Un vent d’amitié mignote mes joues sauvages.
L’odeur nouvelle, respirer ce doux parfum.
Être satisfait, badiner ces paysages
En des pas certains loin des défunts.

Nature éclose, l’éveil spectaculaire, divinatoire.
Le suprême cadeau, l’espoir d’une vie renouvelée.
La grandeur manifestée, un sourire, victoire.
Paix silencieuse, l’arbre me salue, l’envolée.

Douce pluie gourmande lessivant l’impureté.
Essence indigène dans un profond respect.
L’univers danse follement, sapin venté.
Le ciel agité dans un soubresaut suspect.

Un layon agréable, bruissement des branches.
Un rappel soudain, un clin d’œil amusé.
Le ravissement incalculable, gentille revanche.
S’esclaffer gentiment, parcours assuré.

Des caresses vagabondes, saison parfumée.
Le plaisir imprévu, vie champêtre.
L’horizon éreinté, ridelle embaumée.
Sommeil savouré, solitude peut-être…