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Lulu
7/7/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Le mot plage donne envie d'y être en ce moment… Et le poème nous y invite, même s'il évoque un vieux souvenir, du fait de l'emploi du présent. J'ai préféré les tercets aux quatrains. Les tercets me semblent, en effet, plus simples, plus imagés et plus fluides. On voit vraiment la plage, et l'océan avec ce "discret friselis de la vague mourante"... La personnification de la vague est belle. Elle est "mourante", puis "Amante"... Je n'ai juste pas aimé le verbe "chuinter" pour sa sonorité en [ch] et en [ain]… Les premiers vers, et donc les quatrains, m'ont moins touchée. Je les ai trouvés moins fluides. J'ai été perturbée, dans le premier, par ce vers : "Un moment gris ou vert, le suivant, bleu de France"... Je ne comprends pas ce à quoi se réfère "le suivant". En tout cas, il m'a fallu lire et relire ce premier quatrain pour en voir quelque chose, contrairement aux deux tercets qui nous offrent de manière claire à voir la mer et la plage. Bonne continuation. |
Anonyme
13/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour, je ne saurais dire à quelle catégorie votre poème correspond au sens d'oniris, je ne suis vraiment pas spécialiste.
Vous aurez l'information à la publication si votre texte passe. J'ai bien aimé ma lecture. "Plage" un titre qui évoque le sable ; en juillet, fait penser aux vacances ; votre poème subtilement évoque bien plus la mer que cette plage et l'évoque très bien à mon goût. "Zéphyr et Aquilon " sont un peu convenus en poésie mais on vous pardonne pour l'emploi de verbes qui bruitent si bien le bord de plage lorsque l'on oublie la plage et se concentre sur la mer. Merci du partage, Éclaircie |
Anonyme
23/7/2018
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Bonjour
Pour un sonnet classique, je m'attendais à mieux. Les clichés fleurissent ou nous ventent pendant toute la lecture. Un premier quatrain qui se laisse découvrir en montrant bien la grandeur de la chose expliquée même si la rime horizon/caméléon n'est pas des plus riches. Par contre dès le second, les lieux communs apparaissent avec la chason du flux et du reflux et les zéphirs et les aquilons, les majuscules ne changeant rien. Et l'on continue joyeusement avec la vague mourante et la déferlante du premier tercet. A noter également la difficulté du pâle sable plan. Et le final est du même acabit. Je sais qu'il est très difficile de créer du neuf avec un tel sujet mais ici tout est remis sur la table : les vieux plats réchauffés sont repassés encore une fois. Pas d'appréciation par respect pour l'auteur qui a tenté quand même une poésie classique. |
Anonyme
23/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé le premier quatrain avec cette " mouvance " et les couleurs successives que nous offre l'eau.
Egalement, cette image : " l'onde déferlante, Amante sans répit du pâle sable plan " Une lecture agréable en cet après-midi torride. |
Annick
23/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est une jolie poésie qui dresse un tableau charmant mais ce n'est pas une description d'une plage en particulier. Cette description très générale vaut pour toutes les plages, tous les moments, tous les océans.
C'est presque le concept qui est évoqué. D'ailleurs le titre "Plage", sans déterminant, semble aller dans ce sens. J'aurais accroché davantage devant un lieu différent ou votre endroit à vous, personnalisé, unique, à travers votre regard de poète. Mais je trouve que l'ouvrage est joliment ciselé. |
jfmoods
23/7/2018
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Ce sonnet en alexandrins est à rimes embrassées, suffisantes et pauvres, majoritairement féminines.
La contemplation de l'océan, de ses jeux de lumières ("gris ou vert", "bleu de France", comparaison : "tel le caméléon"), de ses métamorphoses ("fantastique mouvance", "sans cesse changeant"), nourrit un vaste imaginaire érotique. Trois des quatre éléments renouvellent ici leur pacte sensuel (dualité : "Du flux et du reflux", personnifications : "Fait frissonner la grève", "les vents / Apaisent leur haleine ou soufflent en puissance, / Zéphyr inoffensif ou fougueux Aquilon", "la vague mourante", "l'assaut de l'onde déferlante", "Amante sans répit du pâle sable plan", "Elle gronde puis chuinte, écumant au rivage / Et crisse, crache, glisse, épuisant son élan"). Le poème, qui commence et s'achève par le mot "plage", semble suggérer au lecteur que la projection de nos désirs, si vaste soit elle, nous renvoie invariablement à notre condition. Serions-nous donc condamnés à désirer toujours ? Merci pour ce partage ! |
Gemini
23/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Je trouve le devoir bien rempli, avec tout ou presque les mots dûs.
Et c'est vrai que dans l'ensemble ça fait devoir bien rempli. J'ai quand même un doute sur les consommes d'appui des masculines dans les quatrains... Mais je reste admiratif du "pâle sable plan", très spirituel, et, si je peux me permettre, j'aurais mis un "e" à écumant (v12) pour éviter trois participes présents à le suite. |
papipoete
23/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonsoir erratum
La mer qu'on voit danser le long des golfes clairs ... inspira les chanteurs, et loin des mètres-carrés de natte au soleil, le poète se laisse porter par son flux et reflux, pour, se laissant porter par ces vagues pacifiques, nous conter un charmant poème ! NB le premier tercet se détache pour moi, dans ce tableau aux nuances " caméléon " . Les alexandrins classiques ont encore de belles heures devant eux ... |
BlaseSaintLuc
23/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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sous la plage les pavés , les pavés dans la mare , au diable en l'occurrence , le diable des alexandrins , coute que coute , taille le vers
et dans l'écrin ne sort pas de diamant , mais ce caillou , fameux pavé ! pas moche non plus , juste délavé , un tableau réaliste, il faut aimer , sur ce coup la , je ne suis pas impressionné, point de Degas, Monet, Cézanne ...etc https://binged.it/2LL7hQS https://binged.it/2JQ7ccT https://binged.it/2JKM9Zb |
Miguel
24/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le sujet n'est certes pas neuf (mais prétend-on au neuf, en classique ?) Toutefois les vers sont très bons, très bien rythmés et mélodieux ;pour la forme c'est très bien, sauf malheureusement le dernier vers dont le rythme syncopé rompt le charme de l'ensemble.
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Cristale
24/7/2018
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La vague aurait pu aussi bien figurer en titre de ce joli sonnet.
J'ai aimé le rythme du premier quatrain 3-3-3-3 pour les 3 premiers vers, puis 4-2-2-4 du 4ème vers, l'ensemble imite le mouvement de la houle, l'alternance des couleurs selon les montées et descentes des rouleaux. Peut-être que "tel un caméléon" aurait évité la difficulté de prononciation des 2 "l" : "tel_le caméléon". On retrouve un peu trop souvent le son "an" "en", 12 redondances au premier quatrain, de nombreuse autres sur les autres vers. Je pense que les rimes masculines "on" des quatrains sont "suffisantes" et donc acceptables ici, mais un petit travail supplémentaire sur la consonne d'appui serait intéressant pour de futurs sonnets. Vu le potentiel de l'auteur, je pense que cela ne pourrait qu'augmenter la force de ses rimes. Le premier tercet présente le même rythme 3-3-3-3- que le premier quatrain. Voici les deux vers que je préfère : "Le discret friselis de la vague mourante Est noyé sous l'assaut de l'onde déferlante" Une jolie cadence de l'ensemble souligne l'aspect mouvant de l'océan et de sa vague turbulente impatiente de caresser cette plage au sable immobile attendant son baiser d'écume. J'espère que mon résumé siéra à l'auteur. Etant nommée, de façon élégante et élogieuse, dans l'avant-propos du poème, ce dont je remercie chaleureusement l'auteur, je ne noterai pas par discrétion. Avec mes félicitations et mes encouragements. Cristale |
Queribus
25/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un première chose m'a frappé dans votre sonnet: l'absence omniprésente de consonnes d'appui, ce qui est une des exigences du sonnet: vous vous contentez de rimes pauvres). J'ai aussi noté une surabondance de mot en ent et ante (ouvrant, océan, vents,, mourante, déferlante, amante, plan, écumant épuisant,découvrant, instant). Je suis certain que vous auriez pu faire mieux. Le fonds est assez passe-partout et manque un peu d'originalité mais il est vrai que le sujet, ayant été tellement traité, qu'il était difficile de faire du neuf; là aussi, je suis certain que vous pu faire mieux. En résumé, un poème tout de même bien écrit et qui témoigne d'un certain travail (le sonnet n'est pas un cadeau pour qui veut s'y accrocher et vous avez ce mérite). Bien à vous. |