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Provencao
26/7/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé cet avènement que donne la perception de cette fouille du passé, en apparaît aussi " mon reflet". Ce reflet semble être le souvenir, et il s'impose en souvenir ...là, maintenant.
Au plaisir de vous lire Cordialement |
Donaldo75
28/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé ce poème et ce dès son titre que je trouve très littéraire. Il y a de l'évocation dans ces vers bien tournés, à la rime douce musicalement et à la tonalité triste, bien dans l'air du titre. La construction en trois quatrains est réussie car le premier donne le ton, pose le décor sentimental, amène le lecteur sur des chemins automnaux. Le deuxième permet de prendre du recul, d'amener le passé dans le thème, de rendre à la première personne du singulier son incarnation. Le troisième est réellement une jolie fin, avec un point d'orgue dans les deux derniers vers et l'ouverture du ciel au milieu des nuages gris.
Bravo ! |
Pouet
4/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut,
l'orbe de jours doit-il s'entendre comme éternel recommencement de par son côté circulaire ou bien "aveuglement", un effet d'optique sur une photographie de l'existence... Il me semble ressentir comme une notion d'enfermement et la recherche d'un souffle. Est-il question d'un amour évaporé, d'une cicatrice encore à vif... ou encore d'une passion dévorant les instants... Du moins il me semble être en présence d'une certaine intimité, peut-être d'un "exorcisme" auquel Michaux ajoute les épreuves. Et j'aime cette idée que la vie nous protège. Peut-être... |
papipoete
4/8/2021
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Eskisse
le Ciel t'a repris à moi, il ne me reste plus que ton sourire, que je garde gravé en moi. Et le Ciel s'acharne sur mon corps, griffe mon coeur comme si je ne souffrais pas assez...Mais, il suffira d'un signe...je pourrai même danser ! NB regarder au fond de soi, où il reste maintenant cette place libre, et constater que le tourmenteur n'a pas fini son travail... C'est ma vision personnelle de votre texte ! 12 pieds à chaque vers, mais je pense que les rimes " reflet et regret " ne sont pas bonnes ? |
Cristale
4/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Eskisse,
J'aime beaucoup la forme assumée réellement contemporaine de ce poème. Pas de ponctuation, des assonnances finales judicieusement disposées en accord avec le discours : alternées, embrassées, suivies. Le "tu" du premier vers disparaît pour laisser entendre la voix du "je" à la recherche du moi. Je cherche à quoi/qui se rapportent ce "il" et ce "son" du troisième quatrain. D'autres lectures répondront sans doute à mon interrogation. Un joli poème dans l'ensemble. Merci Eskisse. |
Queribus
4/8/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'ai beaucoup apprécié cette perception du passé très habilement menée avec une suite de rimes plates, embrassées, croisées qui donne à votre écrit une allure à la fois classique (ou plutôt néo-classique) et moderne à la fois. L'ensemble comporte de très belles images poétiques: "le soleil a brulé ton sourire élastique", "C'est l'été meurtrier dans mon cœur achevé", ""je fouille le passé pour trouver mon reflet", etc. Votre texte n'est pas très long et se lit assez facilement même si, me semble-t-il, plusieurs lectures sont nécessaires pour en saisir toutes les subtilités. Le tout témoigne d'une longue pratique de la poésie et "du métier", l'ensemble est tout tout à votre honneur. Bien à vous. |
emilia
4/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Après la douleur d’un vécu, le passage « d’un été meurtrier » éprouvant, le « reflet du passé d’un corps évaporé qui vacille et s’enfuit… », soulignant la perte « tout ce qu’il m’a pris… », la vie protectrice redonne son énergie libératrice par la volonté d’exister et de « danser sans contrainte » pour semble-t-il une belle résilience…
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jfmoods
5/8/2021
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Le poème dépourvu de ponctuation est composé de trois quatrains à rimes pauvres, suffisantes et riches, égalitairement réparties entre vocaliques et consonantiques, majoritairement masculines, alternativement croisées, embrassées et suivies. Seul le vers 3 (13 syllabes) dépasse le cadre de l'alexandrin. 📜
La première strophe relate la traversée d'une épreuve dont les participes passés ("brûlé", "coeur achevé", "front éprouvé") mettent en exergue l'indescriptible violence.🔥 L'amour fut une mascarade orchestrée par un histrion de la pire espèce qui a dévoilé toute son hypocrisie à la spectatrice désenchantée (possessif : "ton sourire élastique"). Le topos des saisons est ici contrarié. L'été porte la marque de l'accablante révélation (allégorie du vers 2). ☀ C'est à l'automne - époque traditionnellement associée au flétrissement 🍁 - qu'est conférée la charge du relèvement, du réinvestissement de l'idéal amoureux 💞 (locution restrictive : "n'attends que", complément du nom : "aux lueurs hiératiques", complément de but : "Pour donner une chance"). Au fil de la seconde strophe, la locutrice, défaite, part en quête d'une image valorisante d'elle-même (verbe : "Je fouille le passé") susceptible de lui redonner la confiance que cette déconvenue vient de lui arracher (complément de but : "pour trouver mon reflet"). 🔎 Cependant, l'image tant désirée demeure désespérément fantomatique (personnification : "Il vacille il s’enfuit", marqueur temporel : "au-delà de l’amour", mise en évidence d'un point de fuite : "Je le suis du regard", paysage état d'âme : "dans la pâleur du jour", verbe pronominal : "mon corps lentement s’évapore à regret"). Le troisième quatrain revient sur la toxicité de la relation ("tout ce qui pique et tatoue mon esprit"). La métaphore "l’orbe des jours" laisse entrevoir une rondeur, une sensation d'enveloppement propre à tromper la vigilance de la locutrice pour mieux la spolier de l'essentiel ("tout ce qu’il m’a pris"). Elle formule alors l'espoir de circonstances positives (conditionnel, allégorie : "la vie me protège au fond de son étreinte") qui favoriseront son désir profond de surmonter ce traumatisme et d'aller de l'avant (modalisation : "Je veux bien être vive et danser sans contrainte").💃 La quadruple occurrence du pronom personnel "je" en début de vers plaide pour une vigoureuse réappropriation de l'image de soi. Merci pour ce partage ! |
GiL
7/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Eskisse,
Il m’en aura fallu, de la persévérance, pour « entrer » dans votre poème ! Au début je n’y ai vu qu’une suite d’images ou de métaphores émouvantes révélées dans des vers d’un art accompli ; chacun des énoncés me plaisait individuellement, mais l’ensemble ne me paraissait pas constituer un tout compréhensible. L’unité du thème ne m’est apparue qu’après avoir pris connaissance des commentaires (merci en particulier à jfmoods pour son analyse fouillée), puis avoir lu et encore relu votre poème. J’y ai perçu une très belle évocation d’un amour déçu, des dommages qu’il provoque et qu’il faut surmonter jusqu’à ce que revienne un prudent espoir. Les vers sont des alexandrins classiques (sauf le v9 à cause de « tatoue mon »), fluides, mélodieux, avec des rimes riches dans le premier et le dernier quatrain. L’absence de ponctuation n’a pas heurté mes préjugés d’amateur de classique et, même, m’a paru apporter un plus à la modernité de ce poème. J’aime beaucoup le deuxième quatrain par sa délicate introspection. Le dernier quatrain m’a un peu résisté à cause du « il » (v10) et du « son » (v11) qui ont perturbé ma compréhension : en fait « il » représente « l’orbe des jours » et « son » se réfère à « la vie » ; tout simplement. La chute constituée par les deux derniers vers conclut avec bonheur ce joli poème. Merci, Eskisse. |
Gaspard
1/9/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Eskisse,
De très beaux vers pleins de musicalité qui chantent la fuite du temps et son étreinte. Cette méditation douce-amère a beaucoup de charme et m'a séduit par son lyrisme discret, cette peine qui se dit sans s'étendre ou se répandre. Le poème s'achève par des voeux pieux : une envolée gracieuse hymne à la liberté retrouvée ? Merci pour cette confidence toute en délicatesses. |
Eki
26/9/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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L'instant est un lieu où nous recevons ce qui est.
Notre participation au présent de nous-même et du monde, invente leur devenir. Je pensais à ces mots d'Ile Eniger en lisant ce beau poème. Après l'orbe des jours...très poétique jusqu'au dernier mot. Eki sous le charme |