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Vincent
6/4/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Et la vie n'aime pas être ainsi dégrisée.
Elle aime s'enivrer, elle veut faire bombance. Elle aime frémir, vibrer et gérer la violence De coups de feu qui claquent et de flammes qui baissent. La vie se veut battante, elle se veut maîtresse. Et la vie n’aime pas être dans la fiction, Elle veut du réel, de l'éveil, de l'action. Le rose et sa fadeur ne sont pas ses valeurs Mais elle a des épines pour rejoindre la fleur. j'ai adoré votre texte montrant ainsi par de belles images appropriées que la vie est bien vivante plaine d'émotion vous vous emportez et vous nous emportez que c'est beau la poésie quand elle est belle |
Robot
26/4/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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"La vie aime le bleu, elle se veut mer et ciel", j'aime cette simplicité.
De bons vers et de bons passages dans votre texte. Je regrette les vers introduits par comme trois fois, ce qui est somme toute banal pour amener une image: "Comme un bonbon guimauve, tendre et édulcoré," "Comme néon qui brille dans un bocal vitré," "Comme un rêve alangui au creux d'un long sommeil," Supprimer comme et vous transformez l'image en métaphore sans nuire au texte: "La vie, la vie en rose, à peine colorée, un bonbon guimauve, tendre et édulcoré," "La vie, la vie en rose, à peine éclairée, néon qui brille dans un bocal vitré," "La vie, la vie en rose, à la douceur de miel un rêve alangui au creux d'un long sommeil," Je trouve que sans "comme" les vers auraient plus de force poétique comme métaphore de la vie. Malgré cette remarque, je me suis arrêté avec plaisir sur votre poème. |
Lulu
26/4/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé le jeu de symétrie de vos vers dans vos strophes. Cela n'alourdit pas l'ensemble. Au contraire, cela donne une certaine rigueur dans une humeur qui se veut légère.
J'ai aussi aimé la simplicité de vos descriptions. Les images jaillissent au détour de vos mots simples, clairs et rythmés. Le rythme est d'ailleurs fort agréable. Tous mes encouragements pour la suite. |
Anonyme
26/4/2015
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voilà bien un poème pour démystifier ce qualificatif de ' la belle vie ' et c'est très intéressant.
Les images sont fort belles, parées des couleurs que vous préférez attribuer aux situations. Mais, mais, je les trouve assez subjectives... à mon goût " Le rose et sa fadeur ne sont pas ses valeurs " " A la tiédeur douceâtre d'une couleur éteinte " Faisant totalement abstraction de l'expression, il se trouve que la couleur rose et ses teintes en dégradé me sont très agréables. Je dois dire aussi que le bleu et le jaune ne sont pas mes couleurs préférées (sourire). Puisque ce n'est qu'une affaire de goût, je ne note pas votre joli poème. Bien cordialement |
jfmoods
26/4/2015
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Les champs lexicaux de la fadeur (adjectifs qualificatifs à connotation péjorative : «douceâtre », « rosâtre », participe passé : « édulcoré », noms communs : « guimauve », « pâleur », « douceur », expressions formant gradation : « à peine colorée », « à peine éclairée ») et de l'endormissement (participes passés : « éteinte », « alangui », « allongée », « flottante et désarmée », noms communs : « rêve », « sommeil », « tiédeur », verbe : « somnole »), qui structurent la moitié du poème, se trouvent court-circuités par l'image allégorique d'une vie impétueuse (couleurs et correspondances : « bleu », « mer », « ciel », « jaune », « blé », « soleil », « verte », « brin d'herbe », groupe nominal à aspect éminemment mélioratif : « coloriste experte », modalisation : « elle se veut » x 4, « elle veut » x 2, jeu antithétique : « n'aime pas » / « aime », « coups de feu qui claquent » / « flammes qui baissent », « fadeur » / « valeurs » en rime interne, « soleil » / « sommeil » et « ciel » / « miel » en rimes à distance, gradations : « aime », « adore », « frémir, vibrer », « du réel, de l'éveil, de l'action »). Le subtil glissement polysémique final (« le rose » / « la rose ») entérine le choix définitif de la vigueur.
Merci pour ce partage ! |
Automnale
26/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Esperluette, à n'en pas douter, aime chanter et rire ! C'est, du moins, l'impression que dégagent ses écrits... Chanter, compte tenu de la musicalité présente au fil de ses mots... Rire, parce que ses propos se veulent joyeux.
La vie, la vie en rose, n'aime pas être dépeinte comme un bonbon guimauve. Elle se veut bleue comme la mer et le ciel, jaune comme le blé et le soleil, verte comme le brin d'herbe... La pâleur rosâtre d'un vin trop arrosé ne lui convient pas. La vie aime s'enivrer, frémir, vibrer. Elle se veut battante... Somnolant allongée au milieu de décors de dessins animés, la vie a la douceur du miel... Mais elle veut du réel, de l'éveil, de l'action... Le rose et sa fadeur ne sont pas ses valeurs... Ce n'est pas moi qui dis tout cela, c'est Esperluette ! Je ne demande qu'à la croire... Comme cette artiste-peintre est heureuse ! Sur la palette de sa vie, nous ne trouvons aucune couleur sombre... Certes, il y a bien les épines, mais si près des fleurs ! A propos d'épines, je remplacerais peut-être la conjonction "Mais" par "Car" (elle a des épines pour rejoindre la fleur)... Et je me demande si "elle se veut maîtresse" sonne vraiment bien... Merci, Esperluette, pour votre "Vie en rose", qui pourrait facilement devenir la seconde chanson du même titre... |
leni
26/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un exercice de style joliment réussi un texte plaisant Je dis ceci pour rire:comment expliquer vos références aux daltoniens vert rouge et jaune bleu ET cet aveu du bouton d'or qui dit je ne suis rien sans le vert des prairies
ces quatre vers superbes méritent le détour La vie, la vie en rose, à la douceur de miel Comme un rêve alangui au creux d'un long sommeil, Somnole allongée, flottante et désarmée Au milieu des décors de dessins animés. Merci pour ce bon moment Salut cordial Leni |
Anonyme
26/4/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Le rose et sa fadeur ne sont pas ses valeurs
Mais elle a des épines pour rejoindre la fleur." Tout est dans ces deux derniers vers. C'est à la fois et très astucieusement et très joliment dit. Bien à vous, Wall-E |
Pussicat
27/4/2015
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Bonjour esperluette,
Lorsque j'ai lu le titre de votre poème je me suis dit : ouche ! impossible de passer à côté de la référence... j'ai commencé à lire votre texte et puis tout est parti, Piaf n'existait plus et je me suis laissée porter par votre musique... J'ai aimé votre poème qui pète la forme, et de bon matin cette lecture m'a mise en joie. Vous vous faites le porte-voix, la passante d'une vie qui mord la vie, qui ne se laisse pas définir comme « tiédeur douceâtre »... j'ai complètement adhéré à votre projet et votre écriture m'a enchantée... une écriture simple qui donne envie de chanter... et justement, je voulais y venir, j'ai plus chanté votre texte que lu... il invite à la joie, il pétille, et c'est bon ! Un petit bémol, mais c'est personnel, mon oreille sûrement : la répétition des « et » sur le son « é »: « elle est blé et soleil / vibrer et gérer ». Les deux vers de fin sont très forts, ce glissement de la couleur à la fleur est réussi. À bientôt de vous lire, |