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Poésie néo-classique
Fanch : Éclipses...
 Publié le 10/02/10  -  11 commentaires  -  908 caractères  -  181 lectures    Autres textes du même auteur

La force de l'inconscient, des perceptions faussées souvent de nos sentiments et bien sûr du choc du réel, qui conduit à "éclipser" les infimes signes du bonheur ou de l'épanouissement, quel qu'il soit...


Éclipses...



Aperçues dans le flou de ce que l'on fait rêve
Aux images apeurées qui aliènent les ans
Il est de ces douceurs que l'on dirait d'enfant
S'offrant au désespoir de ce qui nous achève.

Laissés là sans qu'il soit quelque force qui vaille
Pour reprendre leurs mots ou leurs gestes secrets
Il est de ces désirs que l'on dirait sans faille
Se cachant à dessein aux plis de nos regrets.

Lovés en demi-teintes en des cœurs sans abris
Espérant d'un instant qu'il fût un paradis
Il est de ces amours que l'on dirait prodigues
S'effaçant au détour de leurs piètres intrigues.

Détachés d'un pays où l'âme nous effleure
Aux contours esquissés d'une vaine conscience
Et glissant lentement aux confins de l'absence
Il est de ces départs que l'on dirait sans heurt

Se prenant par hasard, sans savoir que l'on meurt…


 
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   LeopoldPartisan   
3/2/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
J'aime beaucoup le sujet, toutefois l'écriture est trop compassée et comme prise dans un carcan avec lequel l'auteur se bat ce qui me semble, annihilie toute forme de spontanéïté. Certains choix dans le vocabulaire alourdis encore vraiment le propos.
"images apeurées qui aliènent les ans"

Ce sont vraiment ces descriptions très/trop conventionnelles qui plombent les infimes signes du bonheur. Si en plus il n'y avait pas eu la présentation, je serais complètement passé à côté de ce que l'auteur a voulu dire.
Dommage

   colibam   
5/2/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte délicat, imprégné d’un jus poétique à la saveur exquise qui humecte les vers au détriment du sens, parfois. Si j’ai saisi le message d’ensemble, la portée de certaines phrases ne m’est pas toujours apparue clairement.

J’ai moins aimé les vers suivants (dans leur construction), qui manquent un peu de saveur :
« Aperçues dans le flou de ce que l'on fait rêve »
« Laissés là sans qu'il soit quelque force qui vaille »
« Se prenant par hasard… »

…et davantage ceux-ci (pour la fluidité, la musicalité plus que la portée) :
« Il est de ces désirs que l'on dirait sans faille
Se cachant à dessein aux plis de nos regrets. »

« Détachés d'un pays ou l'âme nous effleure
Aux contours esquissés d'une vaine conscience
Et glissant lentement aux confins de l'absence
Il est de ces départs que l'on dirait sans heurt ».

   kamel   
5/2/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Ce poème ne prend forme que par des rimes parfois ABBA,ABBA ou encore AABB qui donnent ces petits rapprochements physiques des mots bien agencés et ordonnés à la fois.
Pénétré par des assonances et des alitérations , le poème renferme un fond qui est indissociable à la forme.
La puissance des vers réajustés momentanément selon l'idée de l'auteur énonce parfaitement cette éclipse du bonheur,présentée par le dernier.
"Se prenant par hasard,sans savoir que l'on meurt".

Bonne continuation

   Chene   
5/2/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonsoir

Des "que", des "qui", des "qu'" et autre "quelque" comme s'il en pleuvait. Ils génèrent des expressions tout sauf poétiques : "de ce que"... par exemple. Il y a des formulations bien plus agréables à l'oreille pour exprimer la même chose ou la même image.

Désolé mais on entend que ces sonorités dans ce poème néoclassique et elles "éclipsent" tout le reste : sens, images, thème, rythme et surtout musicalité.


Chene

   Anonyme   
5/2/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bravo.
J'ai pas compté les rimes, je les ai même pas vues... je me suis laissé emporté par la beauté des mots et la tournure des vers, le rythme qui est fluide et les émotions qui m'ont submergées de comprendre ces mots qui me sont (dés) non-adressés...

Merci, je ne peux pas juger de la qualité du poème, je ne compte pas. Là je me retrouve comme une gamine devant une peinture... je me penche un peu en arrière, je prends du recul, et la perspective change mais l'émotion reste...

Au plaisir.

   Leo   
6/2/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Un joli texte, une belle poésie des mots, dont le principal défaut à mon avis est de trop jouer sur les assonances, de rechercher trop systématiquement une symétrie de construction. Ce choix, inhérent à l'écriture voulue, induit une multiplication de sons redondants qui gêne l'oreille. Heureusement, la déstructuration – apparente – intervient avant la dernière strophe, et sauve l'ensemble d'autant plus que l'effet se ressent mais reste supportable étant donné la brièveté du poème.

Un autre défaut, qui me dérange davantage dans ma lecture et ma perception, est le choix systématique d'un participe présent – forme d'une lourdeur et d'une rigidité cadavériques – comme action finale de chaque strophe. Et en plus, ce participe présent est réfléchi, donc subi. Il eût été plus poétique, à mon avis, de varier, de remplacer ces "ant-ant" par des formes conjuguées, des tournures plus variées, qui auraient permis de renforcer, à chaque fin de strophe, le message. Alors que cette répétition, étant attendue, finit par l'affaiblir.

En résumé, un bon texte, mais qui souffre des défauts intrinsèques à ses qualités, et d'un affaiblissement de l'effet poétique par des choix trop répétitifs de structures lourdes.

   Anonyme   
10/2/2010
Je ne sais pas goûter cette façon d'écrire en enchaînant les mots. Quand la chaîne est lourde à mon sens j'ai tendance à fuir. Pour moi c'est trop costaud et je ne vois pas les éclipses, au contraire. Je ne note pas, je n'ai pas aimé, mais c'est très personnel et je ne saurais rien dire de constructif à propos de ce poème.

Une autre fois, au détour d'une autre lecture... ?

   irisdenuit   
10/2/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Désolée, je n'accroche pas.... bien que l'écriture soit belle et fluide que le fond soit intéressant, je trouve qu'il manque des émtoions et des images chocs.

Ce sera sûrement pour une prochaine fois,


Amicalement Iris

   Anacreodes   
13/2/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Plusieurs lectures m'ont été nécessaires car au premier abord, j'ai trouvé ce texte un peu rébarbatif et manquant d'énergie. Finalement, c'est le ton qui convient pour ce sujet, avec son flou, ses demi-teintes, ses contours esquissés, ses images apeurées.
Je regrette un peu la prolifération des que, qui et qu', mais peut-être QU'ils apportent un complément utile à ces "éclipses".

   David   
21/2/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Fanch,

J'aime bien la fn notamment, ce chemin qui sera pris sans savoir que c'est le dernier... alors que précédemment, il me semble que le propos du poème est plutôt de dire que des instants heureux font toujours partie des moments plus difficiles, mais qu'ils sont "éclipsés" par la douleur, rendu caduques comme un désir qui n'aboutirait pas, tout simplement. D'imaginer le contraire, que des périls se cachent également dans des actes bien plus terre à terre, et même forcement, un jour ou l'autre, c'est assez bien vu.

   Anonyme   
23/2/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La fin est largement à mon goût, les deux derniers vers ne manquent pas de "portée poétique".

Le premier quatrain me cause zossi, le corps du poème en revanche ne me transcende pas des plus.

Mais, de la qualité d'écriture, un propos, que demander de plus?


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