Comment un poème classique sur le point de disparaître des écrans qui n’a pas reçu le moindre commentaire?
Je m’inquiète et je le lis et le relis.
Il y a bien avec la répétition de certains vers une possible forme fixe que je ne cherche même pas, par paresse ou inculture de ma part…
mais qu’importe, les vers hexasyllabiques sont bien léchés et rythmés, correctement rimés.
J’aime assez et même un peu plus: la fluidité et la poésie sont là…

Alors pourquoi ce désintérêt des commentateurs?
Ce serait le sujet?
Allons bon! Même si des zones d’ombre existent, on a lu bien pire et bien plus abscons!
Vous nous expliquerez quand même ce qu’est la « vocation » de ce vautour ou quelle métaphore il porte sous ses ailes.

Pour l’heure j’apprécie et j’ouvre positivement le bal des commentaires.

En EL
Lebarde perplexe

bonjour Famineur
Quoiqu'il puisse arriver, le vautour plane de son vol majestueux ; il semble faire des ronds, même des rebonds contre un obstacle invisible.
Il pourrait taper dans le MILLE, mais non sa cible l'éloigne par ce vent-ci, par ce vent-là...
NB j'avoue ne pas songer " mais, c'est bien sûr ! "
Le vautour décrit dans le ciel des cercles, jamais d'ellipse avant de se poser là où gisent quelque cadavre, et marche comme moi... façon culbuto, et se rassasie parmi ses frères d'agape...
C'est l'image que j'ai du vautour animal, alors que celle humaine soit si terrible !
Votre vautour à la fin s'aperçoit que son infini n'est qu'une cage ?
Serait-il un oiseau captif dans un zoo ?
Si oui, et c'est le cas dans un domaine près de chez moi, on recueille lynx, biches, hérissons et rapaces blessés pour les soigner, et relâcher en pleine nature. Si cela n'est pas possible, il sera hébergé dans un parc ornithologique.
Mais certes, l'orage, foudre et vents démontés ne leur font pas peur !
Techniquement, " de ceux " demande que soit mentionné de qui il s'agit ; par exemple :
" des rapaces, le vautour est de ceux... "
des hexasyllabes qui coulent bien, mais n'en saisissant pas le sens exact...
nous direz-vous ?

Ce poème offre une métaphore intéressante en utilisant l'image d'un vautour pour exprimer une réflexion sur la nature humaine et notre quête insatiable de sens et d'accomplissement. L'homme, à l'instar du vautour, serait donc un charognard. Majestueux peut-être, mais un charognard quand même.
Les premiers vers dépeignent le vautour comme un observateur distant, scrutant le monde avec une certaine indifférence et se détachant des éléments naturels tels que l'éclair et la pluie acide. Cette distance suggère une sorte de désengagement face aux réalités terrestres.
La deuxième partie du poème semble se pencher sur les conséquences de cette attitude détachée. Malgré le fait que le vautour ait parcouru l'univers et atteint des horizons lointains, il n'a pas réussi à saisir le "centre de la cible", à trouver un sens profond ou une finalité dans ses voyages.
La troisième partie du poème évoque une transformation chez le vautour, un changement qui s'opère en lui. Il devient inquiet face à la chute et semble perdre son objectif initial. Le vautour, qui symbolisait autrefois la quête insatiable, est maintenant confronté à un sentiment d'échec et d'incertitude.
Enfin, le poème se termine avec une idée puissante : l'Infini, que le vautour a cherché à explorer, se révèle être une "cage". Cela peut être interprété comme une réflexion sur la recherche infinie de sens et d'accomplissement qui peut finalement nous enfermer dans des attentes inatteignables.
Si le poème suit une progression narrative assez claire, la compréhension globale peut s'avérer difficile pour le lecteur. Le poème utilise des hexamètres donnant un caractère « télégraphique » aux images, ce qui d'un coté est percutant mais de l'autre est nuisible à l'aspect onirique de l'ensemble. En mélangeant des éléments de narration, de réflexion philosophique et d'imagerie visuelle, le poème crée des transitions abruptes et potentiellement déroutantes pour le lecteur.
Si le poème se termine sur une idée puissante, elle peut également laisser le lecteur avec une impression d'inachevé, car la conclusion est ouverte et peut nécessiter une interprétation personnelle.
Dans l'ensemble, ce poème présente des qualités évidentes dans son utilisation métaphorique et son exploration de thèmes philosophiques, mais il pourrait bénéficier d'une plus grande clarté et d'une cohérence stylistique plus solide pour améliorer sa compréhension et son impact.

J'ai lu ce poème en EL, et, bien que la forme en soit irréprochable, je n'ai pas trop su comment le commenter car la métaphore filée du vautour me semblait un peu obscure. L'homme, puis-je lire ici; j'y avais bien pensé, mais quelques éléments obscurs m'en ont fait douter.
Belle chute dans les deux derniers vers.

retour sur "Vautour" : http://www.oniris.be/forum/retour-sur-vautour-t31335s0.html#forumpost453907