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papipoete
29/6/2017
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bonjour Eryblis,
La grande énigme est pour moi, la capacité à suivre le train de votre réflexion, que j'aurais bien vu disserter par les aspirants au bac ! NB difficile d'avancer à grands pas au travers de vos lignes, et se souvenir de ce qu'on lut un peu plus tôt ! Je laisse le loisir d'apprécier à sa juste valeur cette oeuvre, à des puristes qui s'en régaleront sans doute ! |
Anonyme
29/6/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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« Où m'en irai-je donc quand l'éther me prendra ? "
C'est là " La grande Enigme ". L'auteur me semble aller à contre sens de notre vision habituelle de la vie " notre âme demeure assoiffée d'Existence ". Un attrait sensible vers ce que l'on ne sait pas « Cet horizon du sage est l'ultime frontière ; C'est l'univers sans fond qui gît sous nos paupières. " C'est ma façon de percevoir ce texte. Si je n'adhère pas complètement au fond, je trouve l'écriture soignée avec des images intéressantes. |
Michel64
30/6/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'éternelle question, qui restera éternellement sans réponse, les morts ne revenant pas nous parler.
Il y a de beaux alexandrins qui semblent bien maîtrisés. Deci delà j'aurais choisis d'autre terme comme dans ce vers : "C'est l'univers sans fond qui gît sous nos paupières" pourquoi "qui gît", pourquoi pas "s'ouvrant" ? Il y a aussi ce : "Mais ne cherchons qu'à voir le gouffre inexploré, Dont nous rêvons toujours des sphères colorées S'ouvrant à notre esprit...." qui me paraît mal construit. Par contre j'ai beaucoup aimé : "...quand la mort nous emporte Et qu'une aube inconnue s'invite à notre porte." Votre conclusion : "car le monde et sa moralité Ont besoin qu'un néant, dans l'âme de leurs hôtes, Étouffe le Savoir qui les pousse à la faute" Ah bon ? (Je plaisante un peu, car pour moi c'est pas très clair et un peu péremptoire). Globalement j'ai bien aimé ce poème même si le thème est un peu rebattu. Mais après tout le thème de l'amour l'est aussi et pourtant on ne s'en lasse pas. Merci pour ce partage |
Ramana
30/6/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai lu tous les livres de la Tradition, et tout ce que je sais en définitive, c'est que je ne sais rien !
Votre questionnement existentiel est humainement légitime, et doit être partagé par tous avec plus ou moins de persistance et d'acuité. Cette question primordiale semble résolue par un nombre très limité de personnes telles que sages indiens, saints chrétiens ou musulmans pour qui l'énigme est résolue mais pas forcément dicible et compréhensible à ceux qui n'ont pas atteint cet état. Qu'est-ce que la mort ? "Un manque de savoir vivre", disait Pierre DAC. Plus sérieusement, se questionner sur sa propre mort est ce qui permet de relativiser les choses de la vie, de les transcender pour vivre mieux, plus vrai. Vous avez le mérite de décrire poétiquement ce questionnement, et vous maîtrisez les alexandrins, si ce n'est un hiatus : "De m'avoir arraché à l'onde originelle" et une césure non respectée à mi-vers : "Dont l'épaisseur nous prive de l'éternité ;" Même si vous paraissez en "contemporaine", ces seules licences accrochent mon oreille vu qu'elles sont les seules à l'intérieur des vers (je ne parle pas des rimes). |