Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
epervier : Flore automnale
 Publié le 20/09/07  -  5 commentaires  -  793 caractères  -  61 lectures    Autres textes du même auteur

L'automne approche !


Flore automnale



Les dendrites décontenancées, l’odieuse nudité.
Un vent désoeuvré balaie une beauté certaine.
Un déclin sournois, un verdâtre sans haleine.
Saison punitive, silence d’un ciel dévasté.

Les grillons s’étouffent, l’oiseau vacille...
La griserie frissonne, la feuille se fige.
Un décor marbré, désolant, je m’afflige.
Des pas mystérieux, faibles pacotilles.

Le frisquet domine, saison bestiale.
À quoi bon souffrir, mugissement éhonté !
La terre tremble, les branches saccagées.
Vitre timide, nostalgie banale.

Chasse l’amertume, le foyer crache sa chaleur.
Nordir dans l’attente d’un apaisement serein.
La volonté d’agir, entendre ce doux refrain.
Se vêtir, parcheminer ce vent avec candeur.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   bernalot   
20/9/2007
j'aime le choix de vos mots, précis et évocateurs suscitant chez le lecteur une succession d'images et de sensations très justes. J'aime la musicalité de cette poésie

   Couette   
22/9/2007
Ainsi vous n'aimez pas l'automne! malgré la bonne description de cette "punitive" saison vous ne parvenez pas à m'en dégôuter : celle-ci est ma préférée! Il n'empêche que j'ai apprécié ce texte!

   Anonyme   
28/12/2009
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bonjour Epervier

J'ai commencé par lire à haute voix ce poème classique. J'y ai très vite renoncé.
Je l'ai donc analysé pour voir ce qui nuisait tant à l'harmonie.
Je n'ai pas eu à chercher longtemps.
Les vers sont résolument hétérométriques mais les mètres sont si voisins qu'on se sent comme ballotés dans un véhicule sans amortisseurs.

Vous n'hésitez pas à faire rimer un pluriel avec un singulier.
(vacille/ pacotilles)
et carrément un masculin singulier avec un féminin pluriel
(éhonté/saccagées)

enfreignant ainsi les règles de la poésie classique.

L'écriture est maladroite. Des phrases sans verbes alternent avec d'autres où celui-ci est à l'infinitif. On devine que c'est voulu, que c'est votre marque de fabrique. Mais ça sent très fort le procédé.

Du coup on en oublie ce que vous vouliez dire.

Désolé, Epervier, mais votre "poésie classique" ne m'a pas convaincu.

   brabant   
20/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pour la luxuriance du style, l'aptitude à capter un paysage et une saison, une faune, une flore, la richesse dans les mots et l'âme du vent, la présence du texte où l'on est en immersion, j'ai pensé aux descriptions de Rosny Aîné :)

Bravo pour votre style très travaillé, ouvragé, remarquable !

   Anonyme   
15/3/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce texte présenté ainsi ne met pas en valeur le fond qui est éloquent, l'automne pas après pas annonce l'hiver, cette transition est source d'émotions très contre versée, douceur momentanée des couleurs, de quelques moments tempérés, puis douleur, le froid gagne, la vie dans la nature s'estompe peu à peu. Ici bien ressenti dans la description par instant, par exemple dans la deuxième strophe. Très belle phrase "Un désœuvré balaie une beauté certaine".

Pour la forme, ce poème serait à retravailler, pour le nombre de pieds déséquilibrés, les césures non respectées, et les rimes anarchiques. C'est ce qui crée un certain désordre et importune la lecture.


Oniris Copyright © 2007-2023