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Poésie contemporaine
Ewald : Singularité
 Publié le 27/01/21  -  11 commentaires  -  710 caractères  -  246 lectures    Autres textes du même auteur

« Il est bon de renouveler les sources d'émerveillement, dit le philosophe. Le voyage spatial nous a rendu nos âmes d'enfants. » Ray Bradbury


Singularité



Viens. Promenons-nous de planète en planète,
Admirons les splendeurs de l'immense Univers :
Des systèmes lointains à nos yeux grands ouverts
Dévoilent tour à tour leur figure secrète.

Dis-moi, préfères-tu cette vive comète
Ou cette nébuleuse aux reflets bleus et verts ?
Les lunes subissant d'invincibles hivers
Ou des brûlants soleils l'éternelle tempête ?

Ah ! voici d'un trou noir l'horizon sans retour !
De grands rais lumineux sont en orbite autour
De cet inexorable et séduisant abîme ;

Au cœur de l'astre éteint, la singularité
Où l'Espace et le Temps, en un hymen sublime,
Confondent leur nature et leur identité.


 
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   Anonyme   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'apprécie cette brève échappée dans les cieux. Quatorze vers, c'est peu face à l'immensité, je trouve que vous parvenez bien à orbiter autour de ce sujet grandiose !

Les tercets surtout m'apparaissent efficaces, une belle ampleur mais assez de précision pour qu'on sache de quoi on parle : l'équilibre n'est pas évident à conserver, me semble-t-il, pour éviter de tomber dans un lyrisme creux ou au contraire dans la sécheresse factuelle... L'horizon sans retour du trou noir, pour moi c'est pile ça. J'estime le dernier tercet particulièrement réussi.
Un bémol sur la rime retour/autour, qui me semble facile (mots à la rime de même racine je crois).

   Gemini   
13/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Une référence à Jean Pierre Luminet sans doute.

On passe graduellement des planètes/comètes, aux nébuleuses, soleils/étoiles jusqu'au trou noir (à l'oeil au télescope ?).

J'ai un peu calé v7/8 sur la construction "Préfères-tu... comète, nébuleuse... Ou des brûlants soleils (subissant) l'éternelle tempête ?"
L'article défini sur "l'éternelle tempête" semble avoir été placé pour éviter un indéfini "d'éternelles tempêtes", plus juste, mais qui aurait gâché la rime.

Second point, j'ai tiqué sur le qualificatif "séduisant" v12, en me demandant s'il ne fallait pas être au minimum un amateur averti (poète-astronome) pour considérer ainsi une telle bête. Je trouve enfin que dans l’ensemble, et dans ce tercet en particulier, il y a trop d'adjectifs.

Mais pour le reste, le sonnet se lit aisément. On voit qu'il y a eu recherche de rimes riches. C'est clair, frais et ce texte (singulier) qui prend le lecteur par la main, a le mérite de proposer une vulgarisation des colosses de l'Univers.

J'espère lire un prochain sonnet qui dira si notre Univers est lui-même un trou noir !

   Queribus   
14/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Tout est parfait dans la forme de ce sonnet classique, impossible de trouver la moindre faute, c'est désespérant Otez-moi quand même d’un doute en ce qui concerne les rimes: comète-tempête et abîme-sublime, j'avoue que c'est du pinaillage gratuit et puis, avec la nouvelle orthographe, allez donc savoir). De plus, bravo pour la superbe leçon d'astronomie, claire et sans prétention (Ah! les mérites de la simplicité). Je vais vite aller sur Wikipédia pour de plus amples renseignements.

En tout cas, encore une fois bravo et merci pour ce sonnet magistral à citer comme modèle.

   Lebarde   
14/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai eu l'occasion récemment de proposer un texte sur un sujet comparable: le Temps, l'Espace, l'Univers, l'infiniment grand du cosmos et des astres, que vous traitez ici à votre façon avec toute la poésie qui convient mais aussi le flou scientifique que les savants de toujours essayent d'éclaircir et de compléter.

"Au cœur de l'astre éteint, la singularité
Où l'Espace et le Temps, en un hymen sublime,
Confondent leur nature et leur identité."

Cette dernière strophe traduit bien la difficulté qu'il y aurait à dissocier le Temps et l'Espace.

Sur la forme je crois que ce sonnet répond aux bonnes règles du classique si on accepte la diérèse sur 'Viens" dans le premier vers.


Joli travail que j'apprécie volontiers.

Merci

En EL

Lebarde

   papipoete   
27/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Ewald
Viens, prends ma main et partons en voyage au-delà de notre atmosphère, comme si nous faisions sur ce boulevard, la tournée des vitrines...
NB un voyage onirique où l'espace-temps n'existe pas, puisqu'il faudrait des années-lumière pour l'accomplir !
Mais après tout pour quoi pas ? Il n'y a pas si longtemps, dans un film de science-fiction, ne voyait-on pas des gens téléphoner dans la rue, sans le fil relié à une prise ?
J'ai suivi l'auteur façon Auguste Picard, dans sa nacelle loin loin si loin !
La deuxième strophe a ma préférence !
le premier vers mesure 11 pieds...
je pense que vous avez dû oublier un mot, ou autre étourderie, alors que tout votre sonnet est sans faute !

   Provencao   
27/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
" Ah ! voici d'un trou noir l'horizon sans retour !
De grands rais lumineux sont en orbite autour
De cet inexorable et séduisant abîme ; "

J'ai bien aimé cette confidence et confiance en l'univers, avec ces images qui au fond nous rassurent en nous révélant que rien n'est perdu...

Belle vérité en toute singularité.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   inconnu1   
27/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beau sonnet. Moi non plus je n'ai pas vu de faute prosodique mais... Viens... M Sorgel nous le fait prononcer en une syllabe. Sur la forme donc rien à dire

Sur le fond, je ne suis pas fan, mais c'est une question de goût et loin de moi l'idée de façonner une appréciation négative à partir des goûts et des couleurs. J'ai beaucoup aimé la notion imagée de l'hymen pour l'entrée du trou noir

bien à vous

   ANIMAL   
27/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J’aime beaucoup cette balade dans l’infini de l’espace et ces rencontres de corps célestes ou de singularités, comme si l’on vagabondait sous forme éthérée pour contempler leur beauté.

Votre poème me fait songer avec une certaine nostalgie aux années 60/70, lorsque l’humanité avait le regard tourné vers les étoiles et rêvait de conquête spatiale. Les auteurs de science-fiction abondaient, on parlait d’extra-terrestres et les promenades de planète en planète se faisaient à bord de fusées.

J’aime tous les vers de ce poème, donc difficile de choisir entre comètes, nébuleuses, lunes… à moins de se laisser aller à la fascination de ce redoutable trou noir.

Bravo à vous pour cette élégante façon de transmettre à vos lecteurs ces visions qui dévoilent à l’humain la grandeur de l’univers. Un superbe voyage, loin de notre terre qui semble tout à coup un peu étriquée.

   Anonyme   
28/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une écriture limpide sur un sujet original, tournant plus autour du voyage interstellaire, sans autre vaisseau que la pensée, que de la singularité, évoquée à la fin. À lire : *Le Chaos et l'Harmonie* de Trinh Xuan Thuan...

   ferrandeix   
30/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai particulièrement apprécié les descriptions elles-même des objets célestes: nébuleuse, lune, soleil, trou noir et aussi cette singularité obsédante qui termine le poème judicieusement. il y a du lyrisme, de la grandeur, de la beauté.

L'apostrophe (Viens... Dis-moi) . Est-ce un souvenir de Magnitudo parvi (Victor Hugo) où le poète s'adresse à sa fille avant de décrire le cosmos ou bien est-ce un hasard (?)

Sur le plan euphonique:

"en un hymen": quand même pas facile à prononcer. Pourquoi pas "en leur hymen" qui sonnerait mieux
"figure secrète": le "re" passe mal

Au lieu de chasser des cacophonies vocaliques bien inoffensives, à mon avis c'est ce genre de cacophonies qu'il vaut mieux éviter.

J'aurais accordé la mention "Passionnément" pour l'ensemble, mais je me fais plaisir en pénalisant les cacophonies et je descends à "Beaucoup"

   Ewald   
31/1/2021


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