|
|
papipoete
12/10/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
libre
C'est le temps des moissons, le début de la richesse pour le grenier, le silo à blé ; c'est le temps des moissons, le début de la fin pour les blonds épis, les " queues d'épi " dont les têtes blondes vont tomber, rouler à terre sous le fer des grandes " faucheuses " . NB une idée originale que de donner apparence humaine à un épi de blé, ( moi, je fais parler les animaux ! ) C'est diablement animé, et la valse devient funèbre lorsque au champ, gisent les " corps serrés, décapités " en meules, et qu'on emporte les têtes tombées sous les " fauves aux dents de loup " ! Un récit extraordinaire qui m'apparait plus en forme " contemporaine ", que " libre " . papipoète |
LenineBosquet
12/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Bonjour,
Je trouve ce texte fort sympathique, plein d'humour malgré la mort qui rôde sur ce champs de blé. Le titre à lui seul vaut le détour, bien joué. C'est vraiment une bonne idée que de comparer la moisson à une danse de la mort. Pour ce qui est de la forme, vous présentez ce texte sous la forme dite "libre", je le vois plutôt en "contemporain" (rimes alternées et présentation en quatrains). J'aurais d'autant plus apprécié un effort sur la métrique ainsi que sur la ponctuation. |
izabouille
13/10/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
C'est très beau, j'ai bien aimé. J'ai été emportée, j'ai valsé et dansé dans les champs. Les images que vous mettez en scène sont bien rythmées, j'ai vraiment eu l'impression d'assister à la moisson ou même d'y participer.
Merci pour ce bon moment de lecture |
Anje
28/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
En salopette ou queue de pie,
En sabots ou petits vernis, On ne chaumera pas à lire Ces trent'-six vers avec plaisir. Ce poème emporte ma paille D'un grand il a presque la taille. En vous souhaitant une moisson de plumes. |
Anonyme
28/10/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Cet anthropomorphisme dédié aux épis de blé qui subissent la moisson comme une mise à mort est subtil autant qu'original ; il fallait y penser.
Depuis l'entrée de " la vile milice ", jusqu'aux " grosses meules pyramidales ", un tableau de la moisson et son déroulement décrit en crescendo. " Gisent et tressautent des corps sans tête Punis pour maturité " excellent ! Un très beau travail. |
jfmoods
28/10/2018
|
I) Une danse
En un lieu spécialement dédié ("La salle de bal"), le poème met en scène un cérémonial social dont trois verbes signalent l'entame imminente ("Attendent", "Ont déposé", "s'apprêtent"). D'un côté, on trouve les danseurs ("Les têtes blondes [...] Mûres, joufflues, dorées et jolies / Elles vont connaître leur premier bal") ; de l'autre, l'orchestre ("Plusieurs musiciens", "le chœur"). Le spectacle va alors pouvoir commencer ("D'un coup de baguette, ils entonnent", "Sur la piste, les danseurs fredonnent / La valse du blé en queues d'épi"). II) La chronique d'une mort annoncée Au fil du poème, le tragique imprime sa griffe ("le signal fatal", "prédateurs", "Le requiem de l'agonie", "une arène / Pleine de fauves aux dents de loup / Qui déchirent", "épuisés et à bout", "Acculés", "un mal qui leur colle à la peau", "On titube, on glisse dans la foule / On s'accroche, on résiste [...] on s'écroule", "Le soleil d'un air goguenard / Embrase, échauffe les suppliciés", "l'horrible traquenard", "Sur la pierre tombale, emmêlés / Gisent et tressautent des corps sans tête", "La longue curée est terminée", "Les corps serrés, décapités"). III) La moisson Le détournement de l'image classique, paisible, de la moisson - moment de festivité et d'allégresse - oblige le lecteur à considérer ce poème comme une métaphore de la condition humaine. La vie est une joute ("À l'entrée du champ pour la lice"), une lutte pied à pied pour se faire sa place dans la société ("l'enceinte bruyante, étouffante"). C'est un combat stérile contre le destin ("grand face à face"), destin aveugle qui nous désigne déjà notre tombe ("Sous les grosses meules pyramidales"), la fin du chemin ("N'iront plus jamais au bal"). Merci pour ce partage ! |
JcJaZz
28/10/2018
|
Le dernier chant, la dernière danse des condamnés à mort résignés
Inexorable, implacable, intransigeante Cela n'empêche ni la dignité, ni la beauté et la grâce, ni la tendresse et l'amour des condamnés Et la métaphore des épis de blé parfaitement maîtrisée qui décrit tout cela Un très beau et profond poème Merci |
Robot
28/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Avec ces épis transportés dans le tourbillon du bal de la moisson ce texte propose une intéressante métaphore de la vie.
Faut-il considérer que l'existence est une supercherie du destin puisque nous voici dés la prise de conscience de notre humanité en route vers l'inéluctable. Le récit semble nous dire qu'il faut se résigner à ce qu'il n'y ait plus rien aprés la fin du bal. |
Castelmore
28/10/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Un texte très bien construit, des vers mélodieux, au service d'un thème auquel je reste totalement insensible. Métaphore de la vie ?
Les images sont outrées et me semblent concourir à affaiblir l'ensemble . Avec un sourire. |
Corto
18/11/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Difficile d'adhérer totalement à ce poème. Des expressions très discutables: "Elles vont connaître leur premier bal" alors qu'il s'agit plutôt de leur "dernier bal" après une saison de croissance et d'insouciance..."vile milice" associé à "chœur" me parait incohérent. "L'orchestre de la mort s'arrête sur la pierre tombale" parait plutôt curieux.
Ceci dit on saisit bien l'ambiance de fin de vie de l'épi malgré des images qui auraient pu être améliorées. Bonne continuation |