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Ioledane
23/5/2013
a aimé ce texte
Bien
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De jolies trouvailles dans ce poème :
« Fragile comme un papier qui brûle Sans un bruit pour le plaindre » « Ton corps étendu sous moi Adoubera mes mains » « Nous irons voler la nuit aux dieux ». D’autres passages sont plus convenus : les prairies blanches du paradis, la brise légère, légère comme la plume. La répétition « souffle » / « soufflera », à deux vers de distance, aurait sans doute pu être évitée. Je découperais différemment la fin : « Rejaillissant En un dard d’ébène Frappant notre mort. » Cela donnerait à mon sens plus de force et de vie (puisqu’il s’agit de cela, au fond) à « Rejaillissant », de plus le rythme des deux vers finaux serait identique, en martèlement quasi-victorieux. |
brabant
27/5/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Empty-Tankard,
Poème qui témoigne d'une jolie intention, qui mérite de même que l'on pèse son appréciation... Ne pas abîmer :) Ceci dit (Ne voyez aucune malice dans ce qui suit) : - l'argile me semble bien mal choisie pour être comparée à un "papier qui brûle", elle qui colmate les foyers. Humide de plus... - "Ton corps étendu sous moi" : S'agit-il d'un caveau à deux compartiments étagés ? L'image de ces deux corps étendus dessus dessous m'interpelle... - l'ébène est noir, en quoi l'éclair doré peut-il rejaillir en un dard d'ébène ? Excusez-moi, mais ce dard d'ébène m'a fait penser à un olibos dont je sais qu'il en existe en ébène (aïe aïe aïe !). Par quelle alchimie mystérieuse votre poème qui part d'une intention louable et pure m'a-t-il conduit sur ces pentes savonneuses, ces voies bassement charnelles là où devrait s'imposer l'apothéose d'un amour éthéré ? Si j'ai mal lu c'est que je suis définitivement tordu. Mais comme je l'ai dit plus haut je loue l'intention et je la respecte :) Me flanquerais des claques quoi ! Enfin, pas trop quand même hein car il y a quand même pas mal de carnation dans votre poème. Lol :) |
Elmousikas
12/7/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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A la lecteur ce poème "Libère" bien plus qu'un dernier souffle, on a l'impression que les mots se parfument au parfum de douces souffrance où se mêlent émotion et réflexion tous deux en parfaite harmonie de l'appréhension que l'on se fait du parfait inconnu ici nommée en la personne de la "mort" qui " Ruisselante à la surface de terres ocre, D’une argile faisant nos cœurs, Fragile comme un papier qui brûle Sans un bruit pour le plaindre. Se libérera mon dernier souffle,"....
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Anonyme
21/11/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Imaginer les émotions d'un après, avec cette notion d'avant, cela donne un écrit curieux, c'est à la fois du" avec et du sans", ce ne sont là que supposition, je suis un peu perplexe.
Il y a cette volonté de vers ressentir ce lien fort qui perdure bien au-delà du temps vécu, le voilà ainsi plongé dans l'éternité, c'est toute la puissance de l'Amour. Il fait naître l'irrationnel. Sans doute est-il louable de croire que ceux ou celles qui nous sont chers, nous allons "vivre" dans une relation qui ne peut être qu'éternelle. La forme n'a rien de désagréable, le fond pousse à la réflexion. |