Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Eskisse : C'était presque l'amour
 Publié le 29/03/22  -  16 commentaires  -  666 caractères  -  372 lectures    Autres textes du même auteur


C'était presque l'amour



Ce bal où l’on se frôle sous la lune claire des commencements
cette lisière tremblante des audaces irraisonnées
ce fil immatériel sur lequel on puise l’équilibre nu
ces anicroches sibyllines aux sons dissonants
ces fichus déposés sur la sphère des détresses
ce nid confectionné par plus grand que soi
ces matins délestés d’oracles ténébreux
ces signes crépitants au fond de nos mémoires brûlées
c’était presque l’amour

Et si tu oses te reposer sur le paysage de mon visage
à l’heure où les moineaux se taisent
tu liras les soleils orageux qui tombent un à un
de mes yeux
après la solitude


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   EtienneNorvins   
16/3/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C'est la troisième fois que je reviens à votre texte en trois jours... Mais rien n'y fait : je suis hermétique à la longue première strophe, qui tient pour moi du capharnaüm où je ne saisis, ne vois ni ne sens ... goutte. Trop d'adjectifs, d'images (pour moi) confuses...

La seconde strophe par contre - hormis son premier vers - là oui ! Quelque chose me parle tout bas, me percute dans cette image de soleils qui tombent comme des larmes qui ne sont plus de rage.

Bref, à mon sens, vous avez gardé le meilleur pour la fin ! ce qui m'empêche ne pas aimer un peu quand même, ... et peut être d'y revenir une quatrième fois, pour tenter de percer le mystère de la première strophe, si votre texte est publié !

[En EL]

   Pouet   
20/3/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Slt,

attiré par le titre, je ne suis pas déçu. L'anaphore ne réussit pas toujours, ni à tout le monde. Ici encore, elle est peut-être un peu "pesante", mais les images sont intéressantes, me parlent du moins. Un surréalisme délicat, mais percutant, j'affectionne plutôt beaucoup ce style et ce poème.

Pouet

   Corto   
29/3/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Joli ! Je me suis fait capter dès le premier vers par cette description-ambiance qui tend vers l'imaginaire vécu, qui attire vers un réel ne demandant qu'un souvenir commun et une minuscule précision.

Il y a comme cela dans la vie des moments où l'on ne doit pas dire mais ressentir et oser: "cette lisière tremblante des audaces irraisonnées".

Vous avez créé ici un tableau vivant où l'on ressent une émotion vibrante, avec un horizon incertain mais tellement imprégné d'espoir.

Grand bravo.

   papipoete   
29/3/2022
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Eskisse
Un peu comme la chanson de Françoise Hardy " si tu crois... ", mais " ne viens pas me retrouver ! " alors que les augures étaient favorables, nous aurions pu faire route ensemble épris que nous étions l'un de l'autre, mais tu choisis un autre chemin ; fiche-moi la paix !
NB c'est dit en termes plus poétiques, mais c'est ce que j'interprète au fil de vos lignes.
En fait, je pense que ces deux-là vivent ensemble, mais sans amour depuis longtemps ! ( on peut cohabiter dans une extrême solitude )

   Anonyme   
29/3/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Esquisse,

Votre texte est joliment tourné, je regrette juste qu'il soit trop court :)
J'aime bien "l'heure où les moineaux se taisent."

Bravo

Anna

   Provencao   
29/3/2022
Bonjour Eskisse


"Et si tu oses te reposer sur le paysage de mon visage
à l’heure où les moineaux se taisent
tu liras les soleils orageux qui tombent un à un
de mes yeux après la solitude "

J'ai aimé particulièrement ce passage où l'opposition de ces moineaux qui se taisent et tu liras les soleils ...prend sens et fait écho au lecteur.


Cette portance à mon sens , contient, et élabore cette solitude à deux, en son cœur, convertie en un délicat et éphémère.

L'abnégation est elle en train de se faire ..." C'était presque l'amour" , permet il de croire à la liberté de choix? Ou être plus libre?

Au plaisir de vous lire Cordialement

   Davide   
29/3/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Eskisse,

Il m’a fallu plusieurs lectures pour comprendre, pour entendre vraiment, ce qui se murmure, là, tous près, juste en-deçà du lexique fleuri et très joliment imagé, la solitude en béance derrière l’amour et ses décors, l’amour et ses ostentations, enfin, l’amour et sa routine.

Ce « presque l’amour » prend toute son évidence et toute son envergure dans la strophe conclusive ; en effet, elle déclare avec beaucoup de lucidité la désillusion inhérente aux histoires d’amour : la grâce des commencements cacherait-elle les déceptions à venir, lorsque les habitudes et autres commerces de besoin auraient remplacé les premiers frôlements de regards, les feux de la passion ? De fait, j’ai trouvé parlants l’image des larmes qui brûlent et (se) consument telles des « soleils orageux » (la dissolution de l’amour ?) ainsi que le sublime dernier vers, sorte de litote, où le traditionnel et attendu après l’amour se résigne au clairvoyant « après la solitude »... Un bien beau poème à mon sens, chargé et terriblement émouvant.

   Lariviere   
29/3/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut Eskisse,

Sur le fond j'aime bien ce prélude à l'amour quand "l'on se frôle sous la lune claire des commencements", bizarrement je n'y ai pas lu un renoncement mais plutôt de l'espoir quand "à l’heure où les moineaux se taisent tu liras les soleils orageux qui tombent un à un de mes yeux après la solitude..."

Sur la forme j'ai aimé ces vers libres qui impriment bien le rythme du poème et ces images qui construisent un destin poétique à cet amour en construction, "ce nid confectionné par plus grand que soi
", la première strophe et son effet inventaire prépare bien la suite où tout s'apaise le rythme comme les images qui deviennent plus naturelles, naturalistes...

Une bien belle seconde strophe pour conclure ce poème d'amour en prévision...

Merci pour la lecture et bonne continuation !

   Miguel   
29/3/2022
Les commentaires de ce poème révèlent bien les deux tendances, ou sensibilités, ou esthétiques, souvent opposées : les amateurs de "moderne" apprécient, les plus férus de "classique" expriment des impressions mitigées. Je fais partie de ces derniers, et ces alliances de mots dont on ne sait trop d'où elles sortent, ne sont pas ce que je préfère. Toutefois la dernière partie du texte recèle un "je ne sais quoi" qui me semble bien relever de la poésie.

   Myo   
29/3/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un chemin d'espoir que celui de ce sentiment si particulier.

Etonnamment, vos mots me parlent et je ressens cette impression étrange de ne plus être tout à fait la même par l'accueil de ce petit surplus de lumière auquel on n'ose croire.

Quand la solitude n'est plus la seule à faire frissonner le cœur.

C'était presque de l'amour... il suffit d'y croire encore un peu.

Merci du partage

   Anonyme   
30/3/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Eskisse,
quand j'ai lu le mot BAL j'ai pensé à ce clip:
https://youtu.be/tVWl-9vl25Q
Tu connais peut-être.
ericboxfrog

   Anonyme   
4/4/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Au premier regard, c'est doux, c'est tendre et fragile.
On dirait un amour naissant vers lequel on ose enfin se laisser-aller (?)
''Sous la lune claire des commencements... à l'heure où les moineaux se taisent''

EDIT : Mais à la relecture, il me manque un je-ne-sais-quoi pour m'emballer complètement.
Et puis, à bien y penser, la presque anaphore alourdit quand même pas mal l'ensemble... Je n'ai pas l'impression que le martèlement apporte un plus à l'énumération. Elle aurait tout à gagner à se montrer plus légère.

La prochaine fois peut-être...

   Cristale   
31/3/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Eskisse,

Ce que j'aime de cette écriture est la délicatesse, la retenue des mots à peine...esquissés, le doute n'est point fracas, il est douceur sur des images aux sources de l'inspiration entre description lumineuse et méditation métaphysique autour du symbole de l'éphémère et de la relativité des choses d'ici-bas.

Merci pour cette lecture enchanteresse et, entre autres, cette strophe finale merveilleuse :

"Et si tu oses te reposer sur le paysage de mon visage
à l’heure où les moineaux se taisent
tu liras les soleils orageux qui tombent un à un
de mes yeux
après la solitude"

Cristale

   Eki   
17/4/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément
Fragile, éphémère, pur...
Il y a de l'élégance dans vos chuchotements, délicate Eskisse...

Sous la lune claire des commencements,
l'équilibre nu...

Une première strophe comme une envolée,
Une deuxième strophe comme une respiration apaisée qui se pose "sans battre de l'aile"...

Et c'est toujours ce que j'aime chez vous.

Eki

   Donaldo75   
25/9/2022
Salut Eskisse,

Une première strophe avec cette énumération basée sur des adjectifs démonstratifs – un peu longue à mon goût – qui commence bien par un superbe premier vers et se termine par le titre du poème, c’est un choix que je ne remets pas en cause mais qui est peut-être trop systématique dans ma perception de ce poème. Et les derniers vers, ceux de la strophe finale, me semblent inhibés par ce trop plein précédent. C’est dommage parce qu’ils sont forts.

Un problème de découpage ? Trop à dire au début ?

   Eki   
4/7/2023
Quel très beau texte, Eskisse !

Là, je vous retrouve...Tout est murmuré avec raffinement, délicatesse, émotion.

Le chant, l'envol de la poésie par votre plume ne sont pas à bout de souffle.

Il y a de touchantes expressions comme "le paysage de mon visage" "Les soleils orageux qui tombent un à un de mes yeux"
"Ce bal où l'on se frôle sous la lune claire des commencements".

J'ai lu, bu tout...

Eki


Oniris Copyright © 2007-2023