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Cyrill
3/12/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Le texte semble presque se dévider à la lecture sur une scansion accelerando et allie le déchiffrage à la magie des images qu'il suscite.
Belle découverte des mondes possibles, d'une dimension nouvelle à son être, grâce à la maîtrise de la lecture. La construction de l’imaginaire est ici disséqué avec justesse. Le plaisir, la jubilation ressentis par la petite fille est tout entier dans ce passage : "Ca veut fasciner, happer, ravir ! Ca fait se dessiner ses fossettes". Je me suis moi-même revu dans cette quête, si essentielle. Bravo pour cette prose légère et enthousiasmante. |
hersen
3/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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On sent quelqu'un de la profession derrière ce texte !
Je ne peux qu'applaudir à ce chemin décortiqué vers la magie de la lecture. Comme s'il n'y avait pas d'effort face à ces hiéroglyphe, l'enfant comprend ce qu'il voit, puis le déchiffre, le pèse, et enfin le lit. C'est un très beau texte sur l'apprentissage de la lecture, et je le trouve tout à fait juste. B.r.a.v.o ! |
Donaldo75
3/12/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Voici un poème en prose – genre ô combien difficile à réussir – qui hypnotise ma lecture ; peut-être que c’est par l’analogie avec la musique que le texte m’a surpris et en même temps happé. Il y en a presque pour tous les sens car le son se mêle avec l’image, celle de l’imaginaire débridé par la compréhension. En plus, ces images sont jolis parce qu’elles touchent à l’enfance, à la magie des symboles de la fin d’année, avec le traineau, les rennes, les clochettes et toute la panoplie de cette période si particulière.
Bravo ! |
papipoete
9/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Eskisse
Peu à peu, les bâtons droits prennent un point sur la tête ou se penchent à l'horizontale, sur cette page blanche, où tu fais tes premiers pas ; ça monte au-dessus de la ligne de mire, ou bien descend... et ce rond là, tu peux bientôt écrire ton nom ninon NB votre texte aux images calligraphiques, me rappellent ces temps de découverte, où sur mes genoux, la feuille sur le scriban ma petite-fille découvrit la magie de l'écriture. la dernière strophe, où Elle " n'ânonne pas de peur d'effaroucher l'image... " est fort délicatement dit, et fait de ce passage mon préféré. j'appris au passage un nouveau mot - ostinato que je ne suis pas certain de pouvoir glisser, dans un texte prochain... apprendre à écrire, par le biais du jeu, est une méthode que je partage avec l'auteur ! |
Pouet
9/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Slt,
la musique comme la lecture donnent l'accès à "l'autre monde". C'est un peu "Pierrette et le loup ". C'est certes facile mais peut-être que le quotidien de la petite fille tourne pour le moment "à vide", d'où son avidité à s'emplir, à se nourrir d'images et de sons, de mots et d'imaginaire. Il y a comme une fébrilité je trouve tout au long du texte dans le sens d'une attente anxieuse et d'une fièvre liseuse. La musique crée l'histoire, les mots la contiennent, la balise aussi avec parfois trop de précision, alors que l'évanescence de cuivre et de bois rend palpable le concret tout en le floutant. Il est peut-être question d'une "ouverture", sur le monde et l'irréel, mais aussi d'une ouverture sur elle-même. Ainsi nous sommes en plein, au sens propre comme au figuré, dans un texte "d'apprentissage ". J'ai apprécié la sensibilité et la justesse qui se dégagent de ce texte, sans en faire trop. À hauteur de rêve. |
Provencao
9/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Eskisse,
J'ai beaucoup aimé cette compassion puissante et cet imaginaire tour à tour déprécié et rigoureux ,ambigu et juste, l'idée d'allégorie est un creuset d'effigie, d'emblème et s'invite partout... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Eki
10/12/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Enthousiaste, ludique, sensible...
Le beau sujet de la découverte et de l'apprentissage...Le regard d'un enfant happé dans le tourbillon des mots et de l'imaginaire. J'ai vagabondé avec légèreté, portée par la musicalité du texte. |
poldutor
11/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Eskisse
Savoir lire, quelle merveille, le monde s'ouvre devant nous, nous ne sommes plus des "bêtes" ignares, mais des humains à l'esprit ouvert. Malgré mon âge, je me souviens des premières lectures "avec les yeux" en silence, sans suivre la ligne du doigt, la découverte d'un monde éblouissant qui vous permet de "connaître", de rêver... La découverte de la petite fille : ces petits bâtons noirs accolés, ont un sens, ils racontent une histoire. Vous avez en mots simples exprimer cette découverte que tous, nous avons connue ! Dire que dans certain pays, on empêche la moitié de la population d'apprendre à lire ou peu s'en faut ! Bravo pour ce poème en prose, vous méritez amplement vos cinq plumes ! Cordialement. poldutor |
Louis
11/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un apprentissage de la lecture qui consiste, comme le titre l’indique, à remplir ce A, bâton tracé sur papier, d’un sens et de tout un monde.
A : vide, en attente. A : exemplaire modèle archétypal de tous ces « petit bâtons noirs, droits ou ronds, qui dorment sur la page ». Lettres, qui ne sont encore que des barres, des « géométries opaques », en attente d’un éveil, pour se remplir de vie, pour devenir lumineuses et transparentes, donnant « accès à l’Autre monde ». À ces A vides, il faut une avidité, il faut la rencontre avec un ou une "avide", d’un vide intérieur assoiffé, un être en consonance, en convenance, pour s’emplir, ainsi devenir lettre et remplir en retour par l’être de tout un monde. La lecture coïncide avec ce mutuel enrichissement, en une "co-naissance". C’est par l’avidité d’une « petite fille » que les lettres d’abord inertes, simples formes géométriques, prennent vie dans ce beau récit d’apprentissage, pour devenir les sésames qui ouvrent toute une dimension nouvelle à son désir de connaître, lui ouvrent nombre d’ horizons illimités à l’exiguïté de son existence. La première découverte dans cet apprentissage, c’est que les lettres sont associées à des sons, qu’il y a un lien entre l’écrit et l’oral. L’écrit apparaît en premier dans sa sonorité, dans sa musicalité ; il apparaît ou plutôt s’offre comme « partition », « pan sonore ». Il faut apprendre dès lors, pour la petite fille, à jouer d’un instrument qui, dans sa tête et dans sa voix, interprète la partition des mots en association de voyelles et consonnes ; il lui suffit de « coupler les lettres », de « former les syllabes ». Et tout vient avec aisance, sans « aucun effort », dans une « évidence », comme par un mécanisme inné, une boîte à musique préenregistrée. Le sens alors « paraît, tout en connivence ». Le passage du son au sens, à la signification, irait donc lui aussi de soi. Il n’est pas certain que cet apprentissage soit si aisé, mais il vrai que la facilité avec laquelle un enfant, aux capacités intellectuelles encore peu développées, apprend la lecture, est étonnante, tout à fait remarquable. La maîtrise de la lecture est une autre affaire… Mais ce sur quoi insiste ce texte poétique réside dans « l’enchantement » produit par l’acquisition de la lecture : « le temps d’un apprentissage, elle saura ce qu’on veut lui dire, ce qu’on lui camouflait, ce qui lui manque ». Elle entre dans le monde du sens écrit, beaucoup plus vaste que celui de l’oral. Elle quitte la rhétorique limitée de la simple image, pour entrer dans celle du sens. L’image enfin lui "parle", perd sa rhétorique muette ; elle s’anime par la lecture, elle prend vie. Une histoire se révèle. Une double histoire. L’image inerte, figée, se mue dans les lettres écrites en « personnage », et ce personnage dont elle peut suivre les aventures sur la page, lui offre un double présent, celui d’une promesse de cadeau par son sens, l’histoire qu’elle connaît déjà où surviennent les mots « traîneau », « jouets », en vertu de la magie des lettres ; et le cadeau de la lecture, histoire de la découverte de l’écrit au-delà de l’image, d’où naît la promesse de mondes enchantés. Son apprentissage est une « jubilation » quand les deux histoires fusionnent pour ne plus en faire qu’une : celle où elle est emportée sur le « traîneau » des mots vers tous ces jeux d’écriture où resplendissent des mondes. Ce récit m’apparaît comme une nouvelle « Histoire d’A », dont la proximité avec ce texte que j’avais écrit, il y a longtemps déjà, me touche. Merci Eskisse. |
Cristale
14/12/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Eskisse,
Associer le geste du tracé de l’assemblage à l’image mentale, à la compréhension de l’image, aux ressentis qu’elle provoque, couleurs, bruits, lumières, voix, c’est la magie qu’offrent ces petits bâtons mystérieux quand l’enfant en découvre la maîtrise. En voilà une idée originale que cette prose sur l’apprentissage de l’écriture et de la lecture que j’ai lue comme un petit conte dans lequel la fillette se glisse avec ses rêves à l’approche de Noël. Nul doute que sa lettre adressée au Père-Noël sera garnie de pleins et déliés bien dessinés, de ronds et points bien appuyés, quelques couleurs et dessins pour agrémenter la page. Il comprendra parce qu’aujourd’hui elle sait lire et écrire et que la narratrice nous a appris la bonne nouvelle avec son écriture à elle, toujours aussi fine, délicate, de celle qui vous fait entrer dans le monde onirique de la prose poétique avec ce sujet pourtant si concret. Savoir allier les deux démontre une grande maîtrise de... l’écriture. Bravo et merci Eskisse ! |
Rosaura
20/12/2024
trouve l'écriture
très aboutie
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C'est superbe Eskisse ! Jusqu'au titre. Je n'ai pas envie d'expliquer pourquoi cela me plait tant. De belles analyses soulignent déjà votre beau texte. Juste...cela sublime le conte Michka. Sans aucun doute le plus beau conte de Noël en toute impartialité ! Je vois ses yeux brillants...deux boutons de bottine qui vous remercient ainsi que cette petite fille avide de lire son histoire et puis qui s'en va tout naturellement dans la neige en tapant des talons...
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