impriment l’azur et son éclat d’acier" Oh, ah, eh !!!... Ou est l'éclat d'acier c'est plutôt : "apportent au cœur battant l’ivresse du moment" Et pour moi, c'est donc à inverser car les consonnes Rhhh... conviendrait mieux à "l'azur et son éclat d'acier". Mais c'est un détail, merci pour la promenade sur votre île enchantée, StéphaNIe |
Anonyme
8/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Connexion tardive - 23 h passées - je découvre ce poème.
Un " souffle " de poésie parcourt ce texte. Pour ma part, j'ai eu un petit coup de coeur pour ce passage : " quand l’étreinte des âmes brise la solitude à l’orée du silence où l’onde de tendresse puise son bain de jouvence " " les mots s’étincellent " la forme pronominale employée pour ce verbe m'a étonné ; ah, la licence poétique ! |
Vincente
9/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je sens un poème tellement irrigué d'une volonté poétique qu'il en serait à se noyer dans sa propre image. J'ai attendu ce matin pour voir dans un jour nouveau ce qui hier me paraissait joli, très plaisant mais dont je ne décelais pas ce qui me dérangeait. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'apercevoir ce qui me privait d'un assentiment bien tentant.
Le propos me semble si ambitieux qu'il en perd de l'attrait, à mes yeux bien entendu. Pour moi, même quand le surréalisme s'échappe dans des extrémités, il doit garder un minimum de pieds sur terre. Ça pourrait paraître paradoxal, mais c'est comme si l'on voulait nier la vie pour en imaginer une excroissance, ou nier l'écriture et sa capacité à faire sens en se privant de l'outil de représentation consensuel qu'elle est de fait. Comment fait-on pour écrire quand il n'y a plus d'écriture ??? Ici, comment fait-on quand on nie le temps (le suspendre, c'est bien l'arrêter, n'est-ce-pas ?) pour imaginer une vie, une " île enchantée" quand ce qui la fait respirer n'est plus là, quand il n'y a plus de concept à part sa négation. Si "j'oublie" ce "non-sens" (mais n'est-ce pas nier le propos lui-même et donc le poème dans sa singularité ?), j'ai aimé de bien belles choses comme ces "mots qui s'étincellent", la quatrième strophe et puis ce "temps coulisse", entre autres… Désolé de n'avoir pu aller aussi loin que vous. |
Lulu
9/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Emilia,
J'ai bien aimé, mais il m'a fallu lire deux trois fois ce poème pour l'apprécier, comme si les images n'étaient pas parvenue à m'atteindre d'emblée. J'ai notamment aimé la première strophe, laquelle me semble être la plus touchante. Je la trouve, en effet, plus simple, même si le reste n'est pas complexe en soi, mais aussi plus belle dans son évocation. J'ai été convaincue dès le quatrième vers "à l'orbe du couchant". L'adjectif "somptueuse" m'a semblé lourd au début du vers suivant. Ce n'est pas tant le sens que le mot en lui-même. Je l'ai ressenti comme inutile, même si je vois bien que vous vouliez préciser les éléments de "la toile". Enfin, c'est un ressenti très personnel. Entremêler les voyelles et les consonnes dans ce poème pour mieux les dissocier m'a bien plu. On en ressent mieux l'esprit du jeu de l'écriture qui préside à chaque poème, comme ici, où les voyelles sont colorées et "les consonnes muettes" ; "l'ivresse du moment" parvient jusqu'à la lecture. Personnellement, je n'ai pas tout saisi des subtilités de ce texte, mais j'ai assez aimé l'ensemble, même si je trouve que les vers courts ne donnent pas cette espèce de liberté qui courent jusqu'aux couleurs aériennes "la toile somptueuse / reflète les voyelles / où s'impriment l'azur"... Le rythme est intéressant, mais comme contraint, et j'ai trouvé cela dommage. J'ai bien aimé ces mots, enfin : "quand l'étreinte des âmes / brise la solitude". Mes encouragements. |
Pouet
10/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bjr,
je ne suis pas certain d'avoir tout saisi du texte, mais peu importe, je ne suis pas un ayatollah du sens. Je pense avoir compris le principal: un instant d'amour hors du temps, hors du monde, écrit au souffle des sentiments. J'ai beaucoup aimé l'écriture. J'ai trouvé ici du convenu se parant d'originalité. Je ne sais pas comment le dire autrement. Fin, délicat, inspiré. De la poésie. |