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Poésie contemporaine
epervier : L'envolée
 Publié le 08/06/07  -  3 commentaires  -  1068 caractères  -  135 lectures    Autres textes du même auteur

Le plaisir de s'amuser avec les mots...


L'envolée



Je neige mon existence, déroute complète.
Je guitare ma vie, douceur extrême.
J’image mon destin, espoir espéré.
Je paresse mes hantises, tiroirs blessés.
Je linge mon corps, l’intérieur bafoué.
Je sable l’affront d’un pied alerte.
Je vague, divague l’incertitude déroutante.
Je soleil mon désespoir, doux parchemin.
Je calvaire ma détresse au bonheur souhaitée.
Je chiffre mes années, vieillesse indomptée.
Je mastodonte l’hypocrisie, pas assuré.
J’énergétique mes passions, adorable écriture.
J’espace le soleil, le rire chaleureux.
Je poubelle le massacré, le poing fermé.
Je sauvage mes habitudes, rectitude.
Je faune mon univers à mon image.
Je campagne l’illusion, domaine enchanté.
Je risque le risque des mots habitués.
Je récompense ma plume, charmante amie.
J’enfance mes misères pour les effacer.
J’immeuble mon corps, peau non cicatrisée.
Je visage, j’envisage un cœur basané.
Enfin, je Victoire mon littéraire pour l’éternité.



 
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   Pattie   
11/5/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Vous jouez drôlement bien avec les mots ! J'aime beaucoup cette litanie bizarre qui ne respecte pas la nature des mots, et qui du coup les réhausse.

   Ephemere   
26/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aime bien cette idée de verber de nouveaux mots, sauf que la suite de vers n'a pas (ou je ne vois pas) de progression, une suite disparate d'aphorismes. Certains vers sont agréables, d'autres moins "espoir espéré ! ; des vers se répondent, de trop loin ?
"Je linge mon corps, l’intérieur bafoué.
J’immeuble mon corps, peau non cicatrisée" peau alourdit le vers.
FMR

   Anonyme   
5/3/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Le titre n'est pas à la hauteur de l'écrit, ce "Je" impérieux, me paraît trop présomptueux, et puis il y a dans cette écriture ce côté "saccadé" dans les phrases, la ponctuation est nécessaire mais là plupart les phrases coupées en deux, me gênent énormément.

Un texte qui comporte des petites phrases intéressantes, comme "Je chiffre mes années, vieillesse indomptée - j'enfance mes misères pour les effacer".

Mais je ne suis nullement convaincue par l'ensemble.


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