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Miguel
18/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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Je ne comprends pas le dernier vers : "lasser les lésions". Le reste n'est pas exempt de belles images comme l'épaule de la dune, le sable qui enlace les pieds, la passerelle invisible du vent ... Est-ce à dire que le locuteur souhaite que ses cendres soient répandues au dessus de la mer ?
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Queribus
25/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Une très belle écriture malgré un fonds un peu hermétique en ce qui me concerne; les mots harmonieux s'enchainent bien les uns les autres en de superbes phrases; vous avez choisi l'absence de ponctuation mais vous avez mis une virgule après vœux et jour Votre écrit ne laisse pas indifférent: certains adoreront, peut-être, d'autres détesteront. Bilan positif en ce qui me concerne. Bien à vous. |
Donaldo75
26/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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Il y a dans ce poème une tonalité mais également une forme d’hermétisme qui peut décourager dès la première lecture ; en tous les cas, c’est l’impression que j’ai eu en démarrant, puis je me suis ravisé, sentant que la tonalité pouvait dépasser l’hermétique, que la petite musique du libre prenait de l’ampleur.
« Des palimpsestes de promesses que seuls les initiés entendent chuchotent dans les guipures des vagues » Je pense qu’à partir de ce tercet, ma perspective de lecteur a changé ; par la suite, le style devient moins obscur et utilise des images plus faciles à comprendre pour ma petite tête de piaf. |
papipoete
2/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Eskisse
Dans ce conte onirique, ne serait-ce que pour le premier tercet, je peux vous dire " j'aime ! " Et fermant les yeux, je vois tout-à-fait ces promesses portées par le vent, que les guipures des vagues chuchotent... Viendra le jour, où déployant des ailes majestueuses, le héros décrira dans le ciel de gracieuses chorégraphies... NB un texte façon conte de fée où volent des créatures mystérieuses, que seules paix et beauté animent, pour le bonheur des terriens ! le premier et 3e tercets sont tellement poétiques ! Un bémol au dernier vers ; ne faut-il pas lire " laceront ? " au sens de " cicatriseront ? " |
Marite
2/2/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Voici des mots qui traduisent tout à fait ce qui, parfois, à certains moments de notre vie, nous habite sans que nous n'arrivions à l'exprimer même en pensées.
Les "Signes" ... Séduite dès la première strophe par la précision et la qualité des images évoquées, je me suis laissée entraîner et, en empruntant "la passerelle du vent", j'ai enfin pu sereinement me reposer : "Mes ailes si lestes lasseront les lésions" |
Lariviere
2/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Eskisse,
J'ai beaucoup aimé ce poème, je trouve qu'il s'enrichit au fur et à mesure des lectures ce qui est un "signe" de qualité... J'ai aimé la force d'évocation la profusion de métaphores et de comparaison qui font de ce texte un texte sensible qui ne laisse pas indifférent... J'aime particulièrement ces passages : "Hauteurs de la montagne d’or le sable coulant enlace mes pieds j'’attends le signal du Levant" "ils racontent qu’un jour, je me fondrai dans les murmurations des oiseaux dans les tornades noires de leurs chorégraphies dans les courbes virevoltantes de leurs instincts" Merci pour cette lecture et bonne continuation ! |
Provencao
2/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup aimé ce "Signes" qui pose fort bien le processus humain où les signes prennent en charge le signal du Levant.
J'ai apprécié véritablement la valeur offerte du conte résidant dans le vol et la passerelle invisible... Beau chemin de lecture que propose votre poésie, nous conduisant à construire nous-mêmes le sens et l'écho reçu en chacun de nous. Ah plaisir de vous lire Cordialement |
Pouet
3/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Slt,
les signes. Sont-ils de la famille du destin ou du hasard? Créons-nous les signes ou bien sont-ce eux qui nous créent? Il semble pourtant que les "impressions" soient plus "guide de vie" que le réel. Tout est interprétation. J'aime cette "épaule de la dune" en une personnification "dénudée", d'un élément face au dénuement. Se peut-il qu'un "grain" vienne gripper les rouages de la mélancolie, de la désespérance? Signer n'est pas saigner sur la feuille de l'aube. Quand il est un langage qui fuira la parole. J'aime surtout ce passage: "Dans cet envol vivace j’emprunterai des visages je les déposerai un à un sur la grève heureux d’avoir servi heureux d’avoir offert leur force infrangible"... d'un lumineux partage propre au réminiscences et aux possibles dons... comme un ressac de l'âme qui ne détruira plus, qui tentera de construire sur ce qui reste encore de songes et de promesses - de miroirs de chair. De bonheurs en reflet. Et puis beau ce final en supposition d'envol. Sur le rivage la plume... (de cet insigne cygne?) |
Cyrill
3/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Eskisse
je connais de ces moments comme hors du temps et des contingences qui sont propices aux signes. Et soudain on sait les traduire, on est initié comme par miracle. Tout prend sens et l’esprit divague dans une cohérence secrète de tenants et aboutissants qui échappent la plupart du temps à l’entendement et à la logique. Ce sont des instants merveilleux, et que ce poème évoque avec beaucoup de finesse. Des métaphores douces et brumeuses, des sonorités qui tintent. J’ai aimé. J’ai découvert un joli mot : murmuration. Il est parfait pour le propos. Tout comme ce « j’emprunterai des visages / je les déposerai un à un sur la grève ». La musicalité du poème m’a conquis. Merci du partage. |
Vincente
3/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Joli poème à l'inspiration délicate, soyeuse, légère. On y entre par l'emprise souple d'un sable de dune, on en ressort rêveur dans un "envol vivace" où l'on "emprunte des visages" et, les "déposant sur la grève", on se sent "heureux d'avoir offert leur force infrangible".
Cela si j'oublie le dernier vers peu amène (j'y reviendrai). J'ai été charmé par l'invitation signée de ces vers harmonieux en "attente du signal du Levant" où la lecture à voix haute ne bute ni frotte sur le moindre accident. Bel équilibre et proposition de se fondre entre sable et ciel. J'ai beaucoup aimé : "l'épaule de la dune" "une soie qui scintille sereinement sur le silence" "le sable coulant enlace mes pieds" "Des palimpsestes de promesses/…/ chuchotent dans les guipures des vagues" "…, je me fondrai dans les murmurations des oiseaux" Ça fait beaucoup de savoureux plaisirs ponctuels qui argumentent et s'agrémentent d'une configuration généreuse face aux composantes positive du regard. Un ensemble bien agréable à apprécier. Seul ce dernier vers dont les allitérations en L se prêtent bien à leur projet "leste" et "léger", très aérien, mais dont le sens me semble par contre un peu laborieux ; des "ailes" qui "lassent les lésions", désolé mais j'ai du mal non à saisir le sens initié, mais à le trouver optimum, en particulier dans un final ; c'est comme si tout ce qui avait pu me paraître précédemment d'une "poésie à la poétique évidente", là se trouvait engoncé dans une formulation peu avenante. |
emilia
4/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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De belles métaphores transportent le lecteur dans un univers intime et mystérieux localisé « derrière l’épaule de la dune », ainsi personnalisée, où il est question d’avènement, de vœux, de don, dans une ambiance qui semble apaisante « comme une soie qui scintille sereinement sur le silence… » avec une harmonie imitative d’allitérations en « s » laissant entendre le toucher léger de la soie… ; puis, l’on visualise cette dune qualifiée de « montagne d’or au sable coulant… » où le « je narrateur « attend le signal du levant », à l’écoute des « palimpsestes de promesses chuchotés par des initiés… », comme autant de formules magiques par des conteurs annonçant la fusion avec des oiseaux dans leurs « murmurations/ chorégraphies/instincts/ là où le vent offrira sa passerelle invisible » pour rêver d’un envol au récit surréaliste d’oiseau empruntant des visages…, où le dernier vers énigmatique laisse planer le lecteur en quête d’interprétation, cherchant à déchiffrer cette langue des signes qui garde sa part de mystère… ; merci à vous pour ce beau voyage ailé au gré du vent…
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Eki
5/2/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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De la pure poésie...
Quel bonheur de vous lire, Eskisse ! Il y a une tendresse qui me frôle dans chaque strophe, une légèreté dans l'air qui passe ici et beaucoup de douceur dans cette attente "du signal du Levant". Et viennent les images adorables qui nous emportent dans ce décor élégant... Vous racontez avec tant de délicatesse ce qui peut nous animer parfois lorsque nous nous plantons au milieu du temps comme une promesse d'éternité. "Mes ailes si lestes lasseront mes lésions"...comme l'apesanteur sur la pesanteur... La force d'attraction est bien là. Merci pour ce rendez-vous pleinement goûté sur votre passerelle invisible ! Eki enthousiasmée |
Atom
11/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Peut-on voir ici l'expression poétique d'une - Révélation ?
Il y a dans ce poème ce petit coté New-Age qui pourrait m'agacer mais que j'apprécie quand même dans sa volonté de dévoiler autre chose. Il est vrai que lorsque l' on croit percevoir des signes il est assez difficile de les décrire car ils sont du domaine du ressenti. Les mettre en mots (de manière parfois trop bavarde) aurait tendance à les amoindrir et à leur ôter toute la mystique allant avec. La strophe sur les murmurations des oiseaux en est un bon exemple. Un bien joli mot que vous semblez vouloir définir (et presque justifier) dans une strophe où seul le premier vers aurait suffi pour laisser planer le mystère. De belles images par ailleurs : "l'épaule de la dune" "le vent m'offrira sa passerelle invisible" |
jfmoods
19/8/2024
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Le lexique de l'élévation structure la progression du poème. Accession à une altitude élective (vers 6 : "Hauteurs de la montagne d’or"), à une exaltante royauté (vers 2 : "avènement"), à un monde délivré de l'encombrante pesanteur, voué à la grâce, à l'intarissable enchantement (vers 4 : "l'air léger", vers 12-13-14 : "oiseaux/ dans les tornades noires de leurs chorégraphies / dans les courbes virevoltantes", vers 16 : "cet envol vivace", vers 21 : "mes ailes si lestes"). Ce moment de couronnement, qui n'est encore qu'une perspective (métaphore du vers 3 : "une forêt de vœux", vers 4 : "imminence du don", glissement vers le futur dans la dernière partie du poème), et que préparent les éléments (vers 8 : "j'attends le signal du Levant"), s'offre à quelques rares élus (vers 10 : "les initiés", vers 15 : "sa passerelle invisible"). Ce moment, libérateur (vers 21 : "lasseront mes lésions"), est celui de l'inspiration poétique la plus haute (thème de l'écoute : "silence" au vers 5, "entendent" au vers 10, chuchotent" au vers 11, "racontent", "murmurations" au vers 12, image de la transfiguration aux vers 17-18 : "j'emprunterai des visages/je les déposerai un à un sur la grève").
Merci pour ce partage ! |