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Gemini
20/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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On pourrait croire à un selfie : moi et Saint-Malo (avec Saint-Malo en arrière-plan, bien sûr).
Je dis surtout ça pour les clichés : tourelles, murailles, bateau, corvette, marins, Surcouf, corsaires, qui entourent les "moi" (mes) et les "je" des strophes centrales. Mais on comprend rapidement que la puissance suggestive du site envoie le narrateur dans un rêve dans lequel il doit bien se fondre. La dernière strophe prend, par contre, le goût d'une critique voilée (si les touristes remplacent les corsaires), renvoyant Saint-Malo, personnifiée et désacralisée, vers un peu reluisant et très ancien métier (il faut quand même garder à l’esprit que les corsaires ne sont pas des pirates). C’est, selon moi, la meilleure strophe du texte. Elle l’est d’autant plus que le narrateur devient un accusateur-accusé (un peu comme le juge-pénitent de Camus). En tant que touriste, il se désole de la capacité de nuisance des touristes, et croit, à tort, qu’il n’en peut mais. En donnant un avis décalé, et non pas seulement axé sur les lieux, l’auteur nous évite la soporifique séance diapo (mais nous offre un autre selfie : moi et les touristes). J’aurais mis deux points guillemets avant Terre ! Terre ! C’est bien écrit, simple et, comme on dit quand on ne sait pas trop quoi dire de plus, de bonne facture. PS : J'ai trouvé l'exergue assez falot. |
Corto
24/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Sympathique évocation de Saint-Malo. Un peu de nostalgie ? Mais pas de quoi faire rêver ni même découvrir le vécu de cette cité.
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lucilius
29/12/2018
a aimé ce texte
Pas
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Saint-Malo méritait bien plus qu'une description sommaire, surtout en se référant à son passé, de l'époque gauloise à celle de l'occupation.
Deux oublis magistraux : le commerce négrier et les terre-neuve. Un cliché un peu trop "carte postale" pour moi. |
domi
14/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un poème bien construit, on retrouve l'image de "la ceinture" au début et à la fin. St Malo n'est plus ce qu'elle était, elle a vendu son corps, son âme..
Les corsaires faisaient la guerre dans un but uniquement commercial, donc on peut supposer que l'auteure fait allusion aux touristes dans la dernière strophe ? La première partie, plutôt jolie, m'a fait penser à l'imagination d'un enfant, ce qui n'est pas pour me déplaire vraiment, même si cela me laisse quand même un tout petit peu sur ma faim.. |
papipoete
14/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonjour emju
Je me suis aventurée devant St Malo, et fermant les yeux l'ai regardée de long en large ; elle n'avait rien à craindre d'envahisseurs marins, avec ses murailles, ses meurtrières...et soudain l'on cria l'alarme, les corsaires l'attaquaient, la prenaient et s'y installaient ! NB un flash à ouverture lente, que l'auteure peint du bout de son objectif " grand angle ", et l'on découvre la ville, et l'on entend au large les marins la voyant, crier " terre, terre ! " J'aime bien l'image introductive et finale, quand St Malo " met sa ceinture ", puis " la dégrafant ". |
Anonyme
14/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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Difficile de narrer, en quelques vers, une cité comme celle-ci ; mais l'esprit y est quand même, mêlé au rêve de la narratrice.
" Saint-Malo, la belle, la magnifique A dégrafé sa ceinture, Livré son corps, ses plages, ses criques " anthropomorphisme intéressant. Une lecture agréable. |
BlaseSaintLuc
14/1/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Lucilius est un peu dur, le devoir est correcte, sommaire oui un peu quand même, mais pas si mal écrit, c'est ludique, divertissant, ça ne casse pas des briques (mais c'est de pierres dont il s'agit ...Ouf Surcouf ) Bien que dans l'histoire, il n'y ait pas que lui, en face sur l'île du grand Bé chateaubriand doit sourire sous cape.
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plumette
15/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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j'ai apprécié cette évocation qui ne se prend pas la tête.
Des mots simples, qui font naître des images, la ville ceinturée, c'est tellement caractéristique, avec ce chemin de ronde/ sillon que les badauds (trop nombreux ) envahissent. je me suis aussi sentie en phase avec la tonalité du poème, nostalgie d'un temps où la ville n'était pas livrée à ce type d'envahisseur. |