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Poésie néo-classique
Factum : Vos yeux
 Publié le 25/10/08  -  5 commentaires  -  743 caractères  -  107 lectures    Autres textes du même auteur

Pour Elsa.


Vos yeux



Il est un œil semblable à l'étoffe du soir.
Tendre et délicieux qui scintille dans l'ombrage.
Il est un regard plein de candeur et de rage
Dans lequel je lis vos aveux et puis l'espoir.

Aussi grands et vastes que le ciel tourmenté,
Vos yeux ont dérobé d'ineffables étoiles
De la nuit désolée qui doucement se voile ;
Fougueuses perles de jade aux reflets moirés.

Au fond de vos yeux je vois couler lentement
Des larmes blessées par l'amertume du temps
Embuer de splendeur vos longs cils satinés.

Mon âme ardente est retenue prisonnière,
Du trésor que voilent vos frêles paupières ;
Merveille d'Orient au regard échevelé.


Rémi Jallageas.


 
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   Anonyme   
25/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Dans l'ensemble c'est pas mal. Je trouve que certains passages manquent d'originalité, on en a déjà discuté.

Le dernier vers est très beau, mais il n'est pas vraiment le résultat du reste du poème, pas une conclusion,pas un développement ; ça me pose problème.

Je trouve la remière strophe très réussie, rythmée, simple, efficace, etc.

Le premier vers de la deuxième strophe est vraiment d'une banalité… Enfin serait sans le dernier mot, qui ajoute une touche d'émotion. Le deuxième vers de cette strophe ne me plaît pas trop non plus, banal aussi, et il ne m'a rien apporté.

La troisième strophe est belle, là on voit une idée se dégager, mais son dernier vers pose un problème dans la structure de la phrase : si ce sont les larmes qui embuent, alors le couler lentement n'a pas sa place là.

Pour la dernière strophe, elle donne une autre face à ce texte, chaude, orientale, dorée, épaisse ; je regretterai seulement le manque de liens avec le reste de la poésie, et la virgule du premier vers qui me paraît superflue.

Persévère, Factum, persévère !

Edit. : Ah, c'est "Pour Elsa"… ça lui va bien…

   Anonyme   
6/11/2008
Il y a de la recherche, et c'est un sonnet agréable à lire. On sent une certaine sensibilité intimiste.

Pourtant il y a quelques erreurs concernant la longueur des vers:

le deuxième vers comporte 13 syllabes (si on fait la légitime diérèse à "délicieux")
Pour les vers 3, 4, 8 et 9, il est dommage que la césure se fasse après la 5ème syllabe.
Le vers 12 ne comporte que 11 syllabes.

Cela gagnerait à être retravaillé en tenant compte des alexandrins avec césure à l'hémistiche.

Bonne continuation!

   gwynplaine   
6/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé.
Certains vers sont très beaux dans le rythme et dans la forme.

Il y a de belles images, chaudes et qui je trouve décrient bien le fait que "les yeux sont le miroir de l'âme".
On ressent les sentiments et certains traits de caractères de la personne à qui appartiennent ces yeux.
Par contre, dans le premier vers, le début "il est un œil" me gêne... quid de l'autre ? ;-)
"Il est des yeux" peut-être, même si ça peut rajouter un pied au vers. A voir de choisir entre l'œil ou le pied ! :-)

   Lulu   
2/5/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce poème me semble a priori, soit aux premières lectures que j'en ai faites, perfectible.

Personnellement, je n'aime pas du tout le singulier de "oeil" dans la première strophe. Cela fait mouche, et pas très beau... par rapport à la suite, où vous employez bien le pluriel des "yeux".

J'ai bien aimé la simplicité de ces mots : "Vos yeux ont dérobé d'ineffables étoiles".

Au final, je trouve ce sonnet intéressant. D'autres ont écrit sur le thème... qui inspire inspire..., mais je trouve dommage que vous ayez tenu à le présenter sous forme de sonnet, car j'ai l'impression que la contrainte vous a limité dans vos projets.

   Anonyme   
27/11/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je vais commencer par ce que je n'ai pas trop aimé, cette première phrase "Il est un œil semblable à l'étoffe du soir", le mot "œil", ne va pas vraiment avec le reste de la phrase "l'étoffe du soir", très belle formulation.
Attention au "et", rien que trois dans la première strophe.

Il y a aussi des imperfections au niveau de la prosodie, mais cela n'a pas été un frein à ma lecture.

J'ai davantage aimé cet écrit, que les deux précédents, c'est déjà beaucoup plus fluide, l'émotion présente se partage avec des images très touchantes comme dans cette strophe :

" Au fond de vos yeux je vois couler lentement
Des larmes blessées par l'amertume du temps
Embuer de splendeur vos longs cils satinés. "

Je suis allé au devant de vos mots avec un réel plaisir.


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