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Corto
22/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Démarche originale qui veut reproduire par "Points de croix, points de mousse" le visage du père disparu.
La tendresse est là: " Je contourne ta bouche qui a su me dire" mais la vie passée est douloureuse: "Me donne le vague à l'âme Tu es trop loin de moi." L'ambiance du deuil, de la nostalgie, des efforts de la couturière/dentellière est bien rendue. Le temps passe et les souvenirs restent. Bravo. |
Gabrielle
25/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un hommage...
Au fil de la plume, l'être aimé (ici, le père) reprend vie. Le souvenir, synonyme de vie et de présence renvoie finalement à la souffrance due à la séparation (cf. chute du poème). Merci pour ce touchant partage. Au plaisir de vous lire. |
Anonyme
7/2/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'idée est originale ; broder un canevas pour reproduire le visage du père.
Certainement, la main qui conduit l'aiguille est accompagnée des élans du coeur. " Fil de la vie, aiguille au bout du doigt ". " Encore quelques points, quelques ourlets Pour affiner, te rendre plus beau." " Je contourne ta bouche qui a su me dire " Un langage simple, juste pour "coudre" un ressenti. |
domi
7/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Je me faufile dans le doux creux de tes rides", que c'est bien dit, en rapport avec l'activité couture...
Orignal poème, cette séance de broderie qui nous fait entrer dans le titre (j'ai cru à un non voyant). Et dans les méandres du souvenir... Poème fouillé dans le ressenti. On regarde les photos pour se rapprocher -et- ressentir la distance. Émue par ce texte, merci. |
senglar
7/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour emju,
D'une extrême sensibilité, où l'émotion vive, ineffacée, se communique, où la larme taquine la paupière alors que vous ressuscitez votre père, au point de croix cela ne s'invente pas. Quel hommage ! Belle transmission... Un hymne à l'amour, heureux père ! "J'y couds des mots ineffaçables." J'ai adoré ce vers. Fille heureuse ! Par-delà... Senglar |
papipoete
7/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour emju
Nous vîmes dans ces colonnes, il y a quelque temps, l'éloge d'une fille pour sa Mère couturière...ici, c'est le tableau d'un père qu'une fille ou un fils tire non pas au fusain, ni au pinceau mais à l'aiguille " virtuose " piquant ça et là son canevas ! Et chaque trait du visage, la teinte d'une mèche de cheveux, naît d'un point de croix, d'un point mousse et bientôt l'image de ce papa est si vivante que les larmes ne sont pas loin de l'auteur... NB une jolie façon de faire renaître celui qui n'est pas là, plus là peut-être, et chaque broderie façonne de beaux vers tel " guirlande grise sur tes tempes cendrées " et le tercet évoquant cette bouche qui savait dire... il a de la chance de vous avoir ou de vous avoir eu ! |
STEPHANIE90
7/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour emju,
un magnifique hommage poétique à votre père qui doit être fière de vous. C'est fait avec subtilité et de façon pudique tout à fait adapté à des sentiments pour ces parents. Une belle broderie avec de très beaux vers : "Fil de la vie, aiguille au bout du doigt Je titille là, je chatouille ici." Toute la dextérité du poignet qui brode est ici fort joliment broder. "Guirlande grise sur tes tempes cendrées Je me faufile dans le doux creux de tes rides" L'amour est ici bien exprimé. "Pour affiner, te rendre plus beau. Je contourne ta bouche qui a su me dire J'y dessine un liseré de rires J'y couds des mots ineffaçables." Tous les souvenirs ici résumer avec quelques vers et un final qui marque la peine de l'absence. Merci, évidement j'ai aimé cet hommage poignant, StéphaNIe |
Vincente
7/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Quelle déclinaison singulière que ce canevas qui se brode sous nos yeux étonnés ! C'est singulier parce qu'il est peu courant de broder presque physiquement, disons littéralement, des vers (d'autant que c'est une formule dans l'art poétique qui est pratiquement un lieu commun). C'est étonnant parce qu'il est troublant d'imaginer une imagination "débridée" (pourrai-je dire qui se dénoue, ou qui dénoue la douleur de l'auteur...) broder sur la virtualité d'une photographie. Cette démarche est assez géniale dans le principe.
Ceci dit, sa réalisation m'est apparue très touchante, sympathique mais un peu appliquée, pas maladroite en soi, mais plutôt exprimée comme venue à l'esprit d'un premier jet. C'est la rançon et le gain d'une spontanéité qui la rend justement touchante, mais c'est dommage qu'avec une si belle intention, il manque la maîtrise de ce volet. |
Lulu
7/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Emju,
J'ai vraiment beaucoup aimé ce poème qui m'a semblé être un très bel hommage… Aimer, vous savez le dire… On palpite au fil des mots, avec cette photo entre les doigts, comme si nous avions nous-mêmes ce sentiment qui court d'un bout à l'autre du poème… L'émotion est là, simple et sincère. Le titre prend forme au fil des vers, comme si ce père avait une dimension universelle. Il est cette représentation poétique dessinée, "au creux de [ses] rides". J'ai senti, dès la première strophe, un poème intime, indépendamment de ces mots de présentations qui nous dit à qui ce poème est destiné… C'est doux et beau parce que cela sonne vrai et sincère du fait des détails, "Mille sourires, mille joies s'y nichent", par exemple. Un poème lyrique à souhait qui, dans une forme libre ou, à tout le moins, contemporaine, donne à ressentir fortement… Merci de ce chouette partage, et au plaisir de vous relire. |
VictorO
7/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème simple, mais émouvant, authentique. On peut visualiser cette activité de broderie ou y voir une métaphore des souvenirs. Je ne peux m'empêcher de penser à la chanson "mon vieux", chantée notamment par Daniel Guichard (c'est un compliment) : "J'aimerais bien qu'il soit près de moi. Papa."
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TheDreamer
8/2/2019
a aimé ce texte
Bien
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Poème émouvant. L'absence est une autre présence. La mort n'est pas la fin. Par delà existe un autre chemin. Si le corps se désagrège, l'esprit lui survit. Soyez assuré que celui à qui ce poème est dédié sait votre tristesse et ces mots déposés sur la page pour en parler.
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