|
|
wancyrs
15/2/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Plus agréable à écouter qu'à lire car on ne sait dans quel registre le classer après lecture ; les strophes ainsi rappées donnent un sens aux mots employés, et même si la majorité ne sont là que pour la recherche de la rime, en fait, c'est ce qui compte le plus en chanson.
Merci pour cette belle mélodie. |
Lunastrelle
22/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Ce n'est pas ma tasse de thé, je l'avoue, mais ça s'écoute bien. J'étais légèrement sceptique après une première lecture, et finalement... J'ai passé un agréable moment!
|
bulle
23/2/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ai lu, et relu, et encore lu.
Il y a dans ce fond beaucoup de couleurs et de nuances, portées par un rythme en apparence indolent. Les lignes balancent bien, l'aigre-doux et la sauce très piquante sont assaisonnés de délicatesse. Et puis, j'ai écouté, bien après, le fichier sonore. Je suis encore plus séduite par les voix et la musique qui rendent si bien l'ambiance. Bravo, et merci ! |
Pascal31
2/3/2011
a aimé ce texte
Un peu
|
Actuellement, je ne suis pas en mesure de pouvoir écouter la musique, je vais donc me concentrer sur les paroles et, promis, je reviendrai pour avoir une idée de l'ensemble.
Et franchement, j'espère que la musique et la voix relèvent le niveau, parce que je suis très déçu par les paroles. On parle ici de l'enfant et le vocabulaire utilisé me fait davantage penser à un film de guerre de Steven Seagal ("inconscience", "état brut", "actifs" "arborescence", "sang", "offenseur", "oppressé", "détresse", "contre-nature", "filature"...) C'était probablement l'intention de l'auteur, mais le côté candide de l'enfant est passé ici à la moulinette, déchiqueté par une noirceur omniprésente. Bon, pourquoi pas, cependant cela aurait pu être mieux formulé, moins "bourrin" (passez-moi l'expression). De plus, j'ai eu, deux ou trois fois, des difficultés à vous suivre : - première strophe : "pour le comprendre, nul besoin de leurs formules" (les formules de qui ? Si c'est de l'enfant, il aurait fallu écrire "de ses formules") - troisième strophe : "puis l'adulte qui les perd ne s'y voit plus dedans" (Qui perd quoi ? Qui ne se voit plus dans quoi ? Les jeux d'enfants ? L'imaginaire ? Dans ce dernier cas, on devrait lire "l'adulte qui le perd") - sixième strophe : "il se méfie de leurs présences" (Les présences, ça sonne bizarre, et puis les présences de qui, d'abord ? Dans la strophe précédente, on ne parle que de l'offenseur) Je m'arrête là, peu convaincu par ce texte. Je réviserai peut-être mon jugement en écoutant la chanson, je pense qu'il est préférable d'apprécier le tout pour se faire réellement une idée. En l'état, je ne suis vraiment pas convaincu. Désolé. EDIT : Voilà, j'ai pu écouter la chanson : je pensais m'être trompé au début, avec la voix (exquise) de Charlotte qui s'exprime en anglais. Et puis vient le passage en slam et là, je n'adhère toujours pas (sur les paroles, j'entends). Cela dit, ça passe plutôt bien avec la musique et la chanson se laisse agréablement écouter. J'ai beaucoup aimé "L'ombre" aussi, et regretté que ce soit la chanson la plus courte... |
Arielle
2/3/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Un peu l'impression que la musicalité, les allitérations prennent le pas sur le sens très approximatif du texte.
Agréable à écouter, oui certainement, mais je reste déçue par ma lecture. Un flottement dans le discours qui me met mal à l'aise. Je trouve que le texte aurait mérité plus de soin pour être à la hauteur de son arrangement musical. |
Heisenberg
2/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
On saisit le sens du poème assez facilement à la première lecture, puis on trouve des subtilités aux suivantes qui donne un relief particulier à ce texte. Le thème m'intéresse et l'auteur le traite avec profondeur. Oui j'aime ce mélange de vérité et de noirceur, un texte en équilibre qui se déchire sur une frontière invisible. Merci Error
|
Lunar-K
2/3/2011
a aimé ce texte
Un peu
|
J'ai bien aimé la mise en musique, mais le texte en lui-même me pose quelques problèmes.
Dans la première strophe, je ne vois pas à qui correspond ce "leurs" de "leurs formules". S'agit-il des formules que les adultes emploient pour essayer de le comprendre, l'enfant ? A la cinquième strophe, il me semble qu'il y a une faute d'orthographe assez grave en ce qu'elle change totalement la signification du mot : "censé" plutôt que "sensé"... En tout cas c'est comme ça que je le comprends. Cette cinquième strophe me gêne également en ce qu'il s'agit de l'unique tercet parmi tous des quatrains. A la lecture je trouve cela assez rebutant, ça casse le rythme. Sinon, il y a quelques phrases dont la sonorité ne me parait pas terrible : ex: "Une bonne place d'inconscience, "À travers divers jeux d'enfants", "Il en fera sa filature",... D'ailleurs, je crois que la signification de ce dernier vers m'échappe un peu. L'auteur veut-il dire que l'enfant cherchera à démasquer ces "modèles déjà faits / Qui s'imposent contre-nature" ? Voilà, un texte qui a trop de défauts pour être lu avec plaisir, mais dont la mise en musique n'est pas trop mal. |
Anonyme
3/3/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Je le dis tout de go : je n'aime pas.
Alors que l'on est averti dès le début par : "Pour le comprendre, Nul besoin de leurs formules," Il me semble justement lire (et écouter) une suite de formules péremptoires, auxquelles je ne trouve aucune poésie. L'adulte en prend pour son grade, on ne sait pas bien pourquoi d'ailleurs. Serait-il cet "offenseur" ? J'ai bien peur que le sens m'échappe. La voix, que je trouve dure, n'arrange rien. L'arrangement musical n'est pas désagréable. joceline |
David
3/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour Error,
La version arrangée est très joli, le contraste entre la voix posé et grave avec la musique harmonieuse, liquide, est bien agencé. Pour le texte, il y a comme une coupure, pour le fond comme pour la forme d'ailleurs il me semble. Les assonances se font plus nombreuses à partir de cette strophe : "Le censé perd tout son sens, Et si l'enfant sait ce qu'est le sang, C'est que l'offenseur s'est présenté." C'est la seule strophe qui fasse très slam, avec ses S justement très sonore, mais l'effet n'est pas mauvais pour moi, ça fait comme une pointe au milieu du texte, partant de et allant vers un phrasé plus prosaique, toujours rimé mais plus léger. Pour le sens c'est aussi là que l'enfant se révèle meurtri, sans que l'agression ne soit clairement exposée, peut-être pour lui gardé un rôle d'aura, mais c'est assez surprenant à lire. L'image de la "filature", du tissage, du fil de la vie, comme celui que les Parques de la mythologie coupaient le moment venu, je regrette un peu qu'elle n'arrive qu'à la fin cette image, qu'elle ne soit pas mieux distillée au fil des vers, ça aurait pu le rendre plus parlant, ce qui manque un peu à la seconde moitié du texte, à mon goût. |
Charivari
3/3/2011
a aimé ce texte
Pas
|
Je ne vais commenter que le texte, pas la musique.
Ça ne m'a pas beaucoup plus : Au début j'ai trouvé ça assez gnangnan, avec une écriture maladroite (par exemple : "un vision purement naïve", à travers divers jeux d'enfants- "En fait" dès la naissance) -> toutes ces expressions me paraissent un peu lourdes pour de la poésie. ensuite, ce jeu sur les sonorités en "Ans" et "ess" à partir du la 5ème strophe environ m'a pas mal agacé. Après, j'ai compris plus ou moins qu'il s'agissait d'enfance maltraitée, mais je ne saisis pas le sens du mot "leurs", présent au début du texte puis au milieu, et qui ne se réfère à personne déjà nommé (l'offenseur? dans ce cas ce serait "son" et non pas "leurs" ) La dernière strophe, je suis perplexe : j'avoue ne pas avoir compris le sens, et c'est tout de même dommage pour une chute. |
Anonyme
20/11/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
J'ai fait plusieurs lectures, l'émotion va crescendo, j'ai senti s'immiscer insidieusement cette fêlure en cet enfant qui persistera dans sa vie d'adulte.
Les adultes ne sont pas toujours bienveillants à l'égard de l'enfant, le meilleur ne lui est pas toujours donné pour se construire. Lorsqu'il n'aura pas été aimé, il y aura un lui un manque difficile à combler. Cette strophe m'est très parlante : " Au bord de la détresse, Au-delà des procédés, Il ne recherche que la tendresse Dont on l'a dépossédé. " Mais avec le temps peu à peu, il apprendra à se construire en faisant de cette faiblesse, sa force " Des modèles déjà faits Qui s'imposent contre-nature, Du monde à modeler Il en fera sa filature. " J'ai beaucoup aimé "sa filature" ... C'est un texte où il faut écouter les mots, ce qu'ils sont à dire. Beaucoup de justesse dans ce phrasé sans ambages. |