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poldutor
19/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour
j'ai bien aimé ce poème de la femme délaissée au profit de la chasse... Aphrodite pucelle (?) ce devait être quand elle était encore impubère, parce qu'après elle s'est bien rattrapée... Pour être plus sérieux, votre poésie m'a bien plu, j'ai apprécié les arguments (chauds, chauds) que la déesse développe pour attirer le dédaigneux : "...je mène d’instinct Une plus douce quête ?" " ...j’expose mon corps A de plus tendres chasses ?" "Et faut-il que comme armes Tu ne manies que celles Qui n’ont rien de tes charmes Et me laissent pucelle ?" waouh! "...Dont la chair interdite N’a connu que l’eau fraîche." la pauvre ! "Je veux être ta cible Et ta profonde proie, Et hurler l’indicible, Étreinte contre toi." arrivé à ce quatrain, j'ai fait une pause et bu un verre d'eau fraîche : trop torride ! Adonis par pitié fait un effort ! Le vers que je préfère : "Et que choir... nous élève." belle formule, aimer n'est jamais une chute. Belle poésie, bravo. Cordialement. poldutor en E.L |
Ornicar
19/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Antienne et antique litanie.
J'ai aimé découvrir ce poème dans mon espace lecture et en dévorer les premières strophes, souriant au parallèle entre la chasse animalière du bel Adonis et celle, sur la carte du Tendre, de la non moins belle Aphrodite. Mais parvenu à la fin, mon enthousiasme n'était plus le même. Que s'est-il donc passé ? Ce n'est pas l'écriture, d'une incontestable qualité, qui est en cause ici. Chaque strophe, prise individuellement compose un tableau tout à fait charmant, intéressant, qui pique l'esprit du lecteur. Alors ? C'est l'ensemble de la fresque qui ne va pas. Trop long sans doute. J'ai ressenti une certaine monotonie émoussant mon plaisir, il est vrai. Mais la longueur du poème n'est pas la seule responsable de ma légère déconvenue à l'arrivée. L'histoire n'avance pas, le lecteur fait du sur place. Il manque aussi une véritable chute : le poème commence par les questions que se pose Aphrodite et se termine de même. Il n'y a pas de montée en tension, de gradation du récit au fil des quatrains. Il manque pour moi un fil conducteur, une véritable ossature, avec un début, un développement, une fin. Autrement dit, les rusches sont bons, mais comme au cinéma, il ne faut pas hésiter à couper et travailler le montage des séquences en post-production. Dans ce maquis, il me semble entrevoir néanmoins une possible et rapide piste d'amélioration : modifier l'agencement des strophes qui me paraissent, par ailleurs, parfaitement interchangeables. On pourrait ainsi concevoir trois blocs. - un premier bloc avec les interrogations d'Aphrodite, en élaguant et éliminant, en ne retenant que les meilleurs quatrains et en prenant soin de varier l'entame ( Que ne... Et faut-il que... Serait-ce que...?) pour éviter le coté répétitif et... litanie. - un deuxième bloc reprenant "tout ce que veut" Aphrodite. Strophe 7,8 et 9 - enfin, la strophe 10 avec son "Je ne veux rien de plus" pourrait conclure le poème ou mieux, constituer l'amorce d'une vrai chute qui reste à trouver. Ah... ! Qu’à l'heure des choix, toujours cruels, il est dur de tailler dans le vif et de renoncer à ce que l'on aime. Et comme je vous comprends. |
papipoete
3/9/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Famineur
Qu'en seyant François, ces vers de l'amour brûlant, sous mes yeux timides, s'étalent et me confortent d'avoir traqué la pucelle ( ou point... ) plutôt que le sanglier au poil plus dur que herse de château ! Et qu'en termes fort risibles ces lignes, font et défont cette couche où la Belle se languit, rêvant à cet hypothétique assaut de sa personne, qui ne vient pas, et la laisse à se consumer comme un vieux tison... NB je dois partir, et continuerai mes notations tout-à-l'heure... me re-voici après soixante minutes, en promenade de ma mie. Tour à tour, nous rosissons devant la verdeur de tels ou tels propos, comme ceux des 7e et 8e strophes ; les dernières sont davantage prudes et même bien tendres. Je craignis que la longueur de votre ode, ne vint à me sembler ennuyeuse ? que nenni, et d'autres quatrains purent s'y greffer, que je les parcourusse avec délectation ! J'apprécie particulièrement la façon de dire les choses ici ; oncques de vulgarité, mais bien croquignolesque ! " et que choir... nous élève " bien vu ! infime bémol au 22e vers ( beauté/té.. claire ) Je ne sais si c'est voulu ? mais vos hexasyllabes marchent au pas sans coup-férir, mais la non alternance des rimes ( masculine/féminine ) vous privent de la forme néo-classique ! dommage ! |
cherbiacuespe
3/9/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Je ne commente plus beaucoup la poésie, mais j'en lis de temps en temps. Celle-ci pourrait me réconcilier avec le genre sur le site. Les mots coulent comme une douceur aux oreilles, l'ensemble est faussement long et se lit d'un seul trait, uniquement pour le plaisir de sa musique. Les vers sont savamment distillés et participent pleinement à la douce mélopée. C'est une plaidoirie qui ferait succomber n'importe quel mortel. On imagine très bien la galante déesse jouer de ses avantages devant un bel Adonis, agacé sans doute de ne pouvoir se prêter à d'autres jeux en toute tranquillité. Ou alors il est vraiment affamé! Mais que cet insolent démiurge nous cède sa place, non d'une pipe...
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Mokhtar
4/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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La poésie en hexasyllabe est un art difficile, qui implique un sens de la concision et une indispensable habileté technique. La tentation du recours aux élisions et aux inversions a été ici surmontée, pour un texte qui s’écoule avec limpidité, sans accroche à la lecture. 14 strophes, mais on a l’impression que l’auteur pourrait en aligner le double, tant il semble évoluer dans la facilité.
La diérèse épi-ée a le tort d’exclure des classements « classiques » ce texte qui en a la facture. Même si les suggestions d’Ornicar sont intéressantes, je pense que la composition répétitive, en forme de récrimination obsessionnelle, a aussi son intérêt en soulignant l’opiniâtreté de la dame. Très beau travail. Merci |
Myndie
4/9/2023
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Bonjour Famineur,
Oh lala ! C'est chaud dans l'Olympe ! Après Gemini (« l'effet papillon »), vous m'offrez une nouvelle opportunité de prendre goût à l'intrusion des dieux de la mythologie en poésie^^. J'ai beaucoup aimé les récriminations d'Aphrodite, épicées, suggestives, drôles et jamais vulgaires. Est-ce un coup tordu de mon imagination ? Il me semble même que certains termes choisis – qui n'ont pourtant rien d'exceptionnel – prennent dans ce contexte un sens particulièrement évocateur et aguichant. Non ? Un exemple alors : ce vers « Qu’à jamais tu allèches, » j'en ai fait une ré-écriture. Bon, je sais, je ne suis pas sortable... Je n'ai pas lu la pièce en alexandrins que vous citez en exergue mais je suis certaine que le choix de l'hexamètre allège considérablement le thème traité, lui confère la modernité, la vivacité et la fraicheur qui servent si bien l'humour. Mon seul bémol sera de vous dire que j'ai tiqué sur la multiplicité des pronoms relatifs qui (!) amplifient la sonorité en « c-qu » et la rendent disgracieuse à l'oreille, comme ici : « Et faut-il que comme armes Tu ne manies que celles Qui n’ont rien de tes charmes » Mais à part ça, bravo à vous et merci, quelle agréable lecture ! Paroles de Myndie |
Famineur
10/9/2023
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retour sur "Paroles d'Aphrodite" : http://www.oniris.be/forum/retour-sur-paroles-d-aphrodite-t31379s0.html#forumpost454788
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