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Poésie néo-classique
Fanch : De quels pleurs sommes-nous... ?
 Publié le 10/12/10  -  4 commentaires  -  882 caractères  -  125 lectures    Autres textes du même auteur

Une larme, c'est la tristesse mais pas seulement ; il y a des pleurs exaltants et d'autres qui nous enterrent ; pourquoi ?


De quels pleurs sommes-nous... ?



À n'être que chagrine, une larme parfois
Exsude de son sel une extase coupable,
Et l'on sourit alors de ce bien-être instable
Que notre humanité sécrète en ses émois.

De quels pleurs sommes-nous quand l'épreuve féconde
La gamme de douleurs, intense et séculaire
Et que danse, à l'envi, en ballets mortuaires
L'ombre diaphane d'une âme d'outre-monde.

Sommes-nous du côté de la noirceur des choses
Au point d'en épaissir l'obscurité funeste
Qui recouvre à jamais, pour peu qu'il nous en reste,
La mémoire des rêves où cette âme repose.

Ou bien demeurons-nous, incertains et distants,
Sur la rive ensablée d'un fleuve qui s'écoule
Aux courants chahutés d'un cœur qui tourneboule
Pour se dire, en conscience éphémère du temps,

Qu'il est doux d'être en peine… pour se croire vivant.


 
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   Anonyme   
29/11/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir ! Le dernier vers isolé signe le texte mais peu importe, j'ai aimé... J'ai aimé plus particulièrement le troisième quatrain, pour sa fluidité mais aussi la question qu'il pose. A propos de question, ne devrait-il pas y avoir un point d'interrogation à la fin des trois dernières strophes ? Ce n'est qu'un détail qui n'enlève rien à ce très bon texte qui reflète, si je ne me trompe pas, une douleur profonde... Merci à l'auteur !

   Arielle   
30/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
C'est toujours sur soi que l'on pleure, lors de la perte ressentie à l'occasion du départ d'un être cher.
Que l'on puisse, secrètement, se réjouir d'être encore en vie ne m'apparaît en rien comme un plaisir coupable mais c'est un sentiment personnel que je ne me permettrais pas de discuter avec l'auteur.
Deux vers me gênent un peu dans la fluidité de ma lecture :

" L'ombre diaphane d'une âme d'outre-monde"
La diérèse di-a me semble un peu forcée.
L'hémistiche sur un e (di/a/pha/neu)me parait délicate et elle aussi un peu forcée.

"La mémoire des rêves où cette âme repose." comporte 13
syllabes. A cause du pluriel on ne peut pas faire la liaison "rêvoù"

   Lunastrelle   
4/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Une belle introspection dans ce poème, où je me suis simplement laissée emporter par les sensations qu'il peut procurer... Entre la rêverie et la douleur en fait, une sorte de cocon ouatant, où l'on se regarde... Où l'on se réfugie...

Mais au final, oui, et le dernier vers l'illustre bien, cela ne nous fait sentir vivants... C'est au delà de l'idée de survivre, tout en expiant ce qui nous fait mal, la perte d'un être cher...

"Que notre humanité secrète en ses émois.": j'ai un peu de mal avec ce vers par contre.

   Marite   
10/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
" L'ombre diaphane d'une âme d'outre-monde. "
C'est le seul vers qui a rompu le charme de la lecture de ce poème. Peut-être la succession des mots terminés par "e": ombre - diaphane - une - âme - outre et monde. Le rythme de ce vers est vraiment "plat". Oui, je sais ce n'est pas très technique ce vocabulaire mais c'est mon ressenti. J'ai aimé le fond qui exprime si bien certains de nos états d'âme au gré des évènements qui jalonnent nos vies.


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