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Anonyme
17/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un poème surprenant, qui mérite d'être découvert. Je ne suis pas sûre que j'aurais saisi le sujet ( le projet de l'auteur) sans l'exergue. Peu de mots composent ce texte, le lecteur scrute alors chacun d'eux avec curiosité. Le texte n'est pas totalement désincarné, cependant ; sont évoquées "les heures", "le vent". Le mot "pure" détaché sur sa ligne me parait primordial. Le vocabulaire est en phase avec le sujet. Je me mets à rêver que ce texte présente une forme géométrique, justement, convient pourtant que l'humain l'a écrit, avec ses "rondeurs irrégulières" dans une nature aux contours plus ou moins calculés par elle-même. Merci du partage, Éclaircie |
Luz
19/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Je trouve que c'est bien vu, le monde actuel, de toujours même, avec les lois qui le régissent. Je ne comprends pas le "sans entrave". S'il y a un angle, c'est une fermeture. L'absence d'angle peut permettre un degré de liberté, l'espoir d'une ouverture quelque part... Merci. Luz |
Anonyme
20/7/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Sans la présentation, je n'aurais sans doute pas du tout compris le poème. Le contraste n'est selon moi pas assez net entre la géométrie impitoyable de la modernité et la liberté de la nature.
C'est le début qui m'embrouille : à la serpe, aux éclats, aux rayons parce que la serpe est un outil rural, donc m'évoque la nature. Transformée certes, exploitée, mais enfin reconnaissable encore. Du coup, le mot "rayons" me fait penser aux rayons de miel et non à ceux des supermarchés... Ensuite ça va mieux, à partir des colonnes les choses me deviennent plus nettes et j'apprécie les notes de regret de la fin ainsi que la sobriété de ces quelques mots. Mais vu la brièveté du texte, il me suffit de deux vers à mes yeux ambigus pour altérer l'impression d'ensemble. |
Stephane
5/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ah, un poème qui sort du lot avec cette géométrie de la ville à angles morts peut-être, si bien qu'on s'y perdrait.
Les vers suivants : pas d'horizon pas de vent m'ont transcendé Une belle géométrie variable, merci. Stéphane |
Provencao
5/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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" géométrie
structure et théorie sans aspérité ni contour inhabitée pure pas d’horizon pas de vent " J'ai bien aimé cette intention guidée par la curiosité ainsi présentée, de relever la structure ou l'heure sans entrave et qui nous invite, je l'ai ressenti ainsi, à ignorer ou à craindre.. Cette curiosité nous fait chercher...et j'ai aimé cette simple présentation sur les choses. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
5/8/2020
a aimé ce texte
Pas
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bonjour fabrice
même en lisant l'incipit de votre poème, je peine à suivre pas à pas ce vent qui ne souffle pas ! je crois deviner que l'existence se doit pour être vécue, de ne comporter ni biais, ni zigzag, que des droites où ne s'échoue l'horizon ? NB j'aurais sûrement pu traiter ce sujet, mais songeant : pas le moindre bruissement de feuillage, le coq immobile en haut du clocher, et la fumée d'un feu montant tout droit aux nues... désolé de ce commentaire, que le vent renaissant pourra emporter si loin... |
Atom
5/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime bien l'aspect épuré et froid de ce poème.
En tenant compte de l'incipit, j'ai l'impression que l'on évoque ici une ville et ses architectures aux formes figées (taillées à la serpe), sans nuances et où rien ne semble vivre réellement. Le tout faisant rempart à l'horizon et au vent. D'où la strophe de conclusion. |
Davide
5/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour fabrice,
Vision acérée, tranchant des mots, performance de l'évocation... Les mots heurtent, les mots font mal, car "l'orthogonalité" prive le monde contemporain (ici dépeint) de toute sa substance, de toute son essence (cf. "inhabitée"). Juste des angles, des coups de "serpe", des "éclats" de mots, des "rayons" qui blessent, des "heures" (ne sont-ce pas des "heurts" ?), des abstractions "pures", "règles" et "structures" sans "aspérités" (jusqu'à la statue, qui, perdant ses contours et sa matière, se transforme en "statut", quelque chose d'encore plus froid que le marbre !). Une petite réserve sur l'étrange formulation de la deuxième strophe, vers 4 et 5 : "rien que d'angle et sans entrave" J'aime beaucoup les vers finaux, car l'horizon, seule échappatoire à ce monde angulaire, lui aussi, a hélas perdu sa ligne. Donc pas "de vent" (pas "devant") puisqu'il n'y a plus de directions. Le vent s'éteint. Un poème efficace, mais dont je regrette qu'il soit aussi sommaire. |
ANIMAL
5/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je trouve ce poème reposant de simplicité bien qu'il ouvre sur tout un univers.
Ce monde fait de règles, de statuts, de théories, paraît froid, voire hostile, et pourtant on y découvre de la pureté. Il n'est que contraintes mais il semble paisible. Une très belle narration, une structure légère, font de ce texte un beau moment de lecture. |
fabrice
28/9/2020
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Ce poême est dédié, a posteriori, à l'innocence du feu.
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