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Gemini
14/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Gros travail.
C’est difficile dans une telle longueur de ne pas commettre une faute de prosodie. Faut-il s’appeler Hugo pour cela. J’en ai trouvé une (césure v11), il y en a peut-être d’autres. Ça n’a pas d’importance, on sent la maîtrise du vers. La double rime n’est pas pesante (à part peut-être le peu recommandable paraît/disparaît 25/27). Pour le titre, j’ai eu, un moment, l’impression qu’on aurait droit à des vers du brave Léopold, inspirés par Racine, avant de m’apercevoir qu’en fait, bien plus que l’interpellation suggérée en exergue, on a une ode (triste) à la planète (qui possède 27 lunes, contrairement à ce que dit le V2), s’appuyant sur le néant symbolique que représente cette planète dans le roman de Marcel Aymé (V1). Astre vorace, ogre lointain mais implacable, Ouranos, ciel de la Terre et père des Titans qu’il prive de lumière, dévoreur de vie, dépositaire de tous les maux possibles, tu n’inspires que peur, souffrance et mort : (Hadès ou paradis ?) il y a peut-être des interprétations mythologiques qui m’échappent. Le narrateur place toute sa douleur dans ce corps céleste, comme pour éloigner au plus loin sa peine et toute la rancœur qu’il a envers la mort, qui, il s’en rend compte à la fin, fait partie de la vie. Pour rester dans la rime : Tout passe... Poème à la fois original, profond, bien écrit, mais un peu long (en fallait-il autant pour en arriver à cet admirable dernier quatrain ?) L’auteur l’a sans doute senti ainsi. Et pardon si j’ai mal saisi l’intention. |
Mintaka
31/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Famineur,
C'est une parfaite versification légère comme le plaisir et puissante comme la Mort. Le poème est long mais le sujet mérite de l'être tant il est prégnant en chacun de nous. Un beau travail - et quel travail ! - servi par un beau talent. Un sujet de tous les temps traité avec l'originalité que confère une belle créativité de l'Auteur . Chaque quatrain est poème à lui seul sans qu'il puisse pourtant se dissocier des autres. La rareté d'une chaîne sans aucun maillon faible! Je voterais si celà était possible excellemment abouti avec un j'aime profondément. Merci Famineur |
Lebarde
31/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Je suis revenu à plusieurs reprises en EL, sans laisser de commentaire comme je le fais souvent, sur ce magnifique poème classique écrit sur deux syllabes, dans lequel j'avais repéré je crois, une petite faute de prosodie que je ne retrouve même pas aujourd'hui.
C'est dire si elle devait être petite? mais elle a pourtant conduit à un bien sévère déclassement. Bien dommage. J'avais été et je le suis encore aujourd'hui, rebuté par la longueur du texte et une certaine "obscurité" dans le propos dont j'ai un peu de mal à suivre le fil conducteur. Des arguments qui ne tiennent guère je le confesse, au regard du plaisir que je prends à sa relecture. Mais alors, quelle poésie, quelle élégance dans l'écriture, quelle musicalité, quelles belles images, quelle perfection dans le choix des mots que la contrainte des deux rimes, sur la longueur, n'arrive pas à contrarier. Je ne retiens rien en particulier, tant les strophes dans leur ensemble, sont remarquables de poésie. Vraiment super Famineur quel talent, vous êtes un Maitre et un exemple en la matière. Bravo et merci d'avoir proposé ce superbe poème classique, une "chose" devenue tellement rare! Lebarde comblé |
Ascar
1/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Quel travail, 64 vers qui résonnent sur 2 rimes !
J'imagine que le plus dur a été de varier le vocabulaire des mots rimeurs pour éviter les doublons et le sens des 16 strophes pour éviter les redondances. Sur le fonds, le traitement du décès de ceux qu'on aime et de soi m'a plu. Bravo |
MonsieurNon
6/2/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Je salue l'exercice de composer 16 quatrains sur deux rimes, même si je tique un peu sur " paraît / disparaît " et " attirait / attrait ", sans être non plus franchement dérangé par elles.
L'ensemble du poème témoigne d'une grande maîtrise de l'alexandrin, et je note tout particulièrement les vers 8 et 24 que je trouve magnifiques. Je n'ai rien contre les poèmes un peu longs, et j'aurais même aimé que certaines images soient filées encore d'avantage, mais sur deux rimes c'est trop demander. Je pense que cette attente que j'ai eu vient du fait que, bien que les thèmes soient très différents, ces questions adressées à un astre m'ont évoqué le Charivari à la Lune de Rostand. Ça vient sûrement de moi, mais le sens de la conclusion me reste un peu obscur pour que je sois complètement emballé. Merci pour cette très agréable lecture ! |
Famineur
18/2/2024
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Retour sur "Uranus" : http://www.oniris.be/forum/retour-sur-uranus-t31659s0.html#forumpost461855
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