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Cyrill
14/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J’applaudis de tous mes doigts sur le clavier à ce sabbat de mots. Un déferlement de sens et de sons, le spectacle est grandiose. Peut importe qu’ils soient des visions, on veut croire à ces masques. C’est toute l’ambiguïté d’un réel fantasmé.
Quand au dernier quatrain « le flot se retire », on pourrait s’en attrister, mais il reste dans « tes grands yeux ouvert », dont je veux croire qu’ils sont miens, un souvenir de Beauté en aparté, qui laisse interrogatif. Ainsi je ressens l’inspiration poétique qui vient en vague de vers recouvrir l’insipidité d’une page – d’une vie – le temps d’une nuit, et dont ne reste à l’aurore qu’une empreinte. Mais mieux que de simples mots, il s’agit là d’un spectacle complet où tous les sens sont sollicités. Je n’ai moi-même que ce commentaire, j’aurais voulu des flammes et des queues de comète qui survivent au clap de fin. |
Provencao
21/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour EtienneNorvins,
" Dansons encore un peu votre sabbat fantasque Et nous charivarions des vers à queue-leu-leu ! Je sais bien, farfadets : vous n'êtes que des masques – Quand soudain quelque fée vient se prendre à nos jeux " Ce passage m'invite à me poser la question sur cette sensibilité que vous nous présentez, sur laquelle il m'est plus aisée d'y apposer mes capacités de compréhension. J'aime cette réalité autour du masque; ce qu'il y a qui peut être susceptible de m' être exposée dans les limites de ce que ma sensibilité peut comprendre, ressentir et repérer. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
21/11/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour EtienneNorvins
Souffrez que je cherche " Walpurgique " au dictionnaire ? - allez, mots hardis ! bougez-vous, et venez sur ma feuille blanche, danser une sarabande diabolique ; la pourfendre d'éclairs noirs, et pisser sur la sainte eucharistie ! je veux qu'on retourne les croix ; que les anges aient une queue ; je voudrais... - Mais, ne vous sauvez pas ! restez auprès de moi ! NB un texte où les petits oiseaux, les écureuils jolis, le rameau de buis béni, n'ont point droit de cité. Je gage, que telle une symphonie fantastique, ces lignes servirent à calmer un grande colère ? Contre Dieu, ou ses serviteurs ? ... jusqu'à l'avant-dernière note, puis laisser choir le crayon, désabusé... Moi, qui retiens toujours mes mots en écriture, préférant au Ciel les proférer quand je suis d'humeur chagrine, préfère votre ultime strophe. ( mais je ne suis pas saint-homme ! ) Si l'auteur présenta son texte d'emblée en " néo-classique " , je n'ai rien à dire mais dans le cas contraire ... nombre de hiatus ... singulier/pluriel Au 6e vers ( à queue-leu-leu ) à la... C'est là, que je vois que la forme suprême ( classique ) représente un palier " au-dessus ", qu'il n'est pas aisé de pratiquer. |
Eki
21/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Une plume sous influence diabolique, la belle inspiration dissipe son vice pour notre plus grand plaisir.
Beau jeu poétique zébré d'éclairs ! Les mots ne seraient donc que des masques ? |
Eskisse
21/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonsoir Etienne,
Un vent fougueux souffle sur cette invocation aux mots et nous sommes emportés dans la ronde des vocables tous en habits de fête. Le merveilleux s'en mêle et le terme " jeux" définit bien le côté ludique de la création de poèmes. La gymnastique s'invite, elle qui, vous porte vers l'absolu et la Beauté. Un poème dont la créativité n'a d'égale que l'enthousiasme : délire sacré qui saisit l'interprète de la divinité; transport, exaltation du poète sous l'effet de l'inspiration . Cnrtl |
Cristale
22/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Eh bien dites donc, il s'en passe des choses sur vos pages. En même temps vous les poussez un peu dans leurs jeux orgiaques non ? ^^
Mais que cachent leurs masques, leurs désordres, si ce n'est leur auteur en quête d'une muse influente ? La métaphore est reine en votre royaume poétique. L'écriture est vive, plaisante, les vers harmonieux. Du style en somme. L'ensemble ne manque pas de charme. |
Lebarde
22/11/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Un Halloween printanier que je découvre après quelques recherches,( le titre) avec "des mots" qui en "horde" seraient des sorcières, des masques, des Walkyries?
J'entends dans la première strophe des accents wagnériens, de cuivres, de cymbales et de percussions, je vois des images guerrières, qui ensuite avec "Arlequin acrobate "s'élèvent " Pour se hisser là-haut, à la rime où éclate L'infinie vibration du souffle immémorial…" et, au fil des vers, prennent un ton plus doux, plus poétique aussi, pour aboutir à "la Beauté". Voilà ...le printemps arrive, le printemps est là (...enfin bientôt là!) et les mots, les phrases peuvent se faire plus délicats et l'écriture bien poétique. Beau sujet, original et plaisant, même si à la lecture j'ai un peu "coincé" sur le vers "Et nous charivarions des vers à queue-leu-leu". Charivarions ( néologisme ou faute de conjugaison?) et "à queue-leu-leu", n'étant pas du meilleur effet. Pour autant J'aime bien avec les petites réserves que papipoete à déjà signalées. Merci Lebarde |
Louis
23/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Le poème se présente, dans la première strophe, comme une adresse aux mots :
« Hardi, horde des mots… » Deux mots en appellent aux mots, tous deux commençant par un h aspiré. On y entend avec plus de force chaque voyelle claironnante qui suit le h : A, O. Ainsi les deux premiers « mots » appartiennent plus à l’ordre expressif du cri d’appel, que des mots de la langue. Ils restent toutefois des mots significatifs, ainsi « horde » renvoie à un groupe désordonné, indiscipliné, "barbare". L’appel aux mots ne se confond donc pas avec l’invocation d’une muse à qui seraient demandés les seuls mots "justes", ou encore les mots harmonieux entre eux, les mots dans un bel ordonnancement, les mots disciplinés en bon ordre poétique, ou encore les mots "charmants", « donne à mes paroles, implorait Lucrèce, s’adressant à Vénus, donne à mes paroles un charme éternel » Dans sa formulation, la supplique suivante, au sein du même vers, confirme cet appel à un afflux de mots en multitude désordonnée sur la page d’écriture : « Déferlez sur ma page » Ce déferlement imploré est bien celui, métaphoriquement, d’une mer, d’une marée, de vagues tumultueuses des mots ; ou encore d’un flux, ou de « flot », terme repris dans la dernière strophe : « Mais le flot se retire ». « Chevauchez » est-il demandé dans le deuxième vers, chevauchez « en tous sens sa pénible pâleur » Le verbe choisi : « chevaucher » renvoie à une horde de cavaliers, mais la métaphore ne varie pas vraiment en ce que les vagues déferlantes sont parfois associées à la course des chevaux ( « Comme de verts coursiers aux crinières d'argent, les vagues écumantes bondissaient » Heinrich Heine ) C’est donc un afflux de mots en une cavalcade qui est imploré. Le poème, placé sous la figure tutélaire de Mallarmé, permet aussi de rapprocher « horde de mots » de ce que le poète dit "hermétique" appelait : « les mots de la tribu » dans Le tombeau d’Edgar Poe. Ainsi l’afflux de mots souhaité n’est pas celui de mots savants, rares, ou appartenant au langage "soutenu", "relevé", mais les termes du langage commun, les termes utilitaires, les termes tels qu’ils sont associés communément dans les "poncifs" ou les "clichés". Il est permis aussi de rapprocher cet afflux du mot premier au départ de Prose, pour des Esseintes, cité en exergue : « Hyperbole », mais au sens de ce qui dépasse la mesure, de l’excès, de la surabondance. Au flux hyperbolique des mots, il est donc demandé de « semer » la page « d’éclairs noirs ». Un double oxymore est présent : « semer d’éclairs » et « éclairs noirs » pour que s’installe sur la page, en une permanence et non une évanescence, des fulgurances écrites dans une ruée de mots, dans une surpopulation du commun des noms. Ce n’est pas un calme méditatif qui doit s’installer sur la page, mais un « tapage ». Il faut que la marée soit impétueuse, tonitruante, criarde. Mais pourquoi implorer cette invasion de la page par tous ces mots tapageurs de la "tribu" ? Il s’agit en premier lieu de « couvrir » les « ronrons et flonflons où s’encroûte mon cœur ». À la blancheur de la page est substituée : « sa pénible pâleur ». La page est à l’image du locuteur : « pâle ». Pâleur symptomatique d’une anémie, d’un manque de force, d’enthousiasme, d’exubérance. Le « cœur », ou la sensibilité, serait comme atrophié par manque de dynamisme, enserré sous une croûte de routine, de répétitions du même que rendent ces mots qui répètent leurs syllabes : « ronrons et flonflons ». Le tonique déferlement des mots tapageurs doit répondre à cette anémie-atonie. Mais que faire de tous ces mots débouchant en vrac sur la page ? La deuxième strophe laisse entendre que les mots sont conviés à une fête. Une fête nocturne, en quelque sorte une nuit de Walpurgis. Dans cette fête on y danse : « Dansons encore un peu… » Dansons : le locuteur s’inclut parmi les mots. Ils dansent ensemble. Ainsi les mots sont mis en scène, ils deviennent des corps vivants, des corps dansants. Ils se donnent à voir, et donnent à voir. Ils dansent, créent donc entre eux des relations, ils ne se figent pas, ils ne demeurent pas des tableaux immobiles après avoir déboulés dans l’espace de la page, qui elle-même prend figure, et se ramène au champ d’activité spirituel du locuteur. La danse effectuée : un « sabbat fantasque », est très significative. Elle indique un caractère dionysiaque de cette nuit particulière, caractère déjà présent dans la horde désordonnée des mots, dans leur "cavalcade", dans l’excès et la démesure de "l’hyperbole". Or le dionysiaque est l’une des pulsions créatrices des œuvres d’art. À quoi seraient destinés tous ces mots invoqués, sinon à la création littéraire, à la création poétique. Le vers suivant le confirme : « Nous charivarions des vers à queue-leu-leu ! » Un néologisme apparaît ici. C’est un mot nouveau, il ne fait pas partie de la horde qui a déferlé, mots de la tribu. Le substantif « charivari » est transformé en verbe. Mais ce n’est pas seulement le nom qui subit un changement, mais ce qu’il désigne : le chahut des mots de la horde. Le changement sonne dans le verbe lui-même : chari-varions. Une variation des termes est opérée. Le charivari modifié en verbe a précisément pour fonction de faire cesser ( ou de masquer ) dans une certaine mesure la cacophonie, le désordre dionysiaque. L’objet de cette ‘charivariation’, ce sont des « vers ». Les mots rassemblés dans le désordre doivent en sortir, ils doivent se mettre en rang ( « à queue-leu-leu » )pour composer des vers. Nous sommes bien dans la création poétique. On pourrait supposer ici un ordre retrouvé immanent au désordre, mais la suite du poème semble admettre plutôt la transcendance de l'idéal. Le locuteur interpelle les mots, qui pourraient se montrer récalcitrants à se mettre dans un ordonnancement poétique : Je sais bien, farfadets : vous n’êtes que des masques La sarabande nocturne prend alors une allure carnavalesque. Les mots-farfadets ne seraient que des masques, dans toute cette "mascarade". Carnaval, mais toujours sabbat : « masque » a pour origine le mot italien "maschera" qui lui-même découle du latin "masca" qui signifie, outre le masque, les sorcières et démons. Ce qui importe, c’est que le masque, avant de cacher, de voiler, donne à voir. Il est apparence. Il donne à voir autre chose, ou une autre personne, que ce qu’il recouvre. Il fait un "personnage" ( Du latin "persona" : "masque de l'acteur") Les mots re-présentent, ils donnent à voir dans une nouvelle présence ce qui est absent, en quoi les masqueraient-ils ? Les mots, signes arbitraires, ne sont pas imitatifs, mais il ne s’agit pas seulement de cela. Par l’imagination ou l’intuition, ils font voir justement dans une "variation". Ils sont équivoques, polysémiques. Par eux, tout un "jeu" de dévoilement et d’occultation se met en place. Tout un jeu du sens et de la signification chatoie, dans un miroitement. Ainsi la langue se donne à voir, pour le locuteur comme pour le lecteur, dans son étrangeté, dans son "jeu". Intervient soudainement une « fée » Son rôle n’est pas indiqué. Ce qu’elle est suffit à comprendre son rôle. Une fée est en effet la personnification d’un pouvoir, pouvoir magique de transformation ("une citrouille en carrosse") Elle connaît le pouvoir des mots, dans ses formules magiques. Elle participe au jeu, au jeu du langage qui en fait miroiter le sens. Elle participe à une magie ou une "alchimie du verbe", par laquelle elle fait sortir les mots du commun, de la horde. Pour les en sortir, elle connaît les formules magiques ; sa baguette n’est rien sans les mots. La fée est maîtresse des mots, elle en maîtrise la puissance ; elle détient le pouvoir d’enchantement des mots. Collaboratrice d’Apollon, elle participe à la quête d’ordre au-delà du désordre apparent. On va des mots en horde, de l’’hordonné’ à l’ordonné, qui est aussi de l’or donné. La troisième strophe met en scène Arlequin. Personnage modeste. Personnage plutôt bouffon, de théâtre et non de sabbat. Mais son apparence, faite de l’association de morceaux de tissus divers et bariolés, a son importance. N’appartient-il pas aussi à un domaine de la féerie ? Il personnifie une association des mots, qui peut sembler dérisoire et risible, plutôt "mal foutue". Mais le voilà qu’il se transforme, qu’il se mue en « acrobate ». Il est capable de s’élever, de « se hisser là-haut » ; il est capable d’atteindre un sommet, une vaste cime, un point d’extrême intensité, point suprême d’enchantement. Car la cime est une « rime ». Et la rime participe de « l’infinie vibration du souffle immémorial… ». L’acrobate porte les mots jusqu’au ciel idéal, perdant en s’élevant son apparence ‘arlequinesque’ dans une métamorphose qui le fait participer à une mélodie idéale, à une harmonie céleste "immémoriale", peut-être faut-il comprendre "éternelle". L’acrobate s’élève au monde de l’ordre, au-delà du chaos apparent. Semblable à l’ascension de l’âme dans les conceptions platoniciennes. ET n'est-ce pas l'âme du locuteur qui s'élève. Préférant la pensée nietzschéenne, je ferais pencher le texte dans le sens d’une quête apollinienne, qui doit s’associer au dionysiaque pour constituer l’œuvre d’art. L’acrobate va chercher du côté d’Apollon la belle apparence, l’ordre, l’harmonie, l’éclat de sa lumière. Peut-être même pourrait y voir une sorte de Prométhée acrobate qui dérobe à Apollon le feu de la technique, mais de la technique comme art du beau, art de la belle apparence. La dernière strophe nous situe au bord de la mer, quand « le flot se retire ». Dans un moment de reflux de la marée des mots. Il reste une « empreinte de pas silencieuse » dont on peut se demander si elle est le signe terrestre laissé par le ciel idéal, par la Beauté ( un absolu indiqué par une majuscule) dont une sarabande nocturne a réussi à donner un aperçu. L’image du flux et du reflux laisse sans doute entendre un jeu du rêve ou de la rêverie qui ressasse, déforme et multiplie la vision. On n'a donc jamais fini de regarder, de voir et revoir, de revivre la scène décrite dans le poème, quand on écrit, quand on se met à écrire. Ce poème voit dans les mots des « masques », des personnages qui appartiennent au monde enchanté, farfadets et fée, Arlequin et acrobate. Le locuteur trouve donc en eux une source d’étonnement et de beauté, il fouille l’origine de la parole pour en révéler l’étrangeté, son jeu, son spectacle, sa féérie, son enchantement. Merci EtienneNorvins pour ce bel enchantement. |
EtienneNorvins
26/11/2023
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Catelena
28/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bien senti, « les mots ne sont que des masques », devenant horde déferlant sur la pâleur d'une page. Ici, de leur furie organisée, ils mènent le sabbat.
En lisant, je sens un souffle puissant, à croire que les neuf muses ont uni leurs talents pour soulever la tempête, tandis que rugissent en écho les Valkyries de Wagner. Puis vient la fée qui adoucit les jeux... L'ensemble est vivant, furieusement animé, très sonore. Le Poète-Chef d'Orchestre mène la danse tambour battant. Il appelle à lui les éléments déchaînés, qui le lui rendent bien. Comme une bouffée excitée qui soulève et emporte, voici à l'état pur, la violence qui agite parfois une plume créatrice, pour l'amener en douce aux confins de la beauté. Vous n'y allez pas de main morte. La première strophe, notamment, ouvre le bal avec force et tapage, avant de se mâtiner d'une infinie tendresse pour ses farfadets et que le tout se délite dans les brumes du mystère de la création. Merci, Étienne, de m'avoir emportée dans cette houle tellement familière, mais que vous avez su réinventer avec des formules gracieuses : - « Et nous charivarions des vers à queue-leu-leu » où vous avez sans doute voulu jouer avec le charivari... - « …, Et l'aurore impérieuse parmi les goémons et les tessons bleutés » à laquelle je trouve un charme indéfinissable... Petit bémol, l'image un peu trop frontale du ''cœur qui s'encroûte'' dénote, à mon goût... Merci pour la belle envolée. Cat-Elena |
Famineur
29/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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"Parmi les goémons et les tessons bleutés" m'est un chef-d'oeuvre d'alexandrin ! Je l'adore, comme je préfère le quatrain dans lequel il s'inserre. Belle atmosphère, en tout cas, émanant de l'ensemble. Ravi.
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Furax
10/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Et la horde des mots déferle sur la page
En créant autour d'elle un fantasque tapage. Je souscris pour ma part à cette cavalcade Où viennent se heurter les fers de l'estocade. Le Verbe halluciné entre dans un sabbat Où danse à demi nue une sorcière en bas. C'est d'un art enlevé qui sautille et gambade Ainsi qu'en un ballet donné pour une aubade. Je me suis réjoui de cette fantaisie Qui signale toujours l'experte poésie Vaquant en ces hauteurs où l'esprit d'une cime Laisse venir à lui l'acrobate et la rime. |