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Anonyme
10/2/2015
a aimé ce texte
Bien
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Dans ce poème ultra-classique, je trouve que l'auteur s'est fait
avoir par la rime : elle lui dicte sa loi.Il en ressort une certaine incompréhension, un questionnement : entre qui cet amour est-il partagé ? Je me suis perdu en route. On me parle d'enfant, de mari, peut-être les deux, finalement. Un travail d'épuration ou de restructuration devait être réalisé pour une meilleure compréhension, c'est mon avis mais je me sens passer à coté de l'essentiel et c'est dommage car l'écriture classique est bien respectée. |
Robot
16/2/2015
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Sur la structure classique, rien à dire mais... justement j'ai l'impression d'un ouvrage contraint. le traitement manque d'élan. C'est bien écrit mais je regrette que sur le thème le texte reste en surface. Le poème dit mais on se sent en dehors. Presque voyeur involontaire d'un moment d'intimité qui aurait du demeurer beau dans le secret justement, mais dont la révélation est assez fade.
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Miguel
16/2/2015
a aimé ce texte
Pas
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Il y a une certaine atmosphère, certes, quelques beaux vers, mais les rimes sont faciles et l'ensemble plutôt confus. D'abord pourquoi "couchés" est-il au pluriel ? Sont-ils deux couchés sur les mêmes genoux ? Pourquoi "à l'envi" ? Quel est cet idéal répit ? Ce mélange de mère (si j'ai bien compris) et d'épouse est troublant, qui est qui ? Où est-on ? C'est de l'imagination sans doute, donc tout est permis, mais le lecteur s'y perd. Le mot "compromettre" ne me semble pas convenir ici. Et puis, ces éléments, (groupes nominaux, propositions, phrases ...) ne me semblent pas toujours syntaxiquement reliés, et comme la syntaxe c'est le sens, ce dernier en pâtit.
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papipoete
1/3/2015
a aimé ce texte
Bien
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bonjour emilia; je lis un tendre aller-retour entre câlin maternel de l'enfance et l'embrassement présent d'un époux; on retrouve des similitudes entre ces deux "chavirements", celui de la mère pour l'enfant chéri, celui de la femme pour son charmeur de mari.
Ces alexandrins me semblent trop sagement agencés, et paraissent énumérer un descriptif soigné d'élans affectueux. Le dernier quatrain est pour moi équivoque, et je ne suis pas sûr d'en avoir compris le sens véritable? |
Anonyme
1/3/2015
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Bonjour Emilia... Me voilà bien embarrassé pour qualifier cette suite de quatrains pour le moins inégaux...
Inégaux par leurs teneurs mais aussi par leurs constructions. Le premier est un peu difficile à comprendre sans le relire plusieurs fois. Dans le second c'est la "pause à l'envi bienfaisante" qui me gêne... Le trois ne m'inspire pas vraiment non plus... Bien aimé le quatre et le cinq, à mon avis les meilleurs. L'ultime quatrain et son "périmètre intime" ne sont pas non plus à mon goût, sans doute ce périmètre assez peu poétique dans ce contexte Bon, vous aurez compris que tout comme le titre je suis partagé et j'ai l'impression que ce poème a vu le jour aux forceps... Une autre fois sans doute... |
Anonyme
1/3/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un état de tendresse qui ma parle. Ainsi je m'imagine bien dans ce lit, serré contre ma bien-aimée, caressant ses contours délicieux, etc.
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IAPAH
1/3/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Merci beaucoup d'avoir partagé ce poème.
Cependant et malgré que la forme soit classique (voir même trop figée) , nous ne parvenons pas à toucher du bout des doigts ce poème. Beaucoup de vers convenus, des rimes "simples" , et du coup il nous apparaît comme un poème sous contraintes. Ce poème est-il trop studieux ? Peut-être aurait-il dû lâcher sa craie et son sac à dos pour nous raconter le monde ! Cet avis est évidemment le mien, et je respecte son auteur et son oeuvre. Bonne continuation sur ce fabuleux site. |
Marite
1/3/2015
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Comme certains des précédents commentateurs, ce poème me donne l'impression d'un "devoir de poésie" dans lequel l'auteur a voulu respecter les contraintes imposées par le choix de l'écriture dite classique.
Le vécu, l'émotion ne se ressentent pas et n'ont pas accompagné ces vers. Cela neutralise et aseptise complètement l'aspect "poétique". |
David
1/3/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Emilia,
Si j'ai bien compris le poème, il y aurait une femme enlaçant son mari avec la mère de ce même mari, c'est ce que m'évoque la 4ème strophe. L'enfant évoqué lors de la précédente par l'épouse serait imaginé : l'épouse imagine sa belle-même et son mari à une autre époque. Le titre du poème serait donc l'amour partagé par une mère et une épouse pour le même homme, fils et mari de l'une et l'autre. Je me demande s'il s'agit d'un véritable sommeil ou d'une scène de deuil, du fait de l'absence de réaction du protagoniste central. Il est question de chaleur néanmoins ce qui pourrait exclure le corps d'un défunt d'une étreinte décrite comme "chaleureuse" mais c'est une double étreinte, aucun mot ne trahit une tristesse. C'est assez étrange, je reste sur mon impression de deuil partagé entre la veuve et la mère dans une grande pudeur du sentiment. Pour la forme, la petite musique des rimes rassemble trois fois la voyelle I mais je dis ça sans en faire un défaut ou une qualité, je regrette un peu les rimes de la seconde strophe sur des suffixes mais là aussi, ça ne ressort pas tant musicalement sur l'ensemble. La 4ème strophe, celle qui éclaire la scène justement à mon avis, a des rimes suivies contrairement aux autres strophes aux rimes embrassées. C'est soigné globalement de ce point de vue des fins de vers. Je me dis que le fils et mari pourrait simplement faire une sieste mais des détails comme les mains entrelacée, la tête entre les bras, puisqu'il ne s'agit pas d'un jeune enfant mais d'un adulte au corps plus volumineux, ça ne laisse guère de doute sur la situation, celle de la dernière veillée d'un défunt. C'est un façon particulière de présenter cet évènement mais l'émotion en garde un volume certain. |
Myndie
1/3/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Emilia,
Votre poème fait apparaitre un travail d'écriture indéniable, une prosodie impeccable. C'est très bien écrit. Cependant, je partage l'impression de nombre de commentateurs qui m'ont précédée. Il semble que vous ayez fait le choix de la rime au détriment de la cohérence et de l'émotion. Je suis admirative mais n'ai pas réussi à être touchée par vos vers, même si , je n'en doute pas, vous avez voulu y faire passer un peu de votre âme. Je le trouve simplement un peu trop appliqué, un peu trop scolaire. Vous avez un incontestable talent de "compositrice", n'hésitez pas à lui adjoindre de la folie, de l'outrance, de la singularité. Vous en êtes capable. à votre prochain texte, alors, myndie |
kamel
6/3/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
J'ai aimé ces lignes qui traversent les coeurs fragiles de ceux qui les possèdent, des mots qui forment un ensemble d'un même contexte sont du coup observables pour la description de cette mère en même temps "épouse"et de son enfant,cette conjugaison de l'être en ce temps de "l'union qui fait la force " est admirable ,ce couple traduit incontestablement le point culminant de cet amour partagé dans une poésie qui se veut être classique........... |
IAPAH
6/3/2015
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Merci d'avoir partagé ce poème.
J'y ai trouvé de beaux vers parfois , et même de belles strophes. Malheureusement, le poème ne m'a pas touché , j'ai l'impression que la description de cette belle scène exclut le lecteur , le met en retrait. Comme une "impression" de point de vue extérieur qui plane. Le texte est peut être résolument trop "conforme" pour qu'il libère ce qu'il a à donner. |
senglar
27/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour emilia,
Entre la mère aimante et l'épouse fidèle tu dresses ici le tableau idyllique d'un idyllique amour ; moi c'est un Greuze que j'ai sous les yeux : chaleur, amour, concorde. C'est qu'il dépasse le temps ce tableau car il dit tout ce que l'amour a de noble, tout ce que le mariage et la famille ont de sacré. Amour domestique dans le cadre du foyer dont les embrassades et les douces caresses symbolisent le quiet cocon. Apaisante tisserande de vers et de bonheur :) senglar |