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Récit poétique
EtienneNorvins : From Afar with Love
 Publié le 29/08/24  -  6 commentaires  -  3024 caractères  -  125 lectures    Autres textes du même auteur

Écrit au dos jauni d’une ancienne carte postale.

"Lanquan li jorn son lonc e may
M'es belhs dous chans d'auzelhs de lonh…"
J. Rudel


From Afar with Love



Chouette nom, hein ? Aafaar… On le trouve encore dans de vieux atlas reliés cuir, coincé entre Aden et Abyssinie. Certains semblent avoir cru jadis que là était son territoire. La destination n’est plus guère prisée aujourd’hui, la faute à trop de catalogues pour touristes peut-être. Comment s’y rendre alors ? Datiz de koues’tcheun.

Si je me fie à mon humble expérience, les moyens de transport et de communication modernes ne sont pas inutiles ; encore faut-il avoir du bol ou des prédispositions, et accepter de payer de sa personne.

Car Afar n’est pas un endroit où l’on va : c’est un envers qui vient à vous.

Quand, au contour d’un mot frôlé comme un regard, le ticket vous saisit, que le voyage commence (ça peut être rapide comme prendre une éternité, tout dépend de l’encombrement des conjonctions sur le sentier des étoiles), le dépaysement est loin d’être agréable. Fermer les yeux et suivre à la lettre la voix muette, voilà les seules formalités pour passer la frontière ; puis ne s’attendre à rien, surtout ne rien imaginer : sentir juste. Jugez si question folklore et paysages, on en est vite pour ses frais ! Sinon vous bifurquez sur un autre itinéraire, et ça pullule alentour d’hospitaliers déserts ; mais en échange, vous rapporterez des photos de mirages qui ressemblent au moins à quelque chose…

Vers Afar, le chemin dégringole, vous avale, vous pénètre (dit en passant, ce n’est pas évident pour tous les hommes), vous tourbillonne d’un bruissement crescendo de couleurs, de senteurs, de saveurs, où affleurent comme des voix enfouies ; et lorsque du kaléidoscope, il est marche arrière impossible, qu’on a beau se pincer, c’est là, là, dedans, dehors, oui, belle et bien nettement, votre sang, souffle semblant aller venir fluer au même rythme d’où fuse, enfin ! enfin terre à témoin, presque un visage : vous y êtes. Vos attaches sont déceinturées. Vous pouvez même rouvrir les yeux. Nul ne revient jamais complètement d’Afar.

Au départ, j’avoue : ça flanque un peu les miquettes ; après, conseil d’ami : allez-y mollo sur les questions. La tête doit rester bien sur les épaules. Pas de geste déraisonnable. Surtout si vous vous surprenez à écrire des trucs genre :

Un Nom
et la constellation
des choses
autour

Pas en l’air, non :
devant mes yeux
sur ma langue
sous ma peau
dans mes mains

tremble un écho
du cœur
qui fait battre le monde


Moi, c’est ça qui a été fatal… Une sorte d’ivresse, j’ai recommencé à me faire des idées, le côté obscur, et mon visa aussitôt nib, effacé du passeport – ciao Bella, expulsé illico.

À l’Ambassade, ils disent qu’ils ne peuvent rien faire. La Dame derrière la vitre a même froncé un sourcil quand j’ai mentionné le visage. « Je ne reconnais pas mon pays dans ce que vous dites, a été sa réponse, vous devez confondre ou vous aurez rêvé… » Je crois bien qu’en fait, elle m’a pris pour un cinglé.


 
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   Dameer   
29/8/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Hello EtienneNorvins,

Le titre seul m’a de suite attiré et a fait naître chez moi beaucoup d’espoirs. Pourtant finalement déçus !

Il y a surtout ce mélange de langage familier et vulgaire :
"Chouette nom, hein ?
Datzé de koues’tchen
qu’on a beau se pincer
ça flanque un peu les miquettes
allez-y mollo
mon visa aussitôt nib
ciao Bella, expulsé illico"

à un langage poétique et parfois hermétique, qui laisse le champ libre à l’imagination du lecteur.

Géographiquement, il y a une sorte de confusion : Afar n’est pas un pays ni un territoire, même si les Français ont parlé à une époque du territoire des Afars et des Issas, en remplacement de l’ancienne Côte Française des Somalis. Il faut dire que les colons Français, Anglais et Italien s’étaient entendu pour dépecer la Somalie en 3 morceaux.

Depuis, la Côte Française des Somalis est devenue l’actuelle République de Djibouti, quant à la Somalie proprement dite elle est aujourd’hui au bord de l’implosion à cause de dissentions internes entre les différentes tribus et une direction et gestion catastrophique du président actuel.

Pour en revenir aux Afars, ce sont des nomades guerriers, en guerre permanente contre leurs voisins les Issas. Leurs territoires sont à la fois dans l’actuel Djibouti, et au Nord-Ouest de l’Ethiopie.
Je ferme la parenthèse sur l’histoire et la géographie.

Le début du poème est prometteur : "On le trouve encore dans de vieux atlas reliés cuir, coincé entre Aden et Abyssinie. Certains semblent avoir cru jadis que là était son territoire."

J’aurais mis "certain" au singulier car pour moi cela évoque l’aventure de Rimbaud, qui du comptoir d’Eden a été envoyé par son patron en Abyssinie (actuelle Ethiopie) pour y établir un comptoir commercial : commerce du café, d’ustensiles divers, trafic d’armes, on lui attribue différentes choses.

La fin est assez amusante : "À l’ambassade, ils disent qu’ils ne peuvent rien faire. La dame derrière la vitre a même froncé un sourcil quand j’ai mentionné le visage. « Je ne reconnais pas mon pays dans ce que vous dites, a été sa réponse, vous devez confondre ou vous aurez rêvé.. » Je crois bien qu’en fait, elle m’a pris pour un cinglé."

Le visage ? Celui de Rimbaud ? Et quelle ambassade : celle d’Ethiopie, de Somalie, de Djibouti ?

Au final, une sorte de mélange confus sur un sujet riche de possibilités qui aurait mérité d'être bien plus poétique..

   ALDO   
29/8/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Etienne

Vous posez au modeste commentateur un problème :
Comme Afar, vous possédez tellement de "voix"!

Du vulgaire à la merveille...( vulgaris : le commun )

Sans doute l'Un est-il le serviteur de l'Autre,
comme l'irruption du magique dans les fièvres banales du voyage...

Et le magique, c'est le poème-Afar qui nous dit de ne pas rêver.
De ne pas voyager même, puisque le coeur battant du monde est sous notre peau.

Et pourtant :

"Je ne reconnais pas mon pays dans ce que vous dites, a été sa réponse, vous devez confondre ou vous aurez rêvé… »

Faut-il se suffire du pays terrestre ?
Mais en avons-nous vraiment les moyens ?

L'odeur de l'irrationel est peut-être l'odeur de l'animal homme.

Pour cette carte postale philosophique

Bravo

   Eskisse   
29/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Etienne,

Un récit un peu "borderline" qui vous remue-méninge, avec l'énergie du départ et le mystère du lieu de nulle part.

J'ai trouvé que l'oralité servait bien l'enthousiasme du voyage, et le mélange langage parlé, langage littéraire crée l'amusant.

Pays imaginé ou réellement éprouvé, la fin du récit pose la question du point de vue et de notre rapport au monde.

Cependant , moi aussi, j'aurais aimé encore plus de formules poétiques telles celle-ci :

"Car Afar n’est pas un endroit où l’on va : c’est un envers qui vient à vous."
D'où mon appréciation pour l'écriture.

   Vincente   
30/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
J'ai vite été gagné par l'écriture qui s'évase depuis l'entre-deux d'une évocation où se marient un lieu mythique et mystérieux dans une sorte d'aventure très sensorielle, enivrante, et un ton étonnement familier, sans emphase, alors que l'expérience pourrait facilement s'y laisser aller. Cette association livre ainsi, dans un bel équilibre, un ensemble très plaisant.

J'ai beaucoup cette phrase :

"Car Afar n’est pas un endroit où l’on va : c’est un envers qui vient à vous."

De même le passage en italiques, pleins de résonances avec le propos, plein "d'ivresse" évocatrice et de belle poésie.

Vraiment un beau voyage partagé avec ce narrateur bien habité par son sujet.

   Louis   
5/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Afar, c’est d’abord un nom :
« Chouette nom, hein ? Aafaar… »
Il constitue un point de départ, en ce qu’il apparaît comme recelant un texte virtuel qui sera dans la suite déployé, actualisé, dans l’expansion de ce "sémème", comme disent certains linguistes.
Un langage familier désigne ce nom, qui n’appartient pas à ce langage parlé, lui est extérieur, écrit, rare, inhabituel.
Ce langage familier assure une fonction métalinguistique. Langage, il parle de lui-même dans un devenir-poétique propre à dessiner un ailleurs, un territoire, un « visage ».
Mais le nom « Afar », bien qu’écrit, est ramené à son oralité. Il est envisagé d’abord en tant que pur "signifiant" vocal.
Un nom qui vaut par son écoute, par son esthétique sonore : un « chouette nom »
La forme interrogative, rhétorique, appelle l’assentiment du lecteur.
Le texte cherche, en effet, à embarquer avec lui son lecteur, dans un voyage permis par l’esthétique d’un Nom.
Placé sous l’égide de Jaufré Rudel, le texte sera voyage poétique, pérégrination de troubadour.

Le nom « Afar » semble renvoyer à un lieu géographique quelque part, loin, en Afrique : « On le trouve encore dans de vieux atlas reliés cuir, entre Aden et Abyssinie ». Ce serait là son contenu signifié, et ce pays auquel il se réfère.
« Certains semblent avoir cru jadis que là était son territoire. »
Ils s’illusionnaient. Afar n’a pas de territoire géographique assignable.
Comme une u-topie ; comme un nowhere ; comme un anywhere.

Ce nom pourtant reste un nom, un signe parmi d’autres signes : cartes, plans, topographies ; un nom parmi d’autres noms : Aden, Abyssinie.
On n’a pas quitté le monde des signes.
Il demeure un pur signifiant, au signifié indéterminé.
Afar connote tout de même un territoire lointain, inconnu, exotique.
C’est : « Un Nom/ et la constellation / des choses / autour »
Un Nom : Afar, et une « constellation » de signifiés, « sur le sentier des étoiles ».
Il connote encore une destination poétique, avec le nom « Aden » et les voyages de Rimbaud auxquels il fait penser.
Le « lointain » domine dans la « constellation », il en est l’étoile la plus brillante. Le titre déjà, en anglais, autorise à lire « Afar » comme un mot anglais indiquant le lointain.
Avec le troubadour Ridel, en intertextualité s’impose, tel que traduit de l’occitan : « L’amour de loin ». Afar ou l’amour de loin. Cette expression est ambiguë. Amour du lointain, amour d’un indéterminé, mais lointain, amour d’un lointain indéterminé ; amour et donc désir de ce lointain ; aimable lointain en mesure de dispenser de l’amour.

Afar n’est pas une destination « touristique ». Aucun guide touristique ne peut indiquer comment y aller.
D’où l’interrogation : « Comment s’y rendre alors ? »
Telle est la question, posée dans un anglais qui, semble-t-il, flirte avec l’occitan.

Mais voilà, la question serait mal posée :
« Car Afar n’est pas un endroit où l’on va : c’est un envers qui vient à vous »
Voilà qui confirme que « Afar » n’est pas un lieu, pas un « endroit ».
Mais plutôt son opposé : un « envers ».
Un « envers » qu’il faut entendre un ‘en-vers’ : vers d’un poème, et tout autant ce qui indique une direction, une orientation.
Un en-vers comme une en-vie. Un lieu de vie. Un territoire à la fois de vie et de poésie.
Un envers comme l’autre côté du monde d’aujourd’hui, prosaïque, insensé, qui n’offre plus de direction "vers… "

On ne va pas à Afar, il vient à soi.
Comme une inspiration. Un appel.
Afar : venu d’un lointain, un chemin vers soi. Afar est le nom d’un lointain et de ce soi-même, le « soi » de chacun, il « vient à vous ». Afar : ce qui vient au plus proche de soi et se trouve projeté de cette proximité vers un lointain.
C’est pourquoi il faut tout de même y aller, le rejoindre, le joindre à soi, pour le découvrir, car il vient tout indéterminé.
Afar : un horizon de soi et de nous ; un territoire de soi et de nous ; un territoire poétique dans lequel la poésie se vit. Rimbaud n’est-il pas allé du côté d’Aden poursuivre la poésie, et la vivre, par d’autres moyens que les seuls vers ?

Il faut donc y aller, le texte dit plutôt « s’y rendre », comme une réponse à un appel, comme s’abandonner ou se soumettre à l’urgence d’un impératif.
Il faut effectuer le « voyage ».
Mais c’est un voyage porté par les mots, un voyage dans la langue, un voyage dans les langues, et le texte lui-même, en exemple, convoque une multiplicité de langues et de niveaux de langue : français, anglais, occitan, langage familier, langage littéraire.
Un chemin est à construire, un chemin de mots.
Rien à voir avec un voyage touristique, rien du "tour" passif de la consommation de voyages, et s’il faut payer c’est « de sa personne ». Il y faut l’effort créatif.
Il y faut une dépense de soi. Il y faut céder une part de soi. ( entre autres, celle de son confort, peut-être )

C’est assurément un chemin de mots qu’il convient d’emprunter : « Quand, au contour d’un mot frôlé comme un regard, le ticket vous saisit, que le voyage commence… »
« Le ticket vous saisit », comme la mer prend l’homme, et le voyage commence dans un itinéraire de mots « sur le sentier des étoiles », où se trouvent les « conjonctions ».
Chemin étoilé des mots, de mots brillants donc, de mots célestes, de mots poétiques.
Pour « passer la frontière », et accéder au territoire poétique, il faut « suivre à la lettre la voix muette » :
Oxymore de la « voix muette » : une voix sonore, mais qui ne dit rien. Qui se donne dans sa matérialité sonore.
Elle ne dit rien : sans signifié, et sans référent.
Il faut à la fois « Fermer les yeux » et suivre « à la lettre » cette voix muette. « La lettre » n’est donc pas le signe graphique. Rigoureusement, scrupuleusement, c’est à la réalité sonore et purement signifiante des mots qu’il convient de porter attention.
Une voix se fait voie, et trace un chemin.
Cette voix n’a qu’une fonction communicative, mais non référentielle.
Et s’il faut fermer les yeux, c’est qu’il ne convient pas d’associer cette voix à ce qui est vu.

Ce voyage à l’aveugle demande encore de ne rien anticiper de sa destination :
« Ne rien imaginer » ; « ne s’attendre à rien ».
« Sentir juste »
Juste des sensations, autres que visuelles « bruissement crescendo de couleurs ( au sens alors d’une peinture non visuelle, d’une "couleur locale" des caractéristiques non visuelles d’un lieu. Puisque les yeux doivent être fermés.) de senteurs, de saveurs où affleurent des voix enfouies »
Des sensations, au sens aussi des sentiments, de l’affectif et de l’intuitif.
C’est un voyage sensible, un parcours de sensibilité, porté par les mots.
Le chemin, si l’on ne bifurque pas vers « les déserts » où se forgent les « mirages » rêvés d’un monde idéal, mène à un « visage ». Visage-paysage d’un lointain. Un visage aux traits qui permettent de reconnaître Afar. ( « Le visage est un paysage », « le visage est une carte » écrivait justement G. Deleuze)

Mais d’Afar on ne peut s’en faire une idée, on ne peut le gagner par des idées : « J’ai commencé à me faire des idées, le côté obscur, et mon visa aussitôt nib, effacé du passeport »
Le « visa » du « visage », ce qui permet d’atteindre le « visage » s’efface quand intervient la pensée, quand l’intellect et les idées s’en mêlent.
Afar échappe à la pensée, et ne demeure accessible qu’au seul sensible.
On ne peut que le sentir, ce lointain, il échappe dés lors qu’on essaie de le penser.
Le penser, fut-ce comme un « écho / du cœur/ qui fait battre le monde » ; le penser donc comme un écho d’une puissance universelle de vie, source de sensibilité, c’est déjà « fatal » ; c’est quitter déjà le sensible pour l’idée, et l’idée du sensible, c’est une idée et non du sensible ; c’est alors se fermer la porte d’accès ou barrer la frontière du territoire d’Afar.
Les sens seulement, et pas le sens comme signification.

Voyage difficile porté par des mots, sans les idées, avec leurs signifiants mais sans leurs signifiés, et par les sensations. Afar : une musique des sens. Un lointain senti, ressenti. Mais un lointain frustrant, qui échappe toujours quand on cherche à le penser, et donc à le signifier, à l’indiquer comme chemin d’un salut pour tous et pour chacun, quand règne le chaos.
Un voyage, semble-t-il qui ne peut être que vécu, aussitôt trahi qu’il est dit.

Merci Etienne.

   BlaseSaintLuc   
13/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Le texte utilise un ton poétique et mystérieux, ce qui capte immédiatement l’attention du lecteur. Les descriptions sont riches et évocatrices, créant une atmosphère presque onirique
Le thème du voyage vers un lieu imaginaire, Afar, est traité de manière métaphorique. Afar n’est pas seulement un lieu géographique, mais un état d’esprit ou une expérience intérieure. Cela invite le lecteur à réfléchir sur la nature des voyages et des découvertes personnelles.
L’auteur utilise un langage imagé et des métaphores puissantes pour décrire le voyage. Par exemple, “le chemin dégringole, vous avale, vous pénètre” et “tourbillonne d’un bruissement crescendo de couleurs, de senteurs, de saveurs” sont des phrases qui stimulent les sens et l’imagination du lecteur.
Le texte est structuré de manière à guider le lecteur à travers une expérience progressive, presque initiatique. Chaque paragraphe semble approfondir l’immersion dans ce monde imaginaire.
Le texte réussit à créer une connexion émotionnelle avec le lecteur. Il évoque des sentiments de curiosité, d’émerveillement, mais aussi d’inquiétude et de mystère. La phrase “Nul ne revient jamais complètement d’Afar” laisse une impression durable et intrigante.L’idée que “Afar n’est pas un endroit où l’on va : c’est un envers qui vient à vous” est particulièrement originale et philosophique. Cela renverse la notion traditionnelle de voyage et de destination.
En fait il ne faut pas tellement chercher où est Afar, c'est sous nos notre nez...Au loin!


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