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Poésie néo-classique
Factum : Automne
 Publié le 06/11/08  -  9 commentaires  -  792 caractères  -  156 lectures    Autres textes du même auteur

Quand revient l'automne.


Automne



Il pleut de l'or dans l'aube rose ;
Octobre pleure et puis dépose
La feuille morte et délabrée
Aux flancs des collines voilées.

Sur sa branche, le rossignol
Triste et mourant à son aurore,
Aspire au ciel chaud et déplore,
L'automne et ses rafales folles.

Une langueur suffoque en moi
Comme la brise sur les feuilles.
L'amertume cède à l'émoi,
Les nuages glissent en deuil.

Au loin l'aile de la tourmente,
Chasse les grands oiseaux peinés
Et sous les arbres dépouillés
Le vent vigoureux se lamente.

C'est une mélancolie douce
Qui traverse le long coteau,
C'est une belle étoile rousse
Qui meurt aux rives du ruisseau.




Rémi Jallageas


 
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   Anonyme   
6/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Voilà une mélopée aux accents verlainiens...les feuilles mortes et la langueur monotone...

Ce serait bien de le retravailler pour que tous les vers aient 8 syllabes.

C'est une poésie agréable et douce à lire, malgré ses "clichés". Rien d'exceptionnel dans cette description de l'automne, mais j'aime la personnification du mois d'Octobre.

Au plaisir de me laisser à nouveau bercer par votre plume!

   Anonyme   
6/11/2008
Je dirais plutôt "poésie néo-classique", car la rigueur du classicisme n'y est pas : rimes suivies dans le premier quatrain et rimes croisées ou embrassées dans les autres ; pas de respect du jeu sur les rimes féminines et masculines.

Cela dit, tous les vers sont bien des octosyllabes.
Thème ordinaire, mais je me laisse séduire par le poème et les visions qui s'en échappent.
J'aime particulièrement les deux premiers vers et les deux derniers.

   Anonyme   
6/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien
C'est joli, classique et agréable.

Simple surement dans l'idée, mais plaisant.

J'ai apprécié.

   Anonyme   
6/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Comme d'autres ont commenté avant moi, je m'abstiendrai cette fois-ci de m'attarder.
Je dirai juste que c'est un beau texte, et les modifications que tu lui as apportées sont vraiment judicieuses ; je suis de plus content que tu aies conservé les plus belles images et que tu en aies ajouté d'autres qui ne sont pas non plus pour me déplaire, les rafales folles par exemple sont nouvelles je crois, les sons f et l qui se répètent sont très bien.
Allez, bonne continuation Factum, sans te l'avouer tu as fait ici quelque chose de pas banal du tout… :-D

   belaid63   
6/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
superbe!

   hana   
7/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
très joli tableau , bien qu'il est triste

   mimich   
8/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Toujours difficile de reprendre ce genre de thème qui a inspiré tant de poètes.Le sentiment de mélancolie est presque général.
Pourquoi n'essaierait-on pas d'exalter les couleurs somptueuses de cette de cette belle saison? la douceur de ses soleils, la tièdeur
de ses souffles...
Cela dit, le texte est intéressant même si la forme peut être discutée.
La pronociation de certains "e" muet(ex:l'a-mer-tu-me- cède à l'émoi...les nu-a-ges- glissent en deuil) qui tombent sur la quatrième syllabe nuisent à l'harmonie, il serait préférable d'avoir une syllabe normalement accentuée à cet endroit comme dans "La-feuil-le mor-te et- délabrée". Les corrections ne seraient pas difficiles.

   David   
10/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Factum,

Un bel écrin pour cet automne, un p'tit plaisir à lire, merci.

   Lulu   
2/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un bien joli poème, et ce dès le premier vers tout coloré "Il pleut de l'or dans l'aube rose". De belles couleurs pour dire l'automne tel qu'il se présente à nos yeux...

Un ton mélancolique, comme vous le dites vous-même : "C'est une mélancolie douce /Qui traverse le long coteau,".

C'est assurément une belle poésie. J'ai aimé entendre "le rossignol / Triste et mourant à son aurore", mais encore là pour déplorer l'automne. J'ai aimé les images : "Les nuages glissent en deuil"... "Le vent vigoureux se lamente"...

Une belle mélancolie toute transfigurée via la poésie.


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