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Poésie néo-classique
epervier : Fleurs apprivoisées
 Publié le 12/06/08  -  8 commentaires  -  1963 caractères  -  67 lectures    Autres textes du même auteur

Des fleurs à connaître...


Fleurs apprivoisées



Fleur femelle, ton calice m’enveloppe à ravir.
Tes odeurs charment, l’arôme ultime pour m’éblouir.
Une brise caresse ta tige, un spectacle embaumant.
La gracieuseté de l’instant, un toucher charmant.

Fleur mâle, la fierté de tes pétales, un régal !
Le sublime, un fleuron incontesté, l’ornemental.
Jouissance d’une présence reproductive, savoureuse.
Se déployer, la beauté masculine, juteuse.

Fleur hermaphrodite, nature complexe à comprendre.
Un duvet mystérieux qui se déploie sans attendre
À la recherche de son identité, couleurs diverses.
Le mérite de s’arrêter malgré mille averses.

Fleurs des pois, le mâle recherché, grandeur physique.
L’élégance assurée, boutonnière magique.
Pollinisation approuvée, inflorescence.
Des regards non modérés, douce cadence.

Fleurs en pot, de l’eau, je vous en prie !
L’asphyxie totale, se déployer m’Amie !
Près de la fenêtre, souffrance, chaleur silencieuse.
Se retirer, un peu d’ombre, vie spacieuse.

Fleur cultivée, la conduite assurée, coloris magnifiques.
La bienséance aveugle, des semences aristocratiques.
D’une droiture exemplaire, la royauté avantagée.
Légère timidité, fleuraison non fanée.

Fleurs de rhétorique, l’ombrelle odorante.
Des mots légers, une gerbe palpitante.
La flore des phrases, bouquetière de rimes.
Royauté d’une plume qui s’exprime…

Fleurs du mal, déchirure du poète, le spleen dévasté.
Vacillement d’une écriture, un paradis désespéré.
La luxure morbide, le flétrissement cervical.
Fraîcheur malodorante, espoir floral.

Fleurer malgré tout l’existence d’une beauté flexible.
Floraison, l’épanouissement à la mesure du tangible.
Fleurage, un piétinement gracieux, la volupté.
Floralies, tu m’entoures sans épines vers l’éternité.


André, épervier


 
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   lotus   
12/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très joli bouquet de fleurs dont ceci:...
"Fleurs du mal, déchirure du poète, le spleen dévasté.
Vacillement d’une écriture, un paradis désespéré.
La luxure morbide, le flétrissement cervical.
Fraîcheur malodorante, espoir floral."... aurait plu à Baudelaire.

J'aimé chaque fleur dont j'ai perçu le parfum entre chacune de tes rimes.
Merci.
lotus

   Anonyme   
12/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je commence par la fin parce que c'est la strophe que j'ai le plus apprécié :

"Fleurer malgré tout l’existence d’une beauté flexible.
Floraison, l’épanouissement à la mesure du tangible.
Fleurage, un piétinement gracieux, la volupté.
Floralies, tu m’entoures sans épines vers l’éternité."

les vers sont très bien tournés. Après j'ai eu un peu de mal à accrocher par la complexité. J'ai donc lu plusieurs fois. Mais la description est très belle. j'ai bien aimé

   epervier   
12/6/2008
Lotus & Thomas,

Je vous remercie de vos appréciations.
fleurs apprivoisées est le reflet de plusieurs
images énoncées...

amitiés québécoises,

André, épervier

   ristretto   
12/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
j'ai butiné de fleurs en fleurs
ennivrant

à plus

   Anonyme   
13/6/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Il manque un truc qui pourrait ressembler à de la force. L'imagination, l'inspiration ici est peu frappante. Manque de travail certainement. Et oui, un bon poème, c'est aussi bcp de travail.

La construction est bancale. Moi, je n'ai pas accroché à ta fleur. Mas cela ne tient que de moi !

   Anonyme   
13/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je trouve "la fleur mâle" et "la fleur femelle"un brin cliché... Une petite répétition de "mâle" pas très heureuse non plus... Sinon le dernier quatrain est mon préféré comme un autre commentateur je crois. Du souffle dans ce poème malgré tout, et on sent la plaisir pris par l'auteur à écrire ces vers, c'est déjà beaucoup.
Amitiés lyonnaises!

   Anonyme   
15/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Très beau. Je ne comprends pas pourquoi, mais il y a certains poèmes qui m' "accrochent", comme celui-ci, alors que d'autres, très bien écrits, me laissent indifférents.
Ce poème, qui ne traite pas de sujets d'acctualité ni même de l'amour, ce poème floral tout simplement m'a conquis, s'est ouvert, a fleuri puis a malheureusement fané dans mon esprit.
J'espère pouvoir lire d'autres merveilles comme celles-ci, épervier.

   Anonyme   
11/3/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Je n'ai pas trouvé d'originalité à ce texte, j'ai eu beau le lire et le relire, moi qui suis admirative des merveilles de la nature, ce qui fait réellement que la fleur nous captive pleinement, déplaisant fleur femelle, fleur mâle, fleur hermaphrodite, fleurs des pois, etc ... et surtout le cliché fleurs du mal, utilisé à toutes les sauces, j'ai eu l'impression d'avoir à faire à un dépliant me vantant le mérite de certaines fleurs, c'est très loin du plaisir vrai que j'aurais dû ressentir.

Il manque tout ce côté magique qui nous fait admirer la fleur dans toute sa splendeur, dans tout ses états, cela manque d'émotions, c'est descriptif avant tout sans passion, mon ressenti est dû sans doute à la rédaction de l'écrit, qui manque de fluidité, j'aime à frissonner lorsqu'on me parle de la nature, là rien du tout, ce poème est trop laconique.


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