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cherbiacuespe
23/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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Dans la forme, peut-être aurait-il été plus judicieux d'inclure dans le corps de poème les trois "introductions" ("Le poète dit au peintre", "Le peintre répond au poète", "œuvre inachevée"). A voir, je reconnais que c'est un avis discutable.
Dans la première strophe, j'aurais choisi "colore ses lèvres" plutôt que "peint ses lèvres" et "habille ses prunelles" plutôt que "ses yeux" qui me semble plus en harmonie avec l'ensemble. L'idée d'un dialogue entre un peintre et un poète est plaisante, et d'ailleurs, ce court dialogue est fort bien écrit, aérien. J'y vois, pour ma part et à cause de sa brièveté, un amusement lyrique, un exercice de style finalement assez réussi. |
lucilius
25/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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Cette conversation poète/peintre qui soutiennent chacun leur art et le confondent en un ange asexué ne tient, à mon sens, que par son originalité. Je trouve l'écriture bien en deçà du thème, trop aseptisée, manquant de "culot".
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VictorO
26/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Poème intéressant. Le dialogue initial est simple et joli. C'est la fin qui me semble plus intéressante puisque l'oeuvre est justement inachevée : la rose est effeuillée, les pétales jaunis, les vers gambadent sur les couleurs, comme perdus. L'artiste, ou les artistes lorsqu'ils s'associent, effleure(nt) la vie, effleure(nt) la perfection, sans jamais l'atteindre. C'est en tout cas ce que j'ai ressenti à la lecture de ce poème.
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Provencao
28/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Des vers gambadant sur des couleurs irisées...
Surgit un ange à la rose effeuillée, Bonheur éphémère de pétales jaunies, Qu'un poète et un peintre ont ensemble construit" J'ai beaucoup aimé ce quatrain où le bonheur éphémère irisé d'ombres et de lumières, de couleurs superposées, de pétales jaunis, d'attirances entre les traits, tout en perspective, ce bonheur qui rend beau ou fou et qui illumine nos vies, resurgit sans appel comme après un arc-en-ciel merveilleux. Dessiner et esquisser la fleur éclore pour la comprendre, pour mieux la voir et mieux l'effleurer et mieux la partager en un bonheur éphémère.... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Corto
13/9/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'idée du dialogue entre le poète et le peintre est ici bienvenue.
Chacun sent que sa démarche sera enrichie par l'apport de l'autre. La poésie sera mise en valeur si le peintre complète l'oeuvre en peignant "ses lèvres d'un sourire gracieux". Le tableau prendra une nouvelle dimension si le poète "Papillonne son regard d'une prose". Grâce à cette collaboration on pourra découvrir la belle oeuvre "un ange à la rose effeuillée". Belle démarche où modestie et confiance/admiration pour l'autre sont au rendez-vous. Le poème est succinct mais bien évocateur. Merci à l'auteur. |
papipoete
13/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour emju
en quelques lignes, voici montré que poésie et peinture vont si bien ensemble ! du coup de pinceau au trait de plume, nait un portrait subjugué où l'on confond la mie et la rose son amie... NB que la toile est belle, rehaussée de vers délicieux, aux assonances délicates... " effleure sa bouche d'un souffle tendre et léger " est mon passage préféré ! |
Davide
13/9/2019
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Bonjour emju,
Je trouve très beau le regard : ce choix de marier deux arts (et deux artistes) pour une création unique autant qu'originale. Mais je ne retrouve pas cette "osmose" dans le déroulé du poème, tout au plus, une esquisse d'entrelacements, mais bien laborieuse. Et puis, je trouve les formulations bien alambiquées : "Peins ses lèvres d'un sourire gracieux" (?) "Papillonne son regard d'une prose" (?) Si la beauté de la poésie s'offre dans le renouvellement des images et leur originalité, elles doivent, à mon sens, être au service d'une intention précise. Cette intention, je ne la comprends qu'à moitié. Pourquoi l'œuvre est-elle "inachevée" ? La symbolique de l'ange est savoureuse, elle est celle d'un enfantement, d'une fusion créatrice entre poésie et peinture. Je la trouve très belle. Par ailleurs, j'ai bien aimé le dernier vers, particulièrement le mot "construit" qui renvoie au concept du "travail" et de "l'œuvre" défini par Hannah Arendt (euh... je ne crois pas qu'il soit opportun de parler philosophie tout de même...) En somme, je trouve que ce poème - trop vaporeux - manque de véritablement incarner ce qu'il tente de montrer... mais peut-être suis-je passé à côté de quelque chose (?) Merci du partage, Davide |
BlaseSaintLuc
13/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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je trouve l'idée très originale et pas trop mal mené , on sent l'inspiration mais quelque peu retenus pour garder un tempo , voilà qu'un ange sort de l’œuvre commune , asexué , un peu comme le texte finalement , castré ,frustré , de quelques élans plus risqués , de quelques tentations de lyrisme, de soufre , flou artistique inachevé en somme ,on était prévenus (œuvre inachevée aux couleurs irisées.)
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senglar
15/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour emju,
Je suis d'abord allé voir qui était ce Simonide de Céos que vous citez en incipit. Un petit génie apparemment qui illustra l'art de la mémoire. Votre ouvrage lui-même me fat penser à à quelque petite pièce antique que l'on aurait pu retrouver sur le mur d'une villa, une mosaïque ou un rouleau, un manuscrit en partie chahutée par l'usure du temps et ses vicissitudes. Il y a en effet une sorte d'intemporalité dans votre charmante composition à la fois poétique et morale. J'aime cette alliance du poète et du peintre pour fournir une oeuvre parfaite, complète et vivante. Bien que l'on tente de s'astreindre à un certain équilibre je me dis qu'en fin de compte c'est quand même la parole qui donne vie : "Glisse ta plume... Effleure sa bouche d'un souffle..." Je me dis encore pour conclure que je suis content de l'avoir croisé moi-aussi, ce Simonide de Céos, grâce à vous. M'en vais lire quelques-uns de ses poèmes tiens :) senglar |