|
|
wancyrs
2/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Salut !
C'est spatial et c'est beau, même si je suis très terre à terre. On peut sentir l'angoisse, l'impatience et même la détresse dans les images qui nous sont présentés. Je me dis néanmoins que l'expression "vingt heures" retrouvée dans la première et la deuxième partie est mal exploitée ; peut-être est-ce un procédée pour signifier que lorsqu'on attend le temps fait du sur place, mais avoir décalé ce temps, ne serait-ce que de quelques minutes, aurait rendu l'attente plus évidente... mais bon... Merci pour le partage ! Bonne chance pour le concours ! |
chVlu
20/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
le temps suspendu, le temps assassin, le temps qui use, le temps d'espérer tout est en condensé dans cette minute à 20h00 qui écrit vingt heures suggère qu'une minute peut contenir 20 heures. Dans ce poème tout arrive et rien ne se passe, la sensation fluctuante du temps est bien rendue.
Les effets poétiques fonctionnent très bien. Les mots ont tous leur place et prennent souvent des sens multiples, ma forme préférée de poésie. Mon passage de choix : "Vingt heures son cœur implose en gemmes de renoncement Le cerisier-fleur au jardin tient ses promesses les essaims roses lancent leurs éclaboussures lui s’étiole dans l’énigme de ses peurs" |
Pouet
11/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Slt,
c'est sans doute mieux que de regarder le JT... Une bien intéressante écriture qui me parle, fourmillant de belles images et nous plongeant dans une ambiance doucement surréelle. Par exemple j'apprécie beaucoup: "Minutes pâles et inconsolées les lignes se brouillent sur la page incertaine" ou "Le cerisier-fleur au jardin tient ses promesses les essaims roses lancent leurs éclaboussures" ou encore "les hirondelles, là-bas, sur leur fil, vivifient le temps…" Mais l'ensemble est beau, semble suspendu à quelque chose, quelque chose qui doit s'entendre, s'étendre avec le Temps sur page blanche en attente. De l'inertie des oiseaux à la croisée ou croassée des chemins qui nous ramènent à nos pas, à nos envols et à ce qui s'efface sous nos doigts dépeuplés ; tous ces instants de plume... |
hersen
11/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Le temps est du plomb derrière la fenêtre à croisée. les petits cadres de bois sont autant d'images qui pourraient donner un espoir, mais le temps est mort, il ne passe pas au travers de la vitre.
Un poème bien vu sur ce thème, de bonnes images évocatrices et une émotion qui ressort bien. merci de la lecture ! |
Vilmon
12/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
Je n’ai pas tout saisi, mais ressenti l’attente angoissante. L’espoir qui renaît à chaque fois que l’on croit ça y est c’est lui (ou elle), puis, déception. Les images décrites en quelques mots clés et d’un agencement original. J’ai beaucoup aimé, merci ! Vilmon |
Cyrill
12/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Joli titre qui imprime une image tenace à ma lecture. Croisée comme les phalanges sur les pages du livre, par exemple. Le temps s’est arrêté sur 20 heures, il ne passe plus quand on attend et que l’espoir s’amenuise malgré un fol espoir qui ne dure pas. Le temps ici est décortiqué à l’aune de cette attente cruelle.
Certaines images m’ont plu : le salon aux allures mortes, l’histoire perdue à jamais sur le fil des oiseaux, les entrelacs de détresse ... Étonnamment peut-être, j’ai trouvé ce poème un peu trop bavard pour dire cette attente. Trop précis en qualificatifs. Il me semble qu’une plus grande économie de mots l’aurait mieux servie. |
Anonyme
12/5/2022
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour,
Je trouve que c’est un très joli poème, vous êtes parfaitement dans le sujet, on sent vraiment un travail de fond sur les images et les sensations propres à toucher le lecteur. La seule chose qui me freine un peu, c’est l’abondance d’épithètes (la minute pâle, la page incertaine, la solitude égarée, les allures mortes, etc etc) qui au-delà d’être bien trouvées, alourdissent un peu le propos comme si vous mâchiez le travail à votre lecteur, enfin moi, parce que je suis une chipoteuse indécrottable. « suivent le marque-page dans sa lente chute au sol loin du livre délaissé » Ça, c’est remarquable « Et elle recommence les doigts glissent sur la fenêtre fermée ses mains tendues sur l’au-delà du verre les hirondelles, là-bas, sur leur fil, vivifient le temps… » Là, c’est plus incertain, j’aurais plus vu des hirondelles posées sur les fils électriques comme des notes sur une portée… Mais c’est pas moi qui écrit hein^^ (surtout que vous évoquez un trille un peu plus loin, il y avait moyen de faire un truc qui déchire grave…) Bref, c’est de la super poésie libre, de celle que je kiffe, et je vous verrais bien sur le podium ! Anna |
Vincente
12/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Deux parties dans ce poème.
Une première qui regarde l'homme qui voit cette scène où "il s'engouffre dans une solitude presque égarée" (j'apprécie la sensation que manifeste ce vers)… Une deuxième où l'advenue se vit par "elle", qui reçoit l'émotion depuis "le jardin" au "cerisier en fleur" ; ce sera ce lieu, au sens figuré, qui fera lien entre elles (les parties, mais aussi les visions), et qui les rapprochera, ces deux sentiments des aimants du couple séparé, en attente, réunis dans une unité de temps, les "trilles de l'instant" de ce "vingt heures" convergent. Il est question de "l'espoir fou d'un élan" ; "espoir" parce que non advenu, "fou" parce qu'improbable (impossible ?). La fébrilité de la séparation de ces deux amants, ou aimants, que ce texte accuse marque une dimension à la fois passionnée et angoissée ; c'est toute la force de poème, qui au-delà de son expression joliment imagée, signe une relation avortée ou en impasse douloureuse, auquel ni l'un ni l'autre ne se résignent. J'aime beaucoup entre autres ce passage : "les doigts glissent sur la fenêtre fermée ses mains tendues sur l'au-delà du verre les hirondelles, là-bas, sur leur fil, vivifient le temps…" et en particulier l'image du vers intermédiaire. Je sens aussi une suggestion tacite intéressante dans un triple sens voilé entre la fenêtre (poétique implicie de la première partie, et celle propre de la deuxième), celui de l'ambivalence "fenêtre/croisée" et celui du croisement émotionnel de ces deux cœurs séparés. |
Donaldo75
20/5/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Je vais peut-être dire une bêtise mais ce poème me semblerait gagner plus de densité découpé autrement, dans le style de la poésie en prose auquel il me semble s’apparenter. Une fois que j’ai dit ça – excusez-moi de m’immiscer dans vos choix – je chausse mes lunettes d’analyste et je démarre mon commentaire décomposé.
« Minutes pâles et inconsolées les lignes se brouillent sur la page incertaine la brise s’invite imperceptiblement par la fenêtre entrouverte dans le salon aux allures mortes » J’aime beaucoup ce démarrage. Il n’est pas incontrôlé et rien ne dérape dans cette strophe. Les trois suivantes tiennent bien la route dans la même tonalité. Viennent les trois petites astérisques et j’ai l’impression de lire un second poème, plus long, plus riche en images mais moins dense en poésie. Est-ce que je me trompe en analysant cette seconde partie de la sorte ? Pour moi, ce sont deux visions perçues différemment d’un même tableau, un peu comme un diptyque. J’ai bien aimé, même si j’ai trouvé la seconde partie un peu longue. |
Eskisse
28/5/2022
|
Mes remerciements:
http://www.oniris.be/forum/croisees-merci-t30172s0.html |