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Poésie classique
emilia : Un rêve d'Idéal…
 Publié le 25/03/21  -  8 commentaires  -  746 caractères  -  212 lectures    Autres textes du même auteur

Petite évocation d'une quête vouée à l'inaccessible, l'utopie…


Un rêve d'Idéal…



Reflet d’une apparence où l’esprit ne décèle
Que le monde sensible en quête de Beauté,
Pour honorer Platon dont le savoir recèle
La justice du Bien, l’unique primauté ;

Le symbole s’expose et le mot se devine
Dans un art poétique aux défenseurs ardents,
Afin de tutoyer cette essence divine
D’un monde inaccessible en signes évidents :

Pour ce rêveur hanté que l’on nomme poète,
Une musique ailée où palpite son cœur
Révèle l’invisible, objet de sa conquête,
Invente l’utopie au souffle créateur,

Accorde à l’aventure un art ésotérique,
Prône l’imaginaire épris de liberté,
Sublime avec bonheur l’habile rhétorique
Évoquant l’Idéal autant que sa clarté.


 
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   Donaldo75   
16/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien
La première fois que j'ai lu ce poème, j'en ai apprécié le travail soigné, le goût de la composition bien exécutée, le classicisme à l'honneur dans ces seize vers découpés proprement et rangés dans des quatrains bien équilibrés. Il y a un air de devoir de français ou de philosophie dans ce poème, un peu comme - c'est une image, je le précise - quand nous élèves de terminale scientifique devions à tout prix montrer nos aptitudes logiques à disserter sur des sujets d'esthétique. Personnellement, cela ne me gêne pas même si j'aime bien quand un peu de folie s'empare d'un texte au sujet trop sage et le décale vers le rouge. Cependant, je ne vais pas bouder ma lecture d'un poème réussi, bien écrit, bien travaillé, soucieux du lecteur.

Merci pour le partage.

   Robot   
16/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème qui donne le ressenti du poète sur son art, c'est assez rare pour être souligné. Surtout lorsque c'est travaillé comme ici dans une version classique fluide et agréable à déclamer.

   Anonyme   
25/3/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour

Un bon texte classique où j'ai tendance à me reconnaître, surtout
à la fin du poème, étant assez utopiste moi-même.
Quelques interrogations : je ne comprends pas bien le dernier vers
du deuxième quatrain.
Mais c'est une bricole et j'adhère tout à fait à l'ensemble de ce texte
et son message délivré.

Une réussite, selon moi.

   papipoete   
25/3/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour emilia
Pour qui n'est point passionné des lettres, écrire sur l'idéal ou le plus que parfait, déclencherait remarques ironiques, voire acerbes moqueries ! ( tu te prends pour l'Abbé Pierre, Mère Thérésa ? ) Mais ici, ce rêve coule par le biais d'une plume à l'encre colorée, sympathique qui se voit...et l'on marche dans les idéaux de l'auteure.
NB un poème aux tournures artistiques, aux images tirées de livres dont mon savoir est d'un vide béant, mais comme certaines toiles que je ne sais comment regarder, mais me touchent pourtant, ainsi me vient aux yeux ces vers recherchés.
la troisième strophe est alors celle, que mon esprit accommode le plus aisément !
techniquement, les alexandrins rutilent ; un infime bémol que je souligne dans ce cas-là ( 3e strophe, 3e vers...invisible, objet : comment élider le E, alors qu'une ponctuation marque une pose ? )

   Ligs   
25/3/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour.
Ah ! le Bien, la Beauté, avec des majuscules, l'essence divine que le poète tente d'atteindre, comme si son manque venait de là. L'idéal, l'utopie. Que de beaux mots, que de mirages. Platon, qui au passage souhaitait bannir les poètes malfaisants de sa cité idéale, et voulait mettre tous les enfants en commun, les privant de leurs parents.

La lecture de ce poème de bon matin m'a fait penser à cette fresque de Raphaël, "l'école d'Athènes", où Platon montre le ciel, et Aristote la terre. Pour moi cette quête d'un soi-disant idéal qui ne serait pas sur terre nous éloigne depuis des millénaires de la réalité et du vivant, de nous-mêmes.

Mais je ne vais pas bouder ce poème, qui est d'une belle composition, très musical. J'aime beaucoup la 2ème strophe et ses sonorités légères en "in". Moins les 6 derniers vers, que je trouve un peu lourds et répétitifs, avec cette énumération de groupes verbaux, où chaque vers commence par un verbe...

Une vision très classique du rôle du poète, que je ne partage pas, mais qui n'est pas souvent le sujet même de la poésie. J'apprécie l'originalité du thème.

   Cristale   
30/3/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Emila,

Un peu de retard de ma part mais je m'étais promis de commenter ce poème, puis le temps a passé mais me voici aujourd'hui sur votre page, comme toujours avec plaisir


"Afin de tutoyer cette essence divine
D’un monde inaccessible en signes évidents :"

Deux vers qui esquissent au fusain l'âme du poète dans ce monde utopique où s'épanchent ses pensées.
Ici chaque vers se pare d'infinitude et l'indicible se fond dans une réalité souvent douloureuse pour celui qui rêve de peindre l'Idéal dans l'au-delà des mots, comme le dit justement un poète reconnu : "La poésie c’est l’inverse du clonage des mots et des émotions."
Oui c'est autre chose qu'un banal article de journal, c'est certain.

J'ai vu en filigrane l'esprit de nombreux poètes disparus qui nous ont laissé des trésors de pensées.

Technique maîtrisée, bon sens du rythme, mais un peu trop de "e" post-accentuels, "décèle" et "recèle" me semble posséder la même racine, mais c'est à vérifier (je suis sur mon téléphone donc cela m'est peu aisé)

Ce que vous avez écrit a dépassé la difficulté du "dire" et du "montrer" pour ne laisser la place qu'à la poésie intemporelle en quête de Beauté, de bien jolie façon. Entreprise difficile mais réussie! Bravo Emilia !

Cristale

   ANIMAL   
3/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce texte est habité par une âme, par ce rêve d'idéal qui est le moteur du poète.
Il y a dans ces vers un bel équilibre et un rythme doux et régulier qui donne une lecture aussi fluide que plaisante.
La perfection n'est pas de ce monde, semble dire "ce rêveur hanté que l’on nomme poète", mais jusqu'au bout il faut chercher à l'atteindre en ciselant les mots.
Dommage qu'il y ait deux fois le mot art (poétique et ésotérique) , mais cela n'enlève rien à cette belle approche de l'art poétique.

   Capry   
5/4/2021
 a aimé ce texte 
Pas
Chère Poétesse,

Votre forum m'a interpellé, comme quoi cet espace est très instructif.

Pour ma part, je me suis sentie dépassée par la référence concrète à la philosophie. Je pense que la poésie permet justement de philosopher et qu'il n'est nul besoin de la nommer.
J'ai perçu un poème encyclopédique dans la première strophe. Un peu découragée, j'ai continué ma lecture mais j'ai le sentiment que l'on me dicte quelque chose, on essaie de me convaincre et cela m'éloigne de ce que je recherche, c'est à dire des mots qui interrogent, bousculent et transcendent.
La suite de ma lecture est trébuchante, je me relève et continue sur une route de grosses pierres, la foulée n'est pas harmonieuse.

Il est vrai que je n'ai pas osé commenter car je ne me suis pas sentie concernée par votre poème. Je ne saurai vous expliquer ce qui me rebute: trop d'explicite peut-être, l'ordre des strophes, un thème qui aurait supporté d'autres images...

Capry


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