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Lunastrelle
29/5/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Impression assez mitigée en fait... Il y a vraiment de belles trouvailles, qui sonnent bien à l'oreille et qui font vraiment Slam (après, j'avoue être novice en la matière), comme :
"Je parle d'apparences, De carances pas qu'apparantes S'accaparants apparemment Des paroles peu convenantes.": bon, à retravailler un poil parce que c'est un peu lourd tous ces "ent", surtout autant concentrés et en sachant que le reste du texte n'en comporte presque pas, je trouve quand même que c'est vraiment bien ce passage. "La boussole déboussole Le solitaire sous somnifère Que peut il faire ? Il est au sol Seul, La solution le sommatise.": le mélange des assonances et des allitérations sont un délice ici. En fait, ce sont surtout les deux dernières strophes que je n'aime pas tellement, et que je trouve "faciles"... J'ai comme l'impression que l'auteur s'est relâché... Et du coup, il n'y a que la première partie de l'écrit que j'aime bien (sauf : "C'est une réalité tellement subjective qu'on ne pourra jamais la capter." Là, j'avoue que je le trouve un peu comme un cheveu sur la soupe)... Pour ce qui concerne le fond, éveiller les consciences... Qu'est-ce? Nous sommes tous différents, nous avons nos propres perceptions... Ce texte sera lu différemment d'un lecteur à l'autre, et en fait je ne vois pas trop où l'auteur veut en venir, sauf sur les notions de jugement et d'opinion... Mais c'est assez banal comme constatation... Bref, ici je trouve que je sujet a été traité moyennement, j'aurais aimé un peu plus de philosophie, je ne sais pas... |
LeopoldPartisan
2/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pas mal du tout ce slam qui par son rythme sonne vraiment bien à l'oreille. Il en est de même pour la démonstration ma fois fort bien pensée et écrite à sujet d'un thème qui à la lecture du titre me semblait vraiment risquer d'être un rien bateau.
Là on peut dire sans mauvais jeu de mot que l'auteur à vraiment bien tenu le gouvernail de son texte pour éviter justement tous les écueuils du genre. (enfoncement de portes ouvertes voire carrément béantes) Cela m'a vraiment plus. |
Maëlle
7/6/2010
a aimé ce texte
Bien
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Le rythme est là, et les jeux de sonorités donnent du dynamisme au texte.
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kamel
12/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour
Un thème qui s'insère dans un cadre sémiotique où chaque signe révèle un non-dit, "la forme enferme un fond".Des apparences de l'illusion du visible masquent la réalité et sont souvent trompeuses,or cette poésie distingue ces faits par le choix approprié des mots qui coulent lentement pour la mise en relief du paraître d'une forme ,une surface plane prise pour modèle. Bonne continuation |
shanne
14/6/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Le titre déjà éveille ma conscience, Paraître ou ne pas être me parle déjà de la forme et du fond, nous nous laissons souvent influencer par ce paraître sans chercher plus loin J'aime beaucoup la quatrième strophe. Cette boussole qui nous donne normalement le chemin à suivre sans se poser de questions. De ce solitaire sous somnifère, pour la forme nous pensons avoir résolu le problème sans résoudre le problème de fond. Un bon rythme dans ce slam Merci à vous |
Anonyme
18/6/2010
a aimé ce texte
Pas ↑
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Oulà ça manque un peu de sens du rythme pour un slam... c'est pas très régulier tout ça...
Bon déjà le titre me semble contradictoire avec le message. le ou est exclusif (en gros : soit l'un soit l'autre) et soit paraitre soit ne pas être me semble à l'opposé total de paraitre ou être qui serait plus logique si on met face à face des notions comme être et paraître. Selon la logique soit on est soit on parait. On peut pas paraitre OU ne pas être. On parait OU on est... ou alors c'est paraitre ET ne pas être... Bref, illogisme pour commencer ça me donne pas envie de continuer à lire, je me force avant même que le poème ne commence vraiment. Si telle est l'intention de l'auteur (perturber le lecteur en commençant par un illogisme langagier) c'est bien joué, mais sur un autre support qu'Oniris, j'aurai passé mon chemin. Je parle d'apparences, De carences pas qu'apparentes S'accaparant apparemment Des paroles peu convenantes. => pas fan de l'entrée en matière, lourde, poussive en échos et répétitions beaucoup trop maladroites (les paroles peu convenantes c'est pas top au stricte niveau de la langue). Si je peux me permettre ça gagnerait en changeant le dernier vers : De paroles convenant peu (mais ça tue la rime, ce qui peut un peu démontrer qu'il faut pas forcément se plier aux rimes pour produire de la qualité) Je parle de cette frontière Entre fond et forme, c'est formel, La forme enferme le fond Et tout ce que l'on aime se résume aux faits. => là j'ai ma première vraie problématique de rythme, le dernier vers casse tout et le second n'a pas tellement de sens à strictement parler. C'est approximatif tant dans l'originalité que dans la pure déclamation (essaie un peu à voix haute, c'est très désagréable à l'oreille) On nage dans le progrès, C'est l'apanage du reflet, C'est une réalité tellement subjective Qu'on ne pourra jamais la capter. => oui... pareil... bof bof. L'apanage du reflet est mignon... La boussole déboussole Le solitaire sous somnifère Que peut-il faire ? Il est au sol Seul, La solution le somatise. => oui bon une solution qui somatise ça veut rien dire pour moi et la licence me semble terriblement pauvre. J'ai peine à dire, Mais les reflets nous trompent Et nous pénalisent, Nos critiques feront taire Et nos textes seront à relire. => oui mais en gros, tu veux en venir où? parce que ça tourne en rond ça lapalisse c'est pas très abouti et un chouia répétitif... On ne pourra jamais décrire Ce que signifie réellement le fond, Les jugements j'anéantis Pour qu'enfin les détails s'estompent. => et hop alors que tout le slam est dans les échos et les assonances, on se retrouve sur du vers 100% libre, qui n'a plus aucune cohérence avec le reste, il doit y avoir une raison, si tu peux m'expliquer en forum ou MP? Je parle de l'apparaître, De l'illusion du visible, Car le bien-être est avant tout L'absence totale du nuisible. => ben voilà une clôture qui ne clôture rien même si c'est de loin (si on excepte l'apparaître) le passage le plus abouti.. Bref, on a compris que je n'adhérait pas. Pour moi le sujet développé est de loin plus intéressant que la manière dont l'auteur l'a mis en forme. ça manque de structure, de métrique, de rythme, ça manque d'engagement, d'originalité et de véritable message clair et intelligible. On sait, parce qu'on lit où tu veux en venir mais pour moi c'est loin de ma vision 1- de la poétique 2- du slam en soi... Bref, merci, j'ai pas été touchée ni même interpellé, j'ai rien appris rien ressenti... Désolée, un peu d'explications ou en tout cas une tentative d'explication du processus d'écriture derrière m'intéresserait réellement parce que je sens une envie de dire... et puis je me fais ramasser sur l'inconstance qui ressort à la fin de ma lecture. Et comme je le dis plus haut, ça me semble pas très slam (trop court, pas assez uniforme...) mais je peux me tromper. Pour moi ça fleure bon le vite expédié pas trop profondément pensé et pas toujours très correct... Bonne continuation et au plaisir! |
bulle
19/6/2010
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Pour en savoir davantage et écouter la chanson, c'est ici
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noyan
21/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je trouve que la forme est trop banale. Il y a des jeux de mots et de sons qui sont à mon avis surfaits. ex: (la boussole déboussole).
Enfin le côté positif c'est que le poème illustre parfaitement le paraître sans fond. |
jaimme
21/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Toujours aussi difficile de commenter un slam sans musique, mais bon je trouve qu'il y a un rythme, c'est déjà beaucoup.
Entre parenthèses le fond, la forme, du poème (là je m'emmêle les pinceaux) sont si denses que je me demande si l'auditeur du slam saurait s'y retrouver... Bon, je vais à l'essentiel: j'aime beaucoup le fond, je suis très sensible au surfait, à la recherche du fond, à la mise en place, sans doute vaine, de filtres qui nous feraient comprendre. Et c'est vrai, seul on reste dans le somnifère, on ne peut rien faire. Help. Le paraître va-t-il un jour disparaître et le fond enfin apparaître? Et... cela finit très justement sur l'épistémologie du vrai: l'absence du nuisible, collectif et individuel. Si les slams pouvaient être toujours aussi intelligents. Mais bon, le slam ce n'est pas toujours destiné à éveiller. Malheureusement. Excellent! |
brabant
22/6/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Error,
Pas très répétitif pour un slam, pas très concret non plus, abstraction qu'on a du mal à scander, au fil peut-être trop dialectique. Des audaces: "convenantes" ? Inconnu au bataillon... "l'apparaître" ? Aussi... Mais pourquoi pas ? "... La solution le somatise" reste obscur pour moi. Je ne suis pas certain d'être d'accord avec votre conclusion: "Car le bien-être est avant tout L'absence totale du nuisible." Seriez-vous un stoïque dur ? Pour moi ce "bien-être" équivaudrait à l'anéantissement. Beau sujet de philosophie ! Zut ! le bac philo c'était vendredi passé ! |
David
22/6/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Error,
La quête du bonheur semble le but évoqué à la fin du poème, l'adversaire, le "nuisible" serait la superficialité, une variante des thèmes autours de "l'être et l'avoir" : on l'a plus quand on l'est que l'on ne l'est vraiment si juste on l'a. J'ai tenté de reformuler... ça vaut pour le bonheur, le "bien-être" mais ça peut s'élargir à la paix, voir la santé, etc. Je trouve cela spirituel, c'est la contradiction entre une vision terre-à-terre et angélique, le "bon sens" a fait évolué ses influences des principes moraux vers une approche plus scientifique, cartésiennes, mais les marchands du temple n'ont eu qu'à repeindre leurs devantures. |
Error
22/6/2010
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Pour écouter le slam en musique , "paraître ou ne pas être" est en écoute libre ici ==> http://reverbnation.com/errorlink
Merci pour vos critiques et commentaires. |
tibullicarmina
30/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Error! J'ai mis longtemps avant de me décider à commenter ton texte. Je tournais autour, cherchant mes mots. Je vais y aller franchement. Dans ce poème, j'ai vu beaucoup de potentiel. Un vrai gros potentiel. Et beaucoup de faiblesses. Pour moi, le gros défaut du texte, c'est cet art du jeu de mots pour le jeu de mots, du jeu de sonorités pour le jeu de sonorités. Trop peu souvent jeux de sonorités et jeux de mots servent efficacement le sujet: ils ont l'air gratuit. Par exemple le verbe "s'accaparant". Ce mot passe, pour l'auditeur ou le lecteur distrait comme une lettre à la poste parce qu'il s'insère sans peine dans le jeu de sonorités du premier quatrain (que je trouve assez lourd, au demeurant). Pour le reste, la syntaxe est incompréhensible: quel est le complément de « accaparer », le « s' » ou les « paroles peu convenantes »? Que signifient les deux derniers vers de ce quatrain? A sacrifier le fond du poème à la forme et à l'apparence, tu as le mérite de rejoindre le thème du « paraître ». Je peux sembler sévère, mais le poème abonde en exemples que je ne détaillerai pas tous. Je ne vois pas ce que le « c'est formel » rajoute au texte, mis à part un jeu sonore fond/forme/formel/forme/fond/faits. Ce « formel » est joli si l'on veut, mais le texte perd en densité, en acuité. Je n'aime pas les deux derniers vers du troisième quatrain, prosaïques et sans rythme. Avec la rime intérieure « nage/apanage », je reçois un coup de massue dans la figure. Le quatrième quatrain est le plus curieux de tous. Il est presque hermétique et perd sa cohérence avec le reste. J'y vois le triomphe de cet art de la sonorité pour elle-même dans « la boussole déboussole » et « seul, la solution le somatise ». Cela n'apporte rien au texte, mises à part de lourdes et compactes sonorités. Ensuite, je trouve que vient le meilleur du poème. Ce mauvais goût pour le clinquant disparaît à peu près au profit de structures plus simples et d'idées plus claires. Hélas, parce que l'idée prime désormais sur une forme faussement brillante, on frise l'excès inverse: un texte sans images, sans rythme, un bout de traité de philo mal rédigé. Je cesse là pour la critique négative. Quelques pralines, maintenant. Il y a du fond, des idées parfois mal exprimées mais bien présentes. Bref, l'essentiel est là, à savoir quelque chose de sensé, d'intelligent et d'intéressant à dire et à lire. C'est pourquoi je serais désolé que ma critique t'enlève l'envie d'écrire et te décourage. S'il n'avait fallut noter que le fond, j'aurais mis "très bien". Mais le défaut vient d'une conception faussée de la musicalité en poésie. La musicalité n'est pas un amoncèlement de sonorités: elle est affaire de subtilité, de finesse. Trop dire en poésie équivaut à ne rien dire. Ton slam gagnera à mon sens à être plus léger. Un slam peut bien être incisif, mieux rythmé et léger tout en conservant ces jeux sonores qui caractérisent le genre, à condition que ces jeux soient subordonnés à l'idée sous-jacente. Bon travail et bonne continuation! |
Lariviere
9/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Les deux dernières strophes me paraissent à re-travailler considérablement pour justement, faire coller fond et forme. Sur l'ensemble, l'idée ne m'a pas déplu. En poésie je n'aime pas vraiment, mais je trouve que dans la catégorie, c'est plutôt bien mené.
"On nage dans le progrès, C'est l'apanage du reflet, C'est une réalité tellement subjective Qu'on ne pourra jamais la capter." Je trouve qu'il y a du fond, en plus de la forme. Les allitérations sont effectivement un peu aliénantes, voire un peu lourde sur la longueur pour de l'écrit, mais sur la catégorie, avec un peu de musique douce, un rythme lent, le caractère minimaliste et légèrement énigmatique du fond est plutôt bien servi par la forme qui parle de chose profonde au niveau artistique et même humain finalement : l'époque, la superficialité, la communication et ses limites... Ce texte est certainement à améliorer, mais j'ai aimé entrapercevoir ce que l'auteur à voulu nous dire, lentement, doucement, simplement... Merci et au plaisir de te lire ! |
Anonyme
12/7/2010
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Commentaire modéré
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Heisenberg
2/3/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Et nos textes seront à relire" oui j’adhère totalement à cette phrase. Ce qui surgira de nos relectures sera la cohérence des auteurs, leur ligne de fond, leurs tripes et leurs défauts et parfois l'illusion de la magie. Je pense que le temps est l'arbitre suprême de nos vies.
Ce texte est un coup de poing, un cri de rage, une pulsion animale contre la médiocrité, les idiots, les ridicules, les usurpateurs qui sucent nos espaces de vies. Un grand Merci Error |
Anonyme
20/11/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Vous avez une écriture qui tranche, il faut "s'obliger" à vous lire plusieurs fois, parce vos mots nous empoignent, et cela dès lla première strophe.
J'ai enchaîné la lecture de chacune de ces strophes avec enthousiasme, je trouve vos mots très parlantes, vous vous exprimez très clairement, comme ici : " Je parle de cette frontière Entre fond et forme, c'est formel, La forme enferme le fond Et tout ce que l'on aime se résume aux faits. " " On ne pourra jamais décrire Ce que signifie réellement le fond, Les jugements j'anéantis Pour qu'enfin les détails s'estompent. " Il serait un peu long de rentrer dans le débat, chacun ayant sa propre vérité. Mais la vôtre pousse à la réflexion. " J'ai peine à dire, Mais les reflets nous trompent Et nous pénalisent, Nos critiques feront taire Et nos textes seront à relire. " C'est à méditer ... Savons-nous utiliser notre "jugement" avec circonspection. Je reviendrai relire. |