Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
epervier : Mal, très mal
 Publié le 13/07/07  -  3 commentaires  -  1045 caractères  -  69 lectures    Autres textes du même auteur

Les portes fermées mais souvent ouvertes...


Mal, très mal



Mal, très mal.-

J’ai mal de toi.
Ce toi, ma dérive.
L’émoi d’une rive.
La chance, je crois.

Je ferme la porte.

J’ai mal d’amour,
Ce velours ignoré.
Tes lèvres éplorées.
Un désir, un discours.

Je ferme la porte.

J’ai mal de détruire
Nos jours maladroits.
Ces baisers de soie.
Un regard, un délire.

Je ferme la porte.

J’ai mal de pleurer
Dans l’attente de ton retour.
Ce corps, ce détour.
La sagesse de cajoler.

Je ferme la porte.

J’ai mal de maudire
La vie, la destruction.
Cet appel, l’indécision
Qui tue le mot chérir.

Je ferme la porte.

J’ai mal à ta colère.
Des mots durs, violents.
Cet impair, l’amant.
Un cœur troublé, l’enfer.

Je ferme la porte.

J’ai mal de ta présence.
Tu me rassures, enfin !
Cette joie, tôt le matin.
J’en suis magnificence.

J’ouvre la porte.



 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Pat   
13/7/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Ca sent un peu le vécu ? En tout cas, des textes (j'en ai corrigés plusieurs) toujours bien écrits, un peu tous dans la même veine réaliste. Bien agréables en tout cas. Celui-ci est plutôt sensible, émouvant...

   Cyberalx   
17/7/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai beaucoup d'admiration pour les textes qui sont compréhensibles malgré leur concision, celui ci en fait indéniablement partie.

   Anonyme   
4/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien
L'écrit a su se faire par ces mots, message exprimant ce mal de l'amour qui parfois part à la dérive, mais heureusement ici tout fini mieux que cela avait commencé.

Les répétitions "je ferme la porte", enserrent chaque strophe comme pour faire ressentir davantage l'émotion, cherchant ainsi à donner de l'effet, à l'impact intense de ce "j'ai mal", écho répétitif insistant.

Un texte qui se laisse lire., attention toutefois à ne pas trop appuyer l'écrit par des répétitions, car cela a tendance à effacer les autres mots.


Oniris Copyright © 2007-2023