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papipoete
24/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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nous avons des amis communs, le soleil qui brûle parfois mais nous manque tant dès qu'il prend congé! La pluie capable d'inonder, sinistrer un pays mais qu'on supplie de venir quand s'étiole la flore, meurt la faune! Le vent au souffle destructeur sur les cabanes de pauvres pêcheurs, mais salvateur pour sécher ruines et larmes!
Votre premier ami n'est pas aveuglé, il aurait plutôt ces "tics intermittents"! Le second s'est probablement enivré à "grands bols de nuages"! Le dernier passe au-dessus de vos ans, aime "à trousser vos jupons"! Vos 3 amis vous connaissent assurément, vous rendent bien votre attachement pour eux, et sont prêts à faire au mieux, tour à tour, pour vous faire gagner des "nuits étincelantes"! Voici une belle parure de vers finement ciselés, aux accents rieurs, touchants, rassurants! N'auriez-vous pu choisir un autre verbe pour "...savent-ils...mes pieds nus"? |
Robot
29/12/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Les sentiments ressortent bien de ce beau texte sur l'amitié. La comparaison avec les éléments est une belle métaphore. Ma strophe préférée est la 3ème, celle du vent.
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Lulu
4/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup ce poème qui nous promène au travers d'images communes qui touchent notamment les poètes. Vous jouez avec les éléments, amis fidèles, bien qu'ayant eux aussi leurs travers...
J'aime beaucoup le semblant d'anaphore Mon ami... au début de chaque strophe qui renforce l'idée d'un jeu dessiné avec les différents éléments. J'aime enfin beaucoup lorsque vous nous entrainez vers des images après avoir abordé, dans la quatrième strophe, vos propres amis, les vrais, plus humains : "Savent-ils mes pieds nus qui courent sur la grève ? Savent-ils mes pensées vagabondes et mon rêve De gagner avec eux des nuits étincelantes Emplies de clair de lune et d’étoiles filantes ?" J'aime notamment le passage où le "je" l'emporte comme une bouteille à la mer, où le lyrisme touche le lecteur. ("Savent-ils mes pieds nus qui courent sur la grève / Savent-ils mes pensées vagabondes et mon rêve") Ce poème évoque l'état d'esprit de nombre de poètes en rapport avec leur solitude. Sensible à tout, y compris à son environnement de rêves ("Mon ami le soleil a la même étincelle / Lorsqu'il me fait de l'oeil de sa chaude prunelle"... etc), il est surtout sensible à son rapport à l'autre ("Ai-je des amis aveugles ou pleins d’indifférence / Ou bien voient-ils plus loin que la simple apparence ?"). Ce poème me parle, enfin, personnellement, en cette période de fêtes où l'on célèbre souvent les rapports familiaux, mais aussi amicaux. Quelles amitiés tiennent dans la durée ? Quels amis avons-nous perdu de vue ?... Autant de questions qui m'interpellent. |
Francis
4/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle déclinaison poétique des liens qui unissent les êtres à travers le soleil, la pluie, le vent. Sous l'apparente insouciance se trouve la face cachée de l'ami faite de rêves, de pensées...
J'aime beaucoup la dernière strophe. |
Michel64
4/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ces trois amis, le soleil, la pluie et le vent, qui font fi de l'âge des hommes, sont ici personnalisés avec un certain bonheur.
Je regrette quelques césures mal placées, même pour du contemporain: "Mon amie la pluie a ... la même ruisselance" et quelques vers n'ayant pas douze pieds, comme : "Lorsqu’elle trempe mes os sans la moindre déférence." accrochent un peu. Le dernier sizain mis à part son premier vers que j'aurais remplacé par exemple par : "mes amis sont aveugles ou pleins d’indifférence Ou bien voient-ils plus loin que la simple apparence ?" toujours pour des raisons de fluidité de lecture, ce dernier sizain donc, me plait beaucoup avec cette ouverture vers l'infini du cosmos. Au plaisir de vous lire encore. |
Arlet
4/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ces beaux sentiments me font aimer cette poésie. C'est nostalgique et gai en même temps.
J'aime cette pluie qui traverse les saisons tout en se marrant. Merci pour cet agréable moment. |
patro
5/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ainsi le poète reste sensible aux mêmes instants magiques découverts dans l'enfance et revit facilement les mêmes étonnements au soleil , sous la pluie ou dans le vent: "fi de l'âge" .
Par contre il sait bien que ses amis humains peuvent être inconstants ou moins sensibles que lui aux moments singuliers : quelques pas sur la grève, rêveries au clair de lune ... Une forme agréable sur 4 sizains de même facture , facile à lire (et aimer) - sauf "sans la moindre déférence"- justifient mon appréciation. |
Pussicat
6/1/2015
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Bonjour esperluette,
Joli texte qui relie l'homme à la nature, toujours, et fait de ses taquineries une ronde joyeuse qui traverse les âges. Je regrette toutefois le manque de rigueur apporté à certaines rimes : voyant / intermittents / boisson / saisons / vétéran / des ans J'aime votre texte pour son côté intemporel et cette communion... A bientôt de vous lire, |