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Poésie libre
entexte : Dans tes yeux noirs
 Publié le 12/12/16  -  15 commentaires  -  1919 caractères  -  634 lectures    Autres textes du même auteur

C'est un poème qui fait partie d'un recueil de poèmes intitulé "Le Génie d'être".


Dans tes yeux noirs



Dans tes yeux, mon amour, il y a la clarté du jour et les
champs de juillet des rêves de l'enfance ;
Il y a l'azur du ciel, le soleil et les sentences de ton âme ;
Il y a la joie des rois et tout ce qu'il nous faut pour le slow de
ce soir ;

Dans tes yeux mon amour il y a ton regard fugitif
comme un poisson inlassable dans les profondeurs océaniques ;
Il y a mon cœur dans l'hameçon et tes cache-cache de toujours ;
Il y a toi aux Bermudes et mon cœur comme une boussole.

Dans tes yeux mon amour, il y a la Vie, la Poésie
et la lumière du XVIIIe siècle ;
Il y a ton regard comme un militaire dans une bataille ;
Il y a un verre d'eau, un quignon de pain et un manteau contre
le froid ;

Il y a mon pays qui me prend au cœur,
Et les soubassements de l'Histoire ;
Il y a ta vie comme un sabre dans ma main
Et un poisson d'avril qui anticipe le printemps ;
Il y a une étoile, la Méditerranée et un beau radeau pour
prendre le large.

Dans tes yeux, mon amour,
Il y a tes rêves en forme de geishas qui plastronnent
en mon cœur,
Des rêves tendres de volupté,
Des rêves fous qui réinventent le Monde,
Des rêves doux qui attendrissent l'Humanité.
Et la nostalgie de tes refrains.


Dans tes yeux, mon amour, il y a ma folie blanche,
mon encrier et l'avenir de mon Poème ;
Il y a ton courage comme une exposition d'art
Et mon enfant dans l'embryon ;
Il y a tes paupières qui s'ouvrent comme un musée,
Comme un livre sur les OVNI,
Comme la porte d'un paradis.

Dans tes yeux noirs mon amour, il y a tout l'arc-en-ciel et
tout ce qu'il nous faut pour le slow de ce soir ;
Il y a mes cahiers d'écolier et un poète qui se clochardise ;
Il y a la Vie, l'Amour
Et les muses d'or de la Poésie.


 
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   Myndie   
21/11/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Je suis allée jusqu’au bout de ma lecture et j’ai eu raison. Même si mon impression est restée duelle, je me suis finalement laissé aller à l’émotion que distillent quelques beaux vers que l’ont sent servis par une vraie plume.

Dualité parce que le texte de prime abord fait appréhender une sorte de mièvrerie, en raison de la fadeur douceâtre de certaines évocations et à pas mal de lieux communs (« dans tes yeux mon amour, il y a la clarté du jour et les champs de juillet des rêves d’enfance » et j'en passe).
Tout cela laisse une impression d’accumulation empressée, un effet fourre-tout.

Mais dualité aussi parce qu’il y a une sorte de gradation dans l’émotion que l’on sent naître au fur et à mesure de la lecture, une sorte d’émerveillement qui nous prend en même temps que passe un vrai souffle de poésie. Quand les clichés s’effacent au profit du rêve, cela donne les 3 dernières strophes belles et efficaces. L’arrangement des mots, leur ambiguïté rend les images suggestives et pleines de force, tels ce « courage comme une exposition d’art » et ces « paupières qui s’ouvrent comme un musée », ces « rêves en forme de geishas »
ou encore :
Dans tes yeux mon amour, il y a ma folie blanche, mon encrier et l’avenir de mon poème »
« Il y a mes cahiers d’écolier et un poète qui se clochardise ;
il y a la vie, l’amour
Et les muses d’or de la poésie »
Les trois dernières strophes rattrapent tout le reste. Rien que pour elles, votre poème vaut le détour.

   Robot   
12/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Il y a comme une sorte de "folie d'amour" dans cette déclaration ou les prétextes exposées sont plutôt bien soulignés par les métaphores et les oppositions.
Surement beaucoup trop de "il y a" qui passent mieux à l'oral qu'à la lecture.
Les dernières strophes sont les meilleures.

   Lulu   
12/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Entexte,

j'ai bien aimé ce poème, simple dans sa construction, mais intéressant et plaisant à lire. Plus court, le poème aurait perdu en intensité, car c'est bien dans son ensemble, et notamment dans les dernières strophes que vous semblez maîtriser le mieux votre écriture.

J'ai en effet relevé des choses qui pourraient être corrigées au départ, mais qui ne m'ont pas gênée outre mesure, vu la qualité du reste.
- Tout d'abord, il y a certains retours à la ligne que je n'ai pas compris, comme au niveau du premier vers (terminer par "les", un déterminant, ne m'a guère séduite), ou au niveau de "Il y a la joie des rois et tout ce qu'il nous faut pour le slow de / ce soir". Pourquoi un tel rejet de "ce soir" ? Je le verrais bien dans la continuité du vers qui précède.
- Ensuite, à la troisième strophe, vous avez écrit "Dans tes yeux..." premier vers, anaphore à laquelle on s'attend et que je trouve belle, puis, chose inattendue, "Il y a ton regard..." Là, dire le regard pour "Dans tes yeux" me semble être lourd, répétitif, redondant à la façon d'un pléonasme. J'aurais bien vu simplement ceci : "Dans tes yeux... / Il y a un militaire dans une bataille". On aurait compris qu'il s'agissait simplement du regard de votre amour...

Tout le reste m'a plu, cependant, du fait de l'abondance de ce qui est perçu dans les yeux. Comme je l'ai dit plus haut, plus court ou plus épuré, le texte aurait perdu en intensité.

Tous mes encouragements.

   Anonyme   
12/12/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour entexte,

Le texte paraît sincère, dans le sens où il semble avoir été écrit avec passion. Le tout est plutôt bien mais certains mots - qui ne se prêtent pas trop à la poésie - auraient pu être évité, à mon avis, tels que : "Bermudes, lumière du XVIIIe siècle, OVNI". Les majuscules à certains mots m'ont un peu heurtés - disons grimaçés - à savoir "Vie, Poésie, Histoire, Méditerranée, Poème, l'Amour", même si je comprends le sens que vous voulez leur donner, comme "Histoire" avec un grand "H", etc. Mais je n'y vois pas vraiment d'utilité.

Je n'ai pas non plus aimé cette histoire de "slow". J'aurais mieux apprécié le terme de "danse"...

Bien à vous,

Wall-E

   Pouet   
12/12/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Bjr,

Personnellement je n'ai pas aimé le texte, un joyeux fourre-tout sans réel intérêt tant le sujet est rabattu et l'expression aussi.
Des tournures de phrases trop convenues, beaucoup de banalités et beaucoup de grandiloquence pour au final ne pas dire grand chose.

Concernant la forme, la première strophe croule sous les "de", "des", "du", le poème en son entier d'ailleurs.

Les "il y a" sont assez pesants à la longue aussi.

Dans la quatrième strophe, ce sont plus les "et" qui surnagent, mais ils ne sont pas en reste tout au long du poème par ailleurs.

Tout cela me gêne, me paraît tomber dans la facilité (notamment ces "il y a") ou la désinvolture et ne m'aide pas à rentrer dans ce poème. Même si j'avoue que je n'y serais pas rentrer non plus sans cela tant il m'a semblé lire une longue liste de lieux communs.

Je dis aussi aussi qu'il n'y a pas que cela, certaines images sont intéressantes, certaines choses sont bien "vues" (bien aimé par exemple: "ton courage comme une exposition d'art") mais ce qui a pris le dessus pour ce qui me concerne est véritablement cette accumulation de poncifs, de répétitions et de pléonasmes aussi car : "Dans tes yeux, il y a ton regard...", (deux fois en plus...) et les "paupières" aussi j'oubliais les paupières (pas évident d'avoir les paupières "dans" les yeux, ça doit masquer un peu le paysage...) Mais trêve de plaisanterie , je suis d'accord: "dans tes yeux, il y a ton regard", dans tes cheveux, il y a ta coiffure, dans ton oreille, il y a la trompe d'eustache et au bout de tes pieds, il y a tes orteils...

Bref pas convaincu, désolé.

   Anonyme   
12/12/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Vous voyez tant de choses dans ses yeux et c'est bien. Mais il me semble que ça fait beaucoup pour le lecteur (du moins c'est mon avis) et ça en devient monotone.
J'ai trouvé les images certaines fois un peu mièvres.
" Il y a un verre d'eau, un quignon de pain et un manteau contre
le froid "
" la Méditerranée et un beau radeau pour
prendre le large. "
" Et mon enfant dans l'embryon " ....
Je n'ai pas été séduit par ce texte.
A vous lire une prochaine fois.

   papipoete   
12/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour entexte,
Dans ses yeux noirs, il y a tant d'images, il y a tant de questions et réponses, il a tant de souvenirs qui me rappellent le début de notre amour, et plein de signes d'aujourd'hui, comme cette invitation à la danse ce soir, serrés l'un contre l'autre .
NB " il y a " peut fatiguer à la longue ; " comme un livre sur les OVNI ", rompt un peu le charme de cet amoureux inventaire !

   LeopoldPartisan   
12/12/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Voilà hélas un texte qui n'est adsolument pas ma tasse de thé. L'auteur avec son verbillage qui réellement tire dans tout les sens m'a fait du coup alller relire "les yeux noirs de Nicolas Sirkis d'indochine" qui n'est certe pas un grand poète mais me donne nettement plus envie de rencontrer "ses" yeux noirs que les votres. C'est en 2 mots "too much"
désolé

   plumette   
12/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Entexte,

Contente que vous soyez publié!

il m'a fallu plusieurs lectures pour laisser de côté ce qui a entravé la lecture de ce poème et que j'ai du mal à définir.
je trouve que c'est un peu bancal, une fois j'ai envie de dire oui, une fois j'ai envie de dire non, je ne suis pas vraiment arrivée à suivre le chemin que nous propose le poète.

j'aime assez le " Dans tes yeux, mon amour, il y a" qui revient, qui insiste et j'aime aussi l'idée de ce poème: celui qui aime voit beaucoup de choses dans les yeux de l'être aimé, il me semble qu'il peut se "projeter" et y trouver tout ce qu'il a envie d'y voir, et aussi par moments, lorsqu'il prend conscience de la différence , tout ce qui le sépare de cet autre.

j'ai été déroutée par des changements de registres dans une même strophe. la 3 par exemple: il y a à la fois la Vie, la Poésie et puis le verre d'eau et la quignon de pain?

je n'ai pas trouvé poétique le mot slow ( un mot anglais) et les ovni ( des initiales). c'est dommage car la strophe 6 est très belle et ces ovni font office d' intrus là au milieu! C'est le mot qui est moche, car l'idée d'un regard qui s'ouvre sur quelque chose d'informe ou d'indéfini est belle.

le poème prend son envol surtout à partir de la strophe 4, c'est pour les strophes 4,5,6,7 que je mets Bien.

A vous relire

Plumette

   Anonyme   
12/12/2016
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonsoir,

Je suis véritablement désolée, avant tout, de ne pas vous rendre d'appréciation plus élevée. En effet, je pense que vous avez une jolie plume, et je vous vois d'ailleurs écrire en prose plus qu'en libre, ce genre de tirade !

Car c'est bien ce dont il s'agit, ici, et qui m'a un peu déçue à la lecture.

Si je dois être directe, je vous avouerai qu'en strophe 2, j'ai complètement décroché de votre oeuvre et j'ai vu Joe Tribiani *regarder Elle McPherson et l'entendre dire Blablablablabla. C'est dur, j'en suis navrée, mais c'est vraiment l'impression que m'a fait votre oeuvre. Je suis là, et je lis quelqu'un déblatérer les plus beaux atours d'un amoureux parfait... ça frappe de perfection, de jolies choses, de positivité surannée et complètement hors du temps, en inadéquation totale avec la forme choisie.

Bref, quelques belles trouvailles malgré tout mais camouflées derrière le reste...

Personnellement ça n'a pas pris.

Une prochaine fois, peut-être...





*Friends

   Anonyme   
13/12/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
J'ai lu vite et ne me suis accroché à pas beaucoup.
J'ai juste envie de dire non pas " T'as'd beaux yeux, tu sais !" comme Gabin à Morgan, mais plutôt " Tas de grands yeux ! " tellement c'est un fourre-tout fantastique qui frise le risible, ces yeux-là.
Voilà je vous propose cela d'Etienne Roda-Gil:
https://youtu.be/dDqVevEyLvQ

   lucilius   
14/1/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Bonsoir,
Dans ces yeux là, ce n'est pas très lumineux pour moi : "comme un poisson INLASSABLE" ; "il y a mon cœur DANS l'hameçon", puis le cœur qui revient comme une boussole.
Là où je décroche vraiment c'est devant cette tournure : "il y a ton regard comme un militaire dans une bataille ; il y a un verre d'eau, un quignon de pain et un manteau contre le froid...". Je cherche pourtant avec indulgence les illusions, les reflets, les allusions aussi, dans ces énumérations sans fin, en vain.
Et puis le mot "cœur" trop souvent usité, part dans tous les sens.
Je suis vraiment désolé de ne pas avoir "accroché à votre hameçon". Une autre fois peut-être ?

   Anonyme   
14/1/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La femme de ma vie et moi-même venons de passer un très beau moment à cette lecture qui évoque l'amour et ses avatars déroulés comme le faisait Prévert dans ses nombreux poèmes en forme de listes; des hauts, des bas et beaucoup de virevoltes inattendues. Je l'ai lu à voix haute en m'adressant à ma compagne et nous avons adoré l'un et l'autre :)
Rien à redire....

   Proseuse   
5/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour, Entexte

Je suis un peu mitigée à la lecture de votre poème, certes il est débordant d' amour et rien que pour cela il trouve toute sa raison et son mérite d' exister ! Ceci dit , cet amour, (à mon goût) est décrit presque de façon trop «  conventionnelle », «  convenue », trop dans le descriptif, dans .. le justificatif ! c' est un amour qui pourrait être celui de tout le monde et donc pour le coup dans "votre" poème" pas assez personnel . L' amour-passion pour moi doit déborder jusqu' à éclabousser, doit surprendre plus que cela et les envolées quitter la sagesse pour exprimer enfin, toute la folie d' aimer !
Mais, c' est un poème que j' aime bien dans l' ensemble !

J' ai été séduite par exemple par certains passages

le poisson d' avril qui anticipe le printemps
.. les paupières qui s' ouvrent comme un musée ..

En revanche, plutôt qu' une énumération de rêves, j' aurais bien aimé n' en voir qu' un plein de folie !:-) voyez ce que je veux dire ? l' amour, ici, me semble trop sage , trop « ramassé » sur lui-même, enfin quelque chose de cet ordre-là ! ..

Merci pour le partage et à vous relire

   Anonyme   
23/3/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
ce poème est admirable, j'aimerais le partager , comment faire ? Merci


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