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Poésie néo-classique
Enluminor : Le vent du courroux
 Publié le 19/07/07  -  7 commentaires  -  748 caractères  -  111 lectures    Autres textes du même auteur

When the storm is over, nobody knows where the wind went.

Aphorisme anglo-saxon


Le vent du courroux



Prisonniers d'un orage tournoyant dans le soir,
Une toile et deux joncs retenus par un fil,
Sont bientôt propulsés vers de plus grands périls,
Avalés impuissants par un profond trou noir.

Sans son jouet l'homme éclate et brandit le gueuloir,
La dame subira les foudres du viril,
Aurait-elle lâché le mince volatile ?
Que de propos rassis sont vomis au rasoir !

Dans un ballet d'éclairs, l'objet s'enfuit au loin.
Un tonnerre d'insultes aux accents assassins,
A grossi la tempête et s'est fait accablant,

Puis enfin dans la nuit, la bourrasque s'est tue.
Où est parti le vent ? Nul ne l'a jamais su,
Mais les jurons sont tous à bord du cerf-volant.



 
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   guanaco   
19/7/2007
 a aimé ce texte 
Bien
La violence du temps et la violence d'un comportement, parallèle intéressant.
Juste une question de métrique: le 1er vers n'aurait pas un pied de trop? (13 pieds)?

   Enluminor   
19/7/2007
Exact, personne n'est parfait, prononcer " orag' ", merci

   Togna   
19/7/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De Guanaco je n'ai pas le purisme, le e de orage ne me paraît pas outrageant. Et, bien qu'étant encore sous le charme du "Q" du Catholicon que je viens d'apprécier, je trouve que ce courroux à de la classe.

   Athanor   
19/7/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ben que dire ?
Oniris vient de débusquer un poète de grande pointure.
Cependant, je reste sous le charme du "Q" du catholicon alors ce poème me "bouge" moins. Mais je le relirai avec plaisir.

   Absolue   
17/9/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Si ce cerf volant arrive par ici, ça risque de ne pas être triste:-).

   Maëlle   
30/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
le dernier vers du deuxième quatrain ne me plait pas. C'est le seul...

   Anonyme   
12/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ce poème m'est très parlant, il est très émouvant, je sens monter la tourmente qui va déclencher sans retenue sa colère foudroyante, je reconnais dans ces mots, un certain vécu comparable, la dernière strophe est magistrale.

Quelques petites erreurs de prosodie, le premier vers compte en effet 13 pieds, il aurait fallu élidé le (e) de orage, 13 pieds aussi pour la première de la seconde strophe.

Cependant cela ne nuit en rien au fond fort bien exprimé de ce poème.


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