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Vincent
27/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Vous prendrez un verre de scotch ?
Non merci, mes papiers sont en règle. Je prendrai vos chaussures. Puisque vous m’y forcez. » je ne comprends pas le choix de laboniris mais bon ce sont des élucubrations qui partent dans tous les sens une prose surréaliste que j'ai suivie avec un certain plaisir votre monde est attirant mais je ne saurais dire vraiment pourquoi j'ai beaucoup aimé vous lire |
Anonyme
25/7/2015
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Bonjour Ethimor
Comment commenter un tel foisonnement d'images, toutes plus insolites et plus jubilatoires les unes que les autres ? Vous avez manifestement pris un pied d'enfer à les aligner (vous en précisez la pointure : 48 !) mais vous avez la générosité de communiquer votre folie douce au lecteur. J'ai apprécié le passage en anglais et surtout, surtout, celui en morse. J'en profite pour vous citer (ce sont des choses qui se font quand on ne sait pas trop quoi dire) Ayant étudié le morse pendant cinq ans à l’institut zoologique de Séoul, je parviens à déchiffrer : « Excusez-moi, c’est où la banquise ? » Merci Ethimor et bravissimo Je vous laisse pour m'offrir une nouvelle rasade de vos coquecigrues. |
Robot
25/7/2015
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Est-ce là le délire d'un écrivain alcoolique relatant les visions qui traversent son délirium tremens ?
C'est loufoque, c'est incohérent et c'est cette incohérence qui pousse à la lecture jusqu'à la lie de cette divagation dont je retiens aussi une écriture de haute tenue. Félicitations ! |
Anonyme
25/7/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une sacrée biture relatée dans les moindres détails éthilo-comateux. Humour noir et auto dérision sont au rendez-vous, avec des images qui situent bien l'incohérence de cet état.
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Pussicat
31/7/2015
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j'ai lu un texte qui m'a scotchée et pour le reste, j'en sais pas grand chose... je fais une pause ;)
à bientôt de vous lire, EDITION : Le lecteur semble embarqué dans une séance de psychothérapie du genre sevrage alcoolique caractérisé par les deux paragraphes qui ouvrent et ferment le texte, texte dont le moins que je puise dire est qu'il est enlevé, onirique, une écriture singulière et un style qui mérite qu'on s'y attarde. Je me suis cassée les dents sur le titre puis j'ai d'abandonné, je tiens au peu qu'il me reste. L'introduction est une indication de l'auteur sur son projet : écrire quoi que ce soit, mais écrire, quel que soit son état... Vient le second paragraphe dont le style absurde déroute : le personnage est-il dans un bar ou chez un médecin ? La confession fait partie du barda de l'alcoolique... raconter sa vie dans ses moindres détails à l'inconnu qui vous fait face... un inconnu imaginaire parfois... une page blanche... Elle est pratique la page blanche, elle permet tous les excès... Et voilà notre personnage de commencer à raconter sa vie à l'heure la plus dure, la plus horrible pour tous ceux qui en pincent pour l'eau de feu : le réveil ! "Chaque matin, quand j’ouvre les yeux, je suis allongé dans un lit. L’incendie sonne rouge – je fais violence à mon réveil. Gorge en feu, pupilles éclatées, gyromitre en ripopée. Le diagnostic intrigue. J’entends des tambours de satin battre à tue-tête contre mes tempes." Impossible de relever toutes les trouvailles merveilleuses, les images étincelantes de cette errance alcoolique - si c'est bien cela (?). Le thème se mêle à l'écriture... "Pourtant chaque soir, chaque soir, je recommence à boire. Et chaque soir, chaque soir, je me retrouve seul au milieu d’esquisses inabouties d’où roule l’orage grondant des mots égarés."... à l'acte d'écrire, comme si, après avoir passé la nuit à écrire ce que vous pensez être un... (modération)... de bon texte vous vous réveillez "seul au milieu d’esquisses inabouties d’où roule l’orage grondant des mots égarés." Qui n'a pas connu ces envolées nocturnes alcooliques à croquer la lune, à dévorer les étoiles, à bouffer l'univers tout entier pour le recracher merveilleux dans une prose illisible le lendemain, où viennent s'inviter dessins et autres signes incompréhensibles... mention pour : "« •••− −−− ••− ••• •− •−•• •−•• • −−•• −••• •• • −•, −− −−− −• ••• •• • ••− •−• ? », il me demande. " "Je prendrai votre manteau. Je vous en prie." sonne comme une invitation à se débarrasser d'un poids, à se confier... "Je prendrai vos chaussures. Puisque vous m’y forcez." ressemble au prix à payer pour cette écoute. J'ai pris un grand plaisir à lire ce texte dont le style danse avec l'absurde, le surréalisme, et dont la poésie est digne d'un grand auteur... Bravo ! à bientôt de vous lire, |
Pouet
18/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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On en trouve des perles en se promenant sur Oniris...
Un texte plutôt boudé au niveau lecture et commentaire ce qui n'est pas forcément le signe d'un manque de qualité, bien au contraire en l'occurrence... Le genre qui donne un coup de fouet, qui nous (me) rappelle pourquoi on aime l'écriture et c'est pas rien. Un Las Vegas parano littéraire, une plongée en apnée dans un onirisme déjanté, je me suis régalé, bien sincèrement. Un texte foisonnant, très bien écrit, surréaliste à souhait. Je n'ai rien de bien précis à dire à l'auteur si ce n'est de marquer mon passage et de l'inciter à continuer d'écrire ainsi, bravo. |